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Happy new Family! feat. Kate&Elijah

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Lun 17 Sep - 1:33
Teddy Abolick
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Teddy Abolick
Messages : 731
Emploi/loisirs : Régisseur

Journal perso
Ardoise (dortoirs):
Ophelia m’avait prévenu ce matin que Kate allait venir passer quelques jours à la maison. Genre, ouais, chez nous ! C’était un peu étrange, je n’avais jamais eu d’élève à la maison. Et je connaissais pas super bien Kate. Enfin, elle était dans ma classe, mais souvent elle était assise dans son coin et ne faisait pas de bruit, donc c’était assez facile de l’oublier. C’est pas pour être méchant que je dis ça hein ! Elle avait l’air d’être une gosse adorable ! Mais elle était tellement effacé… Ca me mettait un peu mal à l’aise du coup. Je savais pas trop ce que je devrais faire une fois qu’elle était là et tout. Ouais, c’était un peu la panique totale en vrai. Et c’est pas souvent que ça m’arrive d’être dans ce genre d’état, alors je vous laisse imaginer.

Heureusement, ma colocataire n’était pas si démoniaque que ça et elle m’avait un peu briefé sur la situation. Apparemment ça n’allait pas fort pour Kate, même avec sa famille et elle avait besoin de soutiens, pas de rester toute seule dans sa chambre. Alors Ophelia lui avait proposé de venir ici. J’étais pas du tout contre l’idée, si on pouvait aider, j’étais toujours pour. Surtout que du coup, ce serait une bonne occasion d’apprendre un peu plus à connaître Kate ! Il fallait voir le bon côté des choses. Et j’espérais vraiment que ce séjour à la maison lui ferait du bien. Cependant, une autre chose qui me faisait paniquer… Et bien, c’est que ma coloc’ était une traîtresse ! Et au lieu de m’aider avec Kate, elle préférait aller dormir chez Peter pour laisser sa chambre à la jeune fille !

Je devais faire quoi du coup ? Je n’étais pas sûr de réussir à bien accueillir Kate à faire en sorte qu’elle se sente chez elle et tout. J’avais bien une idée s’il fallait l’aider à se détendre, mais bon, si cette technique aurait marché avec Justin ou Trevor, pas sûr qu’une jeune fille aussi gentille et mignonne que Kate se opé pour se fumer un joint avec un de ses profs. Il allait falloir, pour une fois, agir en adulte responsable et je crois que c’était surtout ça qui me faisait flipper en fait. Mais t’es un adulte Teddy, agit comme telle ! Puis il y a pas de raison, Kate va pas te manger ! Pour vous dire, j’étais tellement stressé que j’avais fait le ménage dans tout l’appartement. Bon, ma chambre était encore un peu en bordel, mais on se refait pas hein !

Histoire de ne pas me retrouver tout seul avec Kate, j’avais envoyé un message un peu désespéré à Elijah. Et cet homme était un ange, il répondit immédiatement. Heureusement, il était toujours là pour m’apporter son soutien. Puis jusque là, il n’était jamais contre une soirée de plus ensemble et je vous avoue que moi non plus. Plus on pouvait être ensemble, mieux je me portais. J’étais plus rassuré pour le coup. J’étais fier de moi, jusqu’à ce que l’interphone sonne. Kate venait d’arriver. Je ne pris pas le temps de réfléchir et allait la chercher pour l’aider à porter ses affaires jusqu’à l’appartement et jusqu’à sa nouvelle chambre.

- Hmm, du coup, Ophelia te laisse sa chambre, elle est chez Peter pour la soirée ! J’espère que ça t’iras, elle a fait le ménage à fond, changé les draps et tout… De toute façon c’est toujours nickel avec Ophé, haha ! J’espère que les cochons d’indes ça te dérange pas… En général, ils se promènent un peu partout mais ils dorment là….

Je m’étonnais d’être aussi conciliant et gentil avec ces bestioles. J’avais réussi à ne pas les maudire en parlant d’eux ! C’est beau hein ? Apparemment Kate avait un lapin avec elle et j’espère que les animaux allaient bien s’entendre. S’il y avait une fight entre eux, Kate pouvait être rassurée, il était hors de question de je prenne la défense des deux démons là ! Les lapins c’est bien plus mignon ! Au moins on voit bien ses oreilles, puis ça a pas un regard vide là… Brrrr, j’en frissonne d’avance.

- Ca va aller ? Désolé, je suis pas un super hôte, haha ! Mais on va passer une soirée cool, t’inquiète !

Je lui adressais un sourire que j’espérais rassurant. Je savais pas trop quand Elijah comptait arriver. Mais sûrement bientôt. De toute façon, il avait les codes et les clefs pour rentrer alors, je ne me faisais pas trop de soucis là dessus.
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Lun 17 Sep - 23:05
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A new home feat. Teddy & Elijah
Tout ça me paraissait si irréel. Ça faisait longtemps que quelqu'un n'avait pas autant fait attention à moi et n'avait pas pris soin de me protéger. Madame Wan était si spéciale. Je n'avais jamais rencontré une personne aussi aimante, à l'écoute, tolérante et profondément bienveillante. J'ai refusé son aide au début mais elle a persisté. Elle ne m'a pas abandonné. Comment pouvais-je rester muette après cela ?

Après toutes ces séances passées dans le plus pur silence, j'avais décidé de tout lui dire. De lui exprimer ce que j'avais sur le cœur. Mes idées noires, mes pensées sombres, mon mal-être, ma honte. Quand j'avais terminé, je me souviens avoir ressenti qu'un poids immense s'était envolé de mon âme. Des flots de larmes ont alors coulé sur mes joues et c'est là qu'elle m'a enlacée. Elle m'a serrée fort contre elle, je pouvais même entendre son cœur battre à toute vitesse. Et ça a suffi à m'apaiser. C'était d'une puissance incommensurable. Et me voilà...

Je préparais ma valise pour déménager chez elle. C'était particulier comme situation mais j'en étais vraiment soulagée de partir. Elle avait raison, j'étais tristement seule dans ma chambre en dehors des heures de cours. Au moins chez elle, je serai moins esseulée. J'en étais sûre. Et j'avais si hâte d'arriver. Ma valise terminée, je sortis de la chambre. Sous la pluie battante, je me précipitai vers l'arrêt de bus et réussis à prendre celui-ci de justesse. J'étais trempée et je grelottais mais j'étais heureuse. Ou du moins, apaisée...

Arrivée devant l'immeuble que madame Wan m'avait indiqué, je sonnai à l'interphone. Je savais qu'elle avait un colocataire mais je ne connaissais pas son identité. Quelle ne fut pas ma surprise quand je découvris monsieur Scott, mon professeur de musique, passer la porte. Nous nous saluâmes cordialement et j'eus soudain de l'appréhension. Et si ça passait mal ? Si j'agaçais monsieur Scott ? Tout serait gâché... Oh arrête, reprends toi Kate. Respire, tout va bien se passer. Nous étions entrés dans l'appartement quand il me tira de mes angoisses :
- Hmm, du coup, Ophelia te laisse sa chambre, elle est chez Peter pour la soirée ! J’espère que ça t’iras, elle a fait le ménage à fond, changé les draps et tout… De toute façon c’est toujours nickel avec Ophé, haha ! J’espère que les cochons d’indes ça te dérange pas… En général, ils se promènent un peu partout mais ils dorment là…
Je préparai ma réponse rapidement dans ma tête pour éviter de balbutier comme je le fais d'habitude lorsqu'un professeur s'adresse à moi, même si ce n'était pas dans le cadre d'un cours cette fois-ci.
"Oh... euh...merci beaucoup, monsieur Scott..."
Et voilà, c'est encore raté. J'avais balbutié comme un enfant qui était grondée. Quelle idiote j'ai faite...
- Ca va aller ? Désolé, je suis pas un super hôte, haha ! Mais on va passer une soirée cool, t’inquiète !
"Oh non ce n'est pas vous ! Je suis sûr que vous êtes un très bon hôte, c'est juste moi qui suis un peu... stressée on va dire." dis-je en affichant un sourire nerveux.

Après que monsieur Scott soit retourné dans le salon, je commençai à défaire ma valise. Je mis tout en ordre dans les placards, caressai les cochons d'Inde endormis et me dirigeai vers le salon. J'étais plus détendue que tout à l'heure.
"Monsieur Scott ? Que proposez-vous pour passer une... "super" soirée ?" demandai-je en riant discrètement.
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Mar 18 Sep - 0:38
Elijah Holtz
Poulet-Spartiate
Elijah Holtz
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Emploi/loisirs : Professeur de cinéma

Journal perso
Ardoise (dortoirs):
Un jeudi soir banal s’annonçait. Je n’avais rien de prévu si ce n’est donner un coup de ménage à mon appartement et me poser sur mon canapé. Je n’avais pas cours de la journée demain, mes week-ends commençant plus tôt puisque mes étudiants avaient tous optés pour le module du mercredi. À quelques exceptions près, je respectais leur décision bien qu’il était parfois nécessaire de diviser le groupe de temps en temps. Ce n’était pas forcément à leur goût, mais c’était dans l’optique de leur proposer un encadrement supérieur si besoin. Même dans une Académie sélective comme Blackwell, l’appel de la fin de semaine était bien trop irrésistible. Difficile de les en blâmer. Malheureusement, ce n’était pas le cas de Teddy. Pour avoir la conscience tranquille, je lui avais promis de le laisser travailler en paix. Ou tout du moins se reposer. Car je savais que si nous nous retrouvions, nous passerions la soirée devant la télévision, raconterions des blagues jusqu’à pas d’heure, etc. Cette résolution fut de courte durée puisque je reçu un texto de sa part. Apparemment, tout ne se passait pas comme nous l’avions imaginé et il avait besoin de moi. Je fronçais les sourcils. Une de nos étudiantes dormait chez lui. Pris de court, plusieurs scénarios plus invraisemblables les uns que les autres défilèrent dans mon esprit. Dire qu’il m’aurait suffi de lire l’intégralité du SMS d’une traite pour m’éviter une paranoïa complètement à côté de la plaque. Apparemment, Ophelia avait offert d’héberger la demoiselle. Une belle action de sa part. Je me souvenais de la fois où je l’avais malencontreusement bousculé. Ses dessins m’avaient donné la chair de poule mais elle avait refusé de s’ouvrir à moi. Je n’avais pas osé insister, de peur de faire plus de mal que de bien. Mais je n’avais pas manqué d’en notifier la psychologue du campus. Peut-être était-ce l’un des moteurs qui l’avait poussé à lui ouvrir sa porte temporairement.

Bien sûr que j’allais le rejoindre. C’était une évidence. J’étais prêt à tout pour ce gars. Chose que je m’empressais de lui rappeler en une poignée de mots. J’avais juste besoin de préparer des bagages. Non, pas ma brosse à dent et de quoi me changer. Je n’avais pas songé à rester dormir sur le coup car j’étais bien plus préoccupé par l’état psychologique de Kate Marsh. Dans un sac qui ferait presque rougir le Père noël, j’y déposais films divers et variés mais aussi les trois/quatre jeux de sociétés qui traînaient dans un placard. Je me creusais la tête avant d’y ajouter deux paquets de pop-corn et autres gourmandises. À croire que je m’apprêtais à chouchouter une gamine de moins de dix ans. Je ne savais pas trop comment m’y prendre alors je visais large ! Au pire, c’était l’attention qui comptait.

Ainsi paré, j’enfilais un sweat-shirt gris clair à capuche par-dessus mon t-shirt pourpre et m’engouffrais à l’extérieur. Il pleuvait des cordes. Heureusement que ma voiture était garée non loin pour m’éviter une saucée qui ferait couler le Titanic ! Les deux colocataires n’habitaient qu’à une dizaine de minutes de chez moi, quinze avec la visibilité diminuée actuelle, mais le trajet me parut interminable. Teddy m’avait confié les clefs de son appartement seulement deux jours auparavant. Un grand pas en avant selon certains, bien que j’ignorais ce que cela représentait exactement pour lui. Nous étions officiellement ensemble depuis seulement une semaine. Avait-il conféré à son geste toute une symbolique ou était-ce purement naturel ? Peu importe, je lui avais bien entendu donné le double des miennes. Allions-nous trop vite en besogne ? Tout dépendait du point de vue. Après tout, nous n’avions rien fait de plus intime que de s’endormir l’un contre l’autre avec nos sous-vêtements. Et ça me convenait parfaitement. Je voulais savourer tout contact physique avec lui.

Je rentrais discrètement dans la pièce principale, craignant d’interrompre une scène où je n’aurais pas ma place. J’avais tort. Mon regard se posa sur un Teddy assez nerveux, seul, debout au milieu du salon. Est-ce que l’adolescente était arrivée ? Dans le doute, j’en profitais pour poser mon sac sur un fauteuil et m’élançais vers lui avec un sourire aux lèvres. Alors que je comptais lui demander ce qu’il en était, je ne pus m’empêcher de le serrer contre moi et de l’embrasser. C’était comme si nous ne nous étions pas vus depuis une éternité. Je détestais le voir si anxieux. Je lui proposais donc le meilleur remède que je connaissais. Nous fûmes coupés par l’apparition soudaine de Kate qui débarquait d’une chambre en riant. Par instinct, je fis un bond en arrière. J’étais écarlate. Embarrassé. Bien joué Elijah ! Nous ne nous étions jamais affichés devant quiconque en tant que couple. Encore moins bécotés face à l’une de nos étudiantes ! Comment étais-je supposé réagir ? Je tentais de reprendre contenance tout en m’éclaircissant la gorge. La gêne décorait mon visage. Que pouvait bien penser mon petit-copain actuellement ?

- Hum. Eh ! Bonsoir mademoiselle Marsh. Teddy m’a informé que vous résidiez ici et…

Je m’interrompis. Je sonnais de façon tellement formelle que c’était presque comique. Je grimaçais avant de reprendre en la tutoyant. Plus simple pour instaurer une ambiance détendue. Chose difficile lorsque vous étiez à deux doigts de mourir de honte.

- Bref, pour répondre à ta question j’ai ramené des provisions qui, j’espère, devraient te plaire. Tu n’as rien contre le pop-corn rassure-moi ?

Oui, le renfort était déjà en train de défaillir mais je reprenais petit à petit le contrôle de la situation. Je repris mon sac et en montrait le contenu avec enthousiasme. Même trop peut-être. Je devais ressembler à un grand-frère ou à un père qui propose tout ce qui lui passe par la tête pour faire plaisir à un enfant.

- Ce n’est pas grand-chose mais… Combiné avec vos idées je pense qu’on a de quoi rigoler jusqu’à demain, annonçais-je avant de me reprendre en vitesse. Non pas qu’on le fera car il y a cours demain et que…

Je lançais un regard à l’interprète avant de me taire. Pitié, bâillonnez-moi ! Je regrettais de n’avoir jamais eu de petite sœur pour savoir comment m’y prendre. Remarquez, il n’était pas impossible que mon comportement les amuse. Je me sentais tellement… Non-Elijah ! À tous les coups Teddy regrettait d’ores et déjà de m’avoir invité. Il devait s’attendre au type habituel, sûr de lui.
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Jeu 20 Sep - 23:17
Teddy Abolick
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Teddy Abolick
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Ardoise (dortoirs):
Je restais un instant avec Kate. Je savais pas trop où me mettre, mais visiblement on était aussi gêné l’un que l’autre. C’était assez amusant, mais ça ne nous aidait pas non plus. Pourtant, j’avais plutôt l’habitude d’accueillir du monde à la maison. Ca faisait toujours râler Ophelia d’ailleurs. Mais j’étais incapable de dire non. C’est peut-être parce que Kate avait été invitée par Ophelia que ça me faisait bizarre en fait. Pour une fois, on avait une invitée qui avait été approuvée par ma colocataire. Quoique, je crois que ce qui me mettait dans tous mes états, c’était surtout le fait qu’il s’agisse d’une de nos élèves, qu’elle était jeune, que je la connaissais pas trop, mais je savais qu’elle avait besoin de ne pas être seule en ce moment.

Dans tous les cas, cette gosse était adorable. Ca me faisait bizarre de me faire appeler Monsieur Scott. Je crois que je m’y ferais jamais. Même la plupart de mes élèves m’appelaient par mon prénom. Cependant, sur le coup, je ne corrigeais pas la jeune fille. Personnellement, je n’aimais qu’on me coupe quand je parle, surtout quand je suis stressé ou quoi, ça me perturbe totalement. Kate m’avoua qu’elle était stressée, ce qui me fit sourire.

- Haha, t’es pas la seule, mais t’inquiète, c’est juste le temps de s’y faire ! D’ailleurs tu peux m’appeler Teddy et me tutoyer hein ! La plupart des étudiants le font déjà, je suis plus à ça près !


Je lui fit un clin d’oeil en riant un peu avant de la laisser s’installer. Je n’allais pas rester là à la regarder défaire ses affaires sans rien dire. Ce serait trop bizarre. Je ne savais pas si Kate allait vraiment suivre mon conseil et m’appeler par mon prénom. Mais, elle faisait comme elle voulait, tant qu’elle se sentait chez elle ici, c’est tout ce que je demandais. Je me retrouvais alors dans le salon. Et je vous avoue que je savais pas trop ce que je fichais, planté là. C’est bien. Je voulais laisser un peu d’espace à Kate, mais j’avais pas du tout réfléchi à ce que je pourrais faire en attendant.

J’avais un peu la tête ailleurs, tendu par cette situation inhabituelle, jusqu’à ce qu’un Elijah sauvage, sorti de nulle part se jette dans mes bras. Je n’avais même pas entendu la porte d’entrée s’ouvrir et je ne l’avais pas non plus vu rentrer dans la pièce. Je sors avec un ninja les gars. Eliruto. En plus ils sont blond tous les deux. Ca peut pas être une coïncidence. Bref, très de bêtises. J’étais super content qu’il soit là. Je me laissais aller dans ses bras et répondit à son baiser passionné. C’était à croire qu’on s’était pas vu depuis des années, alors que ça devait faire, quoi, quelques heures à tout casser. Mais c’était tellement adorable, comment ne pas se laisser emporter ?

Dans les bras d’Elijah, j’étais tout de suite plus détendu. Je passai mes mains dans son dos, savourant tout simplement ce moment. Mon cerveau avait été totalement déconnecté, comme à chaque fois qu’il était là d’ailleurs. J’avais totalement oublié que Kate était dans la pièce d’à côté et qu’elle risquait de venir à n’importe quel moment. Je n’avais même pas eu le temps de la prévenir qu’Elijah allait venir. J’y avais pensé, mais j’étais tellement stressé que j’avais oublié. Ca fait beaucoup d’oublis tout ça, je sais. Et j’aurais peut-être dû réfléchir avant de me laisser avoir aussi facilement par Elijah. Kate ne tarda pas à revenir en voulant me parler et en riant. La pauvre, elle se permettait de s’amuser et elle allait tombé sur ça quoi. Immédiatement, presque d’un accord commun, nous nous décollâmes l’un de l’autre.

Je crois que je n’avais vu Elijah dans un état pareil. Il avait l’air super embarrassé, alors que de mon côté, j’étais plus amusé en fait. C’est vrai que jusque là, on s’était jamais affiché de la sorte. Mais de mon côté je n’avais considéré cette relation secrète non plus. Puis je vous avoue que maintenant qu’il était là, je n’avais pas l’impression d’avoir de raison d’être tendu. A croire que ce baiser nous avait fait échanger nos positions. D’habitude, c’était moi celui qui était super gêné et Eli qui était confiant. Je ne devrais peut-être pas penser ça. Mais je trouvais qu’Elijah gêné était super mignon.

Je le regardais saluer Kate et s’agiter dans tous les sens avec un sourire en coin. Je m’impressionnais d’être aussi calme. Elijah attrapa son sac pour l’ouvrir et nous montrer son contenu. Il avait prit beaucoup de choses ma parole, je ne lui en avais pas demandé tant. Je m’approchais de lui alors qu’il peinait à finir sa phrase.

- T’avais si peur qu’on s’ennuie ? Mais avant les pop corns, ce serait pas mal qu’on mange quelque chose de plus… Consistant et sain non ?

Après tout, c’était bientôt l’heure du dîner. Avant de passer à une éventuelle soirée pop corn, jeu ou film, autant manger. Et je dis pas seulement ça parce que je savais que dans approximativement une heure, voir moins, j’aurais affreusement faim.

- T’as faim Kate ? Ophelia à fait des courses avant de partir. Je crois qu’elle n’avait pas confiance en ma capacité à te cuisiner de bonnes choses. Et elle a totalement raison, mais c’est un peu pour ça aussi que je t’ai fait venir Eli.

Je lui adressai un clin d’oeil en riant. Puis guidai tout le monde vers la cuisine, une main posée dans le dos d’Elijah. Je le lâchais pour ouvrir la porte du frigo. Ouh ! Ophelia n’avait vraiment pas lésiné sur les légumes. Elle ne voulait vraiment pas que ça se finisse en pizza ou en chinois toute la semaine hein ?

- Hmm… Ouais en vrai je sais pas ce qu’on pourrait faire… Oh merde…


Je me tournais vers mes deux interlocuteurs, embarrassé. Je passais une main dans mes cheveux avant de leur expliquer :

- Je viens de me rappeler, j’ai totalement zappé, j’ai un enregistrement à faire pour mon cours de demain… Je peux vous laisser vous charger du repas ? Je suis désolé, ça fait pas super classe pour un hôte, mais d’un sens, c’est pas plus mal, je risquerai pas de nous empoisonner ou faire brûler l’appartement… De toute façon vous fait comme chez vous hein ?

Je souris, tapotai amicalement l’épaule de Kate avant de m’approcher d’Elijah. Je me mis sur la pointe des pieds pour l’embrasser sur la joue et en profitai pour lui glisser à l’oreille :

- Merci d’être là.

Je les laissais alors se débrouiller avec le dîner, égoïstement. Je m’en voulais de les abandonner comme ça. Mais il fallait que je fasse cet enregistrement, sinon mes élèves n’aurait rien sur coin bosser demain et ça foutrait mon cours en l’air. En plus mon cours était à huit heure, donc je pouvais pas me dire que je le ferais juste avant. J’allais récupérer du matériel dans ma chambre avant d’aller m’installer dans le salon au piano. Oui, ma chambre était grande, mais pas assez pour accueillir un piano. Et je crois qu’Ophelia aimait bien voir cet instrument dans le salon. C’est vrai que ça donnait toujours un côté classe à un pièce que d’avoir un piano. Une fois mon matériel en place, je m’installais derrière le clavier et me mis à jouer. Il ne s’agissait pas d’un hit ou d’une reprise de quoique ce soit, mais d’une composition originale. J’avais passé la semaine à travailler dessus, juste pour que mes élèves puisse analyser quelque chose de nouveau et qui serait en relation avec tout ce qu’on a étudier jusque là. Et puis pourquoi passer des heures à chercher un thème qui pourrait coller quand on pouvait en composer hein ? Bon, ce serait pas la prochaine BO d’un film à succès, mais il me semblait que c’était plutôt écoutable mon affaire.
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Lun 24 Sep - 23:03
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A new home feat. Teddy & Elijah
En finissant ma question, je levai les yeux vers le canapé. Mes yeux s'écarquillèrent en une fraction de seconde quand je réalisai que mon hôte n'était pas seul. Je ne pus empêcher mes joues de rosir face à une scène si personnelle. C'était sot de ma part, je n'avais pas envie de les mettre mal à l'aise mais ma pudeur légendaire en avait décidé autrement. Je secouai la tête pour retrouver le fil de ma pensée initiale et reposai mes yeux sur les deux professeurs.

Oui, c'était évident que j'avais gâché leur moment... Bravo Kate. Ils voulaient sûrement passer une agréable soirée entre amoureux, dans le romantisme le plus doux, lovés l'un contre l'autre. Et à présent, ils étaient chacun aux extrémités opposées du canapé. Mr. Holtz, mon professeur de cinéma me fixait, l'air à la fois terrifié et extrêmement embarrassé, quant à Mr. Scott, il regardait ailleurs, rougissant mais un sourire amusé en coin. Néanmoins, ce fut le tourtereau le plus gêné qui prit la parole.

- Hum. Eh ! Bonsoir mademoiselle Marsh. Teddy m’a informé que vous résidiez ici et…

Je fus plutôt surprise du ton qu'il employa en s'adressant à moi. J'avais l'habitude de le voir toujours très détendu et relaxé quand ils faisaient ses cours et répondaient à nos questions. Bien que c'était une situation plus qu’embarrassante, je ne m'attendais pas à cette formulation si... formelle. J'en étais presque amusée et ça suffit à apaiser un peu mes tensions.

Je pense qu'il se rendit compte qu'il sonnait beaucoup trop formel car il me demanda ensuite en me tutoyant si j'aimais bien les pop-corn. J'étais contente qu'il se détende quelque peu à son tour. Je lui répondis d'un simple hochement de tête et d'un sourire. Le voyant se précipiter sur son sac et l'ouvrir avec tant d'enthousiasme, je me dis qu'il avait définitivement retrouvé ses moyens. Il nous montra son contenu et je n'en croyais pas mes yeux.

Je pensais qu'on allait simplement regarder un film et ça m'aurait parfaitement convenu et fait plaisir. Ce qui était en train de se passer était déjà une bénédiction pour moi. Mais là, c'était... inimaginable. Il y avait des paquets de pop-corn, des confiseries, des jeux de société familiaux, des films de tous les genres, des Disney. Ça m'a touché au plus profond de mon être. Quelqu'un qui ne me connaissait que comme l'étudiante réservée qui osait à peine lever la main en cours m'avait préparé tout cela... C'était tant d'attention, de soin et de générosité qui se dégageaient de ce sac que j'en avais les larmes aux yeux. Je me retins pourtant de les faire couler. Pas question que l'atmosphère s'assombrisse à cause de moi. J'entendis à peine ce qu'il me dit ensuite.

- Ce n’est pas grand-chose mais… Combiné avec vos idées je pense qu’on a de quoi rigoler jusqu’à demain. Non pas qu’on le fera car il y a cours demain et que…

Je l’interrompis en me précipitant sur lui pour l'étreindre. La voix tremblante, je lui déclarai :

"Merci... merci infiniment Mr. Holtz. Vous ne vous rendez pas compte à quel point votre geste m'émeut. Et je... je suis navrée de vous avoir interrompu en entrant dans le salon et d'avoir réagi aussi bêtement... Merci, merci, merci..."

L'étau de pudeur qui retenait mes larmes s'effondra. Ces personnes, inconnues il y a seulement quelques heures, m'avait redonné la joie de vivre. C'était une sensation si extraordinaire. Etre avec eux était si apaisant, c'était comme si leur bienveillance et leur attention envers moi n'avaient pas de limites.

Mr. Scott, enfin Teddy, devait enregistrer quelque chose pour son cours de demain alors je serai chargée de préparer le dîner en compagnie de Mr. Holtz. Quand je le vis embrasser délicatement son bien aimé sur la joue, je me dis que ces deux-là s'étaient vraiment bien trouvés. Ils étaient adorables ensemble et une aura d'un amour sincère et radieux semblait les entourait.

Je leur laissai ce moment d'intimité en dirigeant vers la cuisinant, trottinant comme Blanche-Neige le ferait accompagnée de ses petits oiseaux chantants. Agilement, j'enfilai un tablier saumon, nouai le nœud autour de ma taille et commençai à couper les légumes que Mr. Scott nous avait mis à disposition. Je n'avais pas encore une idée précise de que nous allions cuisiner mais j'étais sûre que cette collaboration ferai des merveilles.
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Mar 25 Sep - 14:22
Elijah Holtz
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Désormais à distance respectable de Teddy, j’essayais de reprendre mes esprits alors que la gêne m’assaillait. Et je n’étais pas le seul dans ce cas de figure puisque Kate Marsh était probablement aussi rouge que moi à l’instant présent. Voir qu’elle n’affichait pas une mine dégoûtée me mit du baume au cœur. C’était une crainte tenace depuis que je m’étais mis en couple avec le garçon. Tellement de violence (physique et/ou verbale voire symbolique) est commise au nom de la « différence » que c’en était terrifiant. J’avais espoir qu’avec le temps je me sentirais plus libre de me comporter naturellement en public. Je m’étais confronté à bien pire que ça, mais les insultes de mon père à l’égard de la communauté LGBT devaient être encore bien ancrées pour que je ne sois pas à l’aise de la sorte. Mon partenaire ne semblait pas se poser autant de questions. Il se contentait de vivre selon l’instant, se laissant bercer par le flot. Quand j’indiquais qu’il me fallait travailler sur ma nervosité ce n’était pas une blague. Cela faisait-il de moi un paranoïaque à peine refoulé ? En tous les cas, ma première prise de parole fut un désastre que j’interrompis à la première occasion. Ce n’était pas si difficile d’être cool ! Cela ne m’avait jamais posé de problème auparavant. J’enchaînais. J’avais besoin d’occuper mes mains, de bouger, afin de me redonner un coup de fouet et passer à autre chose. Heureusement, je songeais à mon sac dont je leur fis découvrir le contenu. Un peu plu et j’aurais demandé à Kate de venir s’asseoir sur mes genoux pour découvrir ses « cadeaux ». Je jetais un regard en coin au musicien. Il me sembla percevoir un sourire amusé. Attendri ? Les deux peut-être. Ou bien tout simplement moqueur. Difficile à déterminer pour être franc.

Je fus tiré de mes pensées lorsque l’on vint m’étreindre par surprise. Ce ne pouvait être Teddy. Heureusement, je n’avais pas bondi en l’air cette fois bien qu’il me fallut une poignée de secondes pour comprendre ce qui m’arrivait. L’adolescente était venue se blottir contre moi dans un geste de remerciement. J’aboutissais à la conclusion qu’elle n’était pas habituée à ce type d’intention, ce qui me fit de la peine. Du peu que je la connaissais, c’était une gosse adorable qui ne demandait qu’à être aimée et chérie. Le peu de tension qui subsistait encore dans mon corps se dissipa, mes muscles se décontractant totalement alors que je passais mes bras autour d’elle pour la réconforter. Une de mes mains vint délicatement caresser ses cheveux.

- C’est ça. Laisse-toi aller. Ça ne sert à rien d’étouffer ce que tu ressens, lui soufflais-je d’un timbre apaisant. Et ne sois pas désolée. J’ai été pris de court, mais c’est mon problème pas le tien. C’est moi qui devrais m’excuser. Sache que je suis ravi que tu sois avec nous. Tu peux toujours compter sur moi tu te souviens ?

Je posais ma joue contre son crâne, la gardant au chaud dans mon étreinte tel un cocon protecteur. Le brun avait quitté mon champ de vision. Impossible d’évaluer sa réaction à cet instant de tendresse soudain. Je m’attendais presque à l’entendre se moucher bruyamment avant de s’éponger les joues. Je retirais ma main de la chevelure de la fille pour lui faire signe de nous rejoindre. Un câlin collectif était ce dont avait besoin Kate. Se sentir entourée et épaulée était primordial pour son bien-être. Le silence s’était installé dans la pièce tandis que mes paupières étaient closes. Sans crier gare je lâchais d’un ton amusé, bien des minutes après que le sujet ait été abordé :

- Comme si ça te dérangeait de ne manger que des cochonneries d’habitude.

Je pouffais puis vint leur déposer un bisou express à chacun avant de nous séparer lentement dans la bonne humeur. Le débat autour du repas était ainsi relancé. De l’affection et un ventre plein. Programme idéal pour être fin prêt à se mettre la pâtée aux jeux de société ! Le professeur de musique se dirigea vers la cuisine, me lançant une boutade au passage. Ma présence ici avait soi-disant été motivée par mes talents culinaires. Je me tournais vers Kate et lâchais :

- Les hommes. Tellement sournois ! Ils ne pensent qu’à nous exploiter !

J’éclatais de rire avant de lui essuyer une dernière larme à l’aide de mon pouce. Teddy choisit cet instant pour se remémorer de la mission qu’il devait accomplir pour son cours du lendemain. Des fois, je regrettais que les Rappeltout n’existent pas réellement. Quoique je n’étais pas convaincu de leur utilité. Si encore ils dévoilaient ce qui nous avait échappé… En soi, ce n’était plus un problème désormais. J’étais on ne peut plus zen et apte à faire la conversation tranquillement sans avoir envie de me cacher derrière le premier coussin chien me passant sous la main. Comme pour se faire pardonner, il se hissa sur la pointe des pieds pour déposer ses lèvres sur ma joue.

- Tu peux me remercier oui ! Tu ne perds rien pour attendre ! Lâcheur !


Je fis mine de le poursuivre dans l’appartement tout en ricanant. Un vrai clown. J’étais définitivement redevenu moi-même, ce qui devait paraître à mille lieux de notre premier échange de la soirée avec Kate. Aux côtés de cette dernière, j’inspectais ce qui était à notre disposition que ce soit dans le frigo ou dans les quelques placards au-dessus de nous. Plusieurs idées me vinrent en tête mais je ne parvenais pas à me décider. J’allais laisser le choix à ma camarade cuisinière.

- Comme tu es la reine de la soirée… À moins que tu ais des suggestions, voici les miennes. Simple ratatouille faite maison accompagnée d’œufs au plat, des flans à la courgette et à la truite fumée ou des spaghettis à l’aubergine avec une sauce tomate et au poivron. Entre-autres. Qu’est-ce que tes papilles ont à répondre à ça ?

Je lui adressais un large sourire, puis entendit des notes de piano provenant du salon. J’écarquillais les yeux et dit à voix basse :

- Attention le maître est à l’œuvre !


Je rigolais. Je le taquinais même en son absence. Quel pro ! J’avais déjà mon idée pour le dessert. Il ne fallait pas que ce soit trop lourd au vu de toutes les sucreries que j’avais ramené. J’enfilai le second tablier disponible, me demandant s’ils avaient déjà été utilisé en parallèle. Ophelia d’accord, mais accompagnée de Teddy ? Le doute était tenace. Une demi-heure plus tard, une odeur délicieuse embaumait l’appartement alors que nous nous affairions dans la préparation. Quand tout fut prêt si ce n’est le dessert, je demandais poliment à Kate de dresser la table pendant que je m’attaquais à la dernière ligne droite. Ce ne serait pas à en tomber à la renverse, mais c’était ma petite surprise.
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Mar 25 Sep - 22:04
Teddy Abolick
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Ouh ! Je ne m’attendais pas à autant d’émotion d’un coup ! On passait de cette scène super gênante à une scène des plus adorables. En voyant tout ce qu’il avait ramené, Kate avait littéralement sauté dans les bras d’Elijah, en larmes ou presque. Le blond la serra volontiers contre lui avec quelques paroles rassurante. C’était tellement adorable comme tableau. Vous abusez les gars, j’allais finir par me mettre à pleurer aussi si vous continuez comme ça. Je les regardais, attendrit par la scène. Cette soirée promettait d’être assez unique en son genre et loin de ce que j’avais imaginé. J’avais vraiment bien fait d’inviter Elijah. D’ailleurs, ce dernier m’invita d’un geste à rejoindre leur étreinte et je ne me fis pas prier.

Kate ne pouvait se sentir que bien entourée ce soir. Mais évidemment tout le monde était calme et il fallait que je sorte n’importe quoi, le truc qui briserai bien l’ambiance quoi. Heureusement, Elijah était habitué à force et n’hésita pas à répliquer avec humour. Il avait un point là. J’étais un peu le roi de la malbouffe. C’était un miracle que je sois pas plus gros d’ailleurs. Elijah ne profita pour mettre fin à notre câlin de groupe, distribuant des bisous à tout le monde. J’avais grimacé à Eli en guise de réponse avant de proposer qu’on se fasse un vrai dîner. Enfin… qu’ils nous fasse un vrai dîner, parce que j’avais un enregistrement à faire. Puis de toute façon, ce n’était pas mes talents en cuisines qui allaient leur manquer. C’était peut-être même mieux que je me tienne loin et ne ruine pas tout derrière eux.

Je me sentais un peu coupable de les laisser tout faire. Alors qu’on était chez moi quoi. Mais je savais que ça ne les dérangerait pas. Enfin, ça ne dérangerait pas Elijah tout du moins, malgré ce qu’il disait. Ce dernier se mit même à me traiter de lâcheur en faisant mine de me courser. Jouant le jeu, je me mis à courir pour lui échapper et tournai la tête vers lui en tirant la langue. Pire que des gosses. En fait ce n’était pas nou allions nous occuper de Kate, mais plutôt le contraire, la pauvre. Mais je crois que pour le moment, elle n’en avait pas encore trop marre de nous. Et tant mieux, parce qu’elle risquait d’être là pour quelques jours alors, autant qu’elle s’y fasse.

Je ne perdit pas davantage de temps et me mis au travail. Je pouvais entendre Kate et Eli dans la cuisine. Mais ça va à priori, ils étaient assez loin, on ne les entendrait pas sur mon enregistrement. Et heureusement parce que sinon il me faudrait recommencer et je ne savais pas trop quand je pourrais le faire. M’installer, enregistrer le morceau, ranger le matériel, tout passer sur l’ordinateur pour vérifier que tout allait bien dû me prendre une petite demi-heure. Et je vous avoue que je n’avais aucune idée de combien de temps Kate et Eli allaient mettre pour le repas. Quand je vous dit que je suis nul en cuisine, ce n’est pas une blague hein !

J’allais les rejoindre sans trop savoir ce que j’allais faire. On aurait été que tous les deux, je serais allé embêter Elijah sans hésiter, mais je ne voulais pas que Kate se sente de trop ou quoi alors, je me contentais d’entrer dans la cuisine et de lancer un :

- Ca va ? Vous vous ne sortez ? Je suis venu ruiner vos efforts, juste au cas où !

Je me mis à rire bêtement, mais rigolez pas trop non plus hein. Il était possible que le repas se mettre à brûler instantanément juste parce que j’avais mis les pieds dans cette cuisine hein ?!

- Est-ce qu’il a un moyen que je file un coup de main ? Genre je peux… Oh ok, la table est déjà mise… Sérieusement les gars… Je me sens inutile maintenant…


Je les regardais tour à tour avec un air boudeur. En même temps en une demi-heure, évidemment qu’ils avaient eu le temps de tout faire. Tu pensais à quoi Teddy ? Heureusement qu’ils n’avaient pas compté sur moi. Maintenant je n’aurais pu qu’à leur prouver pendant le restant de cette soirée que je n’étais pas si inutile que ça. Ou tout du moins essayer.
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Sam 29 Sep - 21:05
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A new home feat. Teddy & Elijah
Peu de temps après mon entrée dans la cuisine, Mr. Holtz me rejoignit. Voyant que j'avais déjà commencé à découper les légumes, il me fit part de ses suggestions pour le dîner que l'on s'apprêtait à préparer. Ses idées semblaient sortir de l'imagination d'un grand chef. J'étais réellement impressionnée. Ces plats m'avaient l'air non seulement élaborés mais aussi excellents; et ce simplement grâce à sa façon de les présenter. Je n'aurais pas pensé à associer tous ces aliments, je n'ai jamais été très créative en cuisine. Avec un grand sourire, je lui répondis :

"Mais tes idées sont absolument géniales, mes papilles seraient sans nul doute extatiques de goûter à ces mets raffinés !"

J'avais terminé ma phrase en forçant un accent snob et sans m'en rendre compte sur le moment, je l'avais tutoyé. Je n'en revenais pas. Je devais être vraiment à l'aise avec lui pour le tutoyer naturellement sans même y avoir pensé. Il sembla flatté par mes compliments teintés de ce ton typique de cliente de restaurant étoilé. Notre échange fut interrompu par de douces notes de musique qui s'envolaient dans l'appartement et venaient nous caresser les tympans. C'était une mélodie très agréable si bien que je me retrouvais à balancer paisiblement ma tête au rythme de la musique.

- Attention le maître est à l’œuvre !


C'était Mr...non, Elijah. Je l’appellerai Elijah à présent. Il m'avait chuchoté ça, les yeux écarquillés, sûrement conquis par le talent de son bien-aimé. Leur relation était vraiment unique en son genre. La douceur, la tendresse, la complicité, l'amour inconditionnel. Je ne les connaissais pas depuis longtemps et pourtant, j'étais certaine que c'était des gens profondément bons. Ils me l'avaient déjà démontré  si intensément en aussi peu de temps. Je ne pouvais m'empêcher sourire en pensant à tout ça et je parle d'un sourire authentique, témoin de mon apaisement, du bonheur que je ressentais d'être là avec ces deux personnes qui ont dispersé les ténèbres dans lesquels j'étais prisonnière depuis ce qui me semblait être une éternité. Simplement avec la lumière de leur bienveillance.

Elijah me tira de mes pensées en m'indiquant gentiment qu'on avait du pain sur la planche et qu'il ne fallait pas traîner. Sans perdre une minute de plus, je m'affairai au découpage des légumes. De son côté, il s'occupait de la confection des sauces et de la cuisson des pâtes. Et comme je l'avais présumé, il s’exécutait comme un talentueux chef cuisinier maîtrisant parfaitement les dosages, les arômes et la gestuelle appropriée. En une quinzaine de minutes, nous avions déjà terminé l'entrée et le plat.

J'avais la sensation qu'il manquait quelque chose... mais oui ! Suis-je bête ? Nous avions oublié le dessert. Alors que j'ouvrais le réfrigérateur pour trouver de quoi réaliser ce dernier élément primordial d'un bon repas, il m'arrêta et me demanda poliment d'aller dresser la table. D'abord étonnée, je compris ensuite ce qu'il avait derrière la tête. Sans plus de réponse qu'un sourire malicieux et un hochement de tête, je me retournai, me pourvus du nombre exact d'assiettes, couverts et verres puis dressai la table. C'était beaucoup trop simple à mon goût et je voulais m'investir. Ce serait un maigre remerciement mais... il fallait qu'on mange sur une table digne de ce nom ! Digne d'eux. Je retournai dans la cuisine et commençai à imaginer la parfaite table. Quels éléments allaient la rendre si spéciale ?

Je m'emparai d'abord de plats, puis de serviettes, et non, je n'avais pas du tout oublié ces éléments, plus essentiels que décoratifs d'ailleurs. Le temps m'était compté. Elijah était concentré sur son dessert surprise quant à Mr. Sco...Teddy. Quant à Teddy, il devait toujours travailler sur son enregistrement car les notes de musique continuaient de danser dans l'appartement. En fouillant plus ou moins discrètement dans la cuisine, je parvins à trouver les futures pièces maîtresses de ma table : des bougies parfumées à la lavande, une élégante carafe en cristal et deux napperons en dentelle qui étaient fascinants tant les détails de leur composition étaient élaborés.

Voilà, j'avais tout disposé sur la table. Je ne voudrais pas me vanter mais c'était plutôt pas mal pour une première fois. Les arts de la table m'avaient toujours captivée. Je me souviens notamment des somptueuses tables de Noël que ma mère dressait pour les dîners de famille. En me replongeant dans mes souvenirs d'enfance, j'eus un léger pincement au cœur. Tout ça paraissait si lointain maintenant. Ça suffit Kate, cesse de te morfondre... et il faut que j'arrête de me parler à moi-même. Je devrais plutôt aller voir si Elijah a terminé.

Dans l'espoir d'apercevoir en avant-première ce que nous avait concocté mon professeur de cinéma, mes pas se firent plus légers. Mais c'était peine perdue. A peine étais-je entrée dans la cuisine qu'Elijah abattit une cloche opaque sur ce qui m'avait semblé être un gâteau. Les effluves qui s'étaient propagé dans la cuisine étaient délicieuses et laissaient présager un dessert d'autant plus savoureux. Teddy pénétra dans la cuisine peu de temps après moi.

- Est-ce qu’il a un moyen que je file un coup de main ? Genre je peux… Oh ok, la table est déjà mise… Sérieusement les gars… Je me sens inutile maintenant…

En voyant ses traits se détendre, je sus tout de suite qu'il avait été, comme moi, hypnotisé par ces divines senteurs...
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Sam 6 Oct - 15:20
Elijah Holtz
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Avec Kate, nous ne chômions pas pour préparer un festin de roi. Au vu de son accueil très chaleureux à mes propositions, nous décidions finalement de concocter une entrée en plus du plat principal. Pour le premier, nous options donc pour des petits flans aux courgettes et à la truite fumée. Ne voulant pas laisser de restes, j’en fini une quatrième portion pour le gourmand de la soirée ou même pour Ophelia si cela la tentait à son retour demain. Huile d’olive, ciboulette, assaisonnement… Et le tour était joué. L’aide de l’adolescente était précieuse et me fit gagner plusieurs minutes. Une équipe du tonnerre ! 25 minutes de cuisson seraient nécessaires. En attendant, nous entamions le plat principal : les spaghettis à l’aubergine. Poivron, oignon, tomates, ail, basilic… Que d’ingrédients pour conférer un goût recherché et nuancé à ce qui aurait pu être on ne peut plus banal. J’adorais cuisiner, ça ne datait pas d’hier. Mais depuis que j’étais totalement indépendant, je m’étais constitué un livre de recettes plutôt conséquent. Heureusement, j’en maîtrisais certaines de mémoire. Pas qu’elles étaient non plus d’une complexité sans nom. Cependant, j’étais ravi à l’idée de faire plaisir aux deux personnes sous ce toit. Elles méritaient d’être soignées ! J’en profitais pour donner des conseils à la jeune fille au cas où elle serait un jour tentée de reproduire mes gestes. Nous éclations de rire lorsque je renversais une sauce dans l’évier par maladresse. Après m’avoir maudit pour ma stupidité, je la refis. Heureusement qu’elle était simple. Il était extrêmement rare que je ne commette pas de boulette lors de la phase de préparation. Je mettrais à chauffer plus tard.

Par moment, je me surprenais à chantonner en allemand comme par réflexe. Je m’interrompis afin de demander poliment à Kate de dresser la table le temps de mettre au point le dessert mystère. Les minutes défilèrent et, lorsque je me retournais enfin, je vis que celle-ci était présentée avec élégance. Un très bon travail. Je l’applaudis avec enthousiasme pour saluer son effort. La touche féminine sans doute. Je fouillais le tiroir pour trouver de quoi allumer les bougies qu’elle avait disposé lorsque Teddy surgit de la pièce voisine sans crier gare. Je n’avais même pas fait attention que la musique s’était arrêtée. Le son du four qui retentit indiqua que l’entrée était prête. Il arrivait pile au bon moment. Il devait avoir un sixième sens, le flair pour déterminer quand le manger était prêt ! Après avoir lâcher une blague, il remarqua que son aide était… Eh bien dispensable puisqu’il n’y avait plus rien à faire. Si ce n’est…

- Mais non, tu es essentiel babe !


Je lui passais les allumettes en espérant qu’il ne se brûle pas. Sait-on jamais. Au moins, il pouvait nous aider même si ce n’était pas grand-chose. J’étais triste de le voir vexé, comme blessé dans sa fierté. Avec un large sourire, j’espérais le dérider et qu’il se laisse envoûter par les odeurs dégagées par la cuisine. Il me semblait qu’en plus, les bougies étaient parfumées. Un véritable melting pot pour l’odorat ! Pendant qu’il s’exécutait, je tirai la chaise de Kate et l’invitait à s’asseoir puis fit de même avec le musicien une fois qu’il eut terminé. J’en profitais pour lui décocher un bref bisou sur les lèvres. Parti chercher les flans, je lâchais :

- Tout s’est bien passé pour l’enregistrement ? De notre côté, je crois qu’on forme une équipe du tonnerre !

Je nous servais puis posait mes fesses à côté de l’adolescente, face à mon petit-ami. J’adorais l’observer lors des repas. Ok, ça parait louche dit comme ça, mais ses expressions faciales étaient parfois tellement divines lorsqu’il mangeait que je ne voulais pas en perdre une miette. Personne n’avait de mal à jauger son appréciation de ce qu’il avait dans la bouche. Et puis… Il était tellement chou !

- La table est une composition exclusivement signée Kate Marsh, mais nous avons décidé du menu ensemble. Je crois qu’on a vidé la moitié du frigo pour le coup, avouais-je en rigolant.

C’est vrai que nous avions fait les choses en grand. Les yeux plus gros que le ventre ? La préparation avait été un moment très complice durant lequel nous avions fait preuve d’une détente absolue. Rien à voir avec mon arrivée désastreuse. J’explicitais ce que contenait l’entrée et leur souhaitais à tous deux un bon appétit. Les plats s’enchaînaient aussi rapidement que nos estomacs se remplissaient. En toute modestie, j’étais fier de notre travail. Un point pour la team Katijah ! Je présentais le bouquet final que j’avais dissimulé sous une cloche après avoir empilé les desserts les uns sur les autres.

- Je pensais qu’un gâteau serait trop bourratif après tout ça. J’espère que vous ne serez pas déçu malgré tout ! dis-je en disposant les assiettes face à eux. Ce sont des quarkkeulchen. Ils sont généralement servis en Allemagne lors de la période de noël.

Accompagnées de confiture et/ou de compote, que j’avais aussi placé face à nous, ces crêpes se composent de quark, de pommes de terre (évidemment !), d’œufs et de farine. Je m'éclaircis la gorge avant de reprendre la parole d'un ton plutôt ému.

- Je les ai choisis tout simplement car… De façon symbolique, disons que c’est ma façon d’avouer que je suis vraiment heureux avec vous. Il y a bien longtemps que je n’ai pas participé à cette fête de fin d’année à défaut de famille. Oh et… aussi parce que vous êtes trop mignons !


J’achevais sur une note humoristique pour ne pas prendre le risque de plomber l’ambiance bien que ce n’était pas mon intention. J’étais persuadé que mes sentiments étaient partagés par ma voisine de table qui comprendrait sans aucun doute de quoi je parlais. Certes, je connaissais peu l’adolescente mais nous étions déjà sur la même longueur d’onde de façon si… organique et puissante. Probablement car nous avions connu des embûches similaires. Inutile de préciser que je ne me la représentais pas comme je me représentais Teddy. Pour la première fois depuis un bail, j’étais comme dans un cocon où, chanceux comme j’étais, j’aimais corps et âme un homme et bénéficiait de la présence d’une petite sœur adoptive. Fille adoptive ? Je levais mon verre pour mieux célébrer cette nouvelle famille.
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Dim 7 Oct - 2:14
Teddy Abolick
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Le repas était prêt, la table était mise. Il ne me restait pas grand chose à faire que de m’asseoir et attendre qu’on me serve. Et c’est con parce que je suis nul en cuisine et maladroit au possible. Mais je n’aimais pas l’idée d’avoir rien fait pour aider. Je sais pas, on était chez moi, c’était la moindre des choses que je fasse un effort pour être un bon hôte non ? Heureusement ni Kate ni Elijah ne sembla m’en vouloir. Ces deux là étaient bien trop adorable pour être vrai. Je ne méritais vraiment pas d’être entouré de personnes pareilles. J’avais beau avoir le plus pourris des karma, je pouvais m’estimer chanceux que mon chemin aie croisé celui d’Elijah et celui de Kate.

Dans tous les cas, ce repas sentait vraiment bon, j’avais aucune idée de ce qu’on allait manger, mais j’avais hâte. D’ailleurs, Elijah me rassura en me disant que j’étais essentiel. Je souris, mais j’avoue que j’avais pas bien compris en quoi je pourrais bien être essentiel. Encore il m’aurait dit que j’étais inutile, ouais. Mais essentiel… Aucune idée d’où il voulait en venir. Il avait sans doute dit ça pour ne pas que je me vexe davantage. C’était sympa de sa part. D’où le fait que je ne tentai même pas de m’opposer à ses dires. Pas la peine qu’on se dispute maintenant. Surtout pas devant Kate.

Histoire que je me rende utile, Elijah me tendis une boîte d’allumette. Sérieusement, on avait un truc aussi dangereux chez nous ? Incroyable. Ophelia avait bien dû les cacher. Plus sérieusement, je n’étais pas tant une catastrophe non plus. Je pouvais bien gérer quelques bougies. Je ne pouvais que répondre au sourire d’Elijah avant d’aller me mettre à l’oeuvre. Me connaissant, je fis très attention à ne rien brûler et ne faire tomber aucune bougie sur la table. Je pris place à table, j’eus même le droit à un rapide baiser avant qu’Eli ne fuit vers les cuisine et revienne avec le premier plat.

- Ouais, aucun problème, normalement tout est prêt pour demain. Et je vois ça que vous formez un super duo.

Je souris à mes deux invités de ce soir. Rien qu’à l’odeur je pouvais dire que ce repas allait être délicieux. J’allais encore manger plus que la norme l’aurait voulu. Heureusement, Elijah savait que j’étais un gros mangeur et il avait aussi toujours tendance à cuisiner beaucoup alors… On peut dire qu’on s’était merveilleusement bien trouvés. Les plats s’enchainèrent. Et j’avoue que ce n’est pas par manque de politesse mais j’étais trop occupé à savourer tout ça pour songer à faire la conversation. Vraiment de pire en pire cet hôte hein. Et sans que je m’en rende vraiment compte, on en était déjà au dessert. Venant d’Elijah, j’aurais dû me douter que ce serait un truc super bon, mais avec un nom totalement imprononçable.

- Sérieusement Eli, comment tu peux encore te demander si je vais être déçu…

Quand il s’agissait de manger, de base, j’étais rarement déçu, peu importe le plat. Mais si en plus ça venait de lui… Comment ne pas apprécier ? Elijah continua alors sur sa lancée en nous expliquant pourquoi il avait choisi ce dessert qui étaient en général un plat de Noël. J’échangeais un regard avec Kate. Je vous avoue, cette déclaration était adorable et je savais pas trop quoi en faire. Je lâchais un soupire.

- Elijah…


En fait, j’étais flatté qu’il nous dise ça mais… J’étais aussi triste pour sa famille. J’avais bien compris que c’était compliqué entre eux. J’avais tellement envie de le prendre dans mes bras. Mais j’étais en face de lui et je n’osais pas me lever non plus parce que… Et bien je ne voulais que Kate connaisse un autre moment de solitude. Donc à défaut d’avoir un meilleur plan, je me penchais un peu pour attraper sa main et la serrer.

- Merci…

Décidément, ça faisait beaucoup de remerciement pour ce soir. Malheureusement, je ne trouvais pas mieux à dire. Les expressions de sentiments et tout ça, c’était pas trop mon truc en général. Donc à défaut de savoir quoi répondre, autant faire simple non ? Ce serait toujours mieux que de rester bêtement à ne rien faire. Après ce petit instant émotions, nous finîmes le repas et à défaut d’avoir pu aider à tout préparer, j’étais bien déterminé à me rendre utile pour débarrasser. Pour la vaisselle, ça pourrait bien attendre un peu.

- Et maintenant on se fait quoi ? Qu’est-ce qui vous brancherait ? Il est pas encore trop tard…


Je savais qu’Elijah avait ramené plein de jeu. Je me demandais d’ailleurs d’où il les sortait. Mais bon, ce n’était pas comme si j’avais ouverts tous les placards chez lui non plus. On avait quelque jeux de sociétés ici aussi. Mais on se faisait que très rarement des parties avec Ophelia, parce que souvent ça se finissait mal ou n’importe comment.
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