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Livraison pas si express ft. Brooke Scott

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Lun 13 Aoû - 19:49
Invité
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Anonymous
Let me forget my sadness and my anger.clickFrank Bowers Ft. Brooke Scott
xxx
«I just want to sell my shit, chill, take my money and live my fucking life. You're giving me a headache, Miss Sushi! »Encore un coup d'oeil à ma liste puis à ma cargaison et j'étais paré. Je roulais doucement, ce n'était vraiment pas le moment d'avoir un contrôle de flic. J'avais une bonne commande pour une étudiante de Blackwell qui allait me valoir un bon petit paquet de fric. Déjà que je lui avais fait payer la moitié avant la livraison... je pouvais pas me permettre de lui faire un coup de pute. Enfin, pas que je lui devais quelque chose, mais il fallait rester en tout temps professionnel. Enfin, je disais ça, mais je devais avouer ne pas trop me souvenir de la tronche de ma cliente. Bon, c'était une asiate et y en a pas cinquante mille dans cette école!

Je me gare à ma place habituel du parking, regarde les alentours et ordonne à Pompidou de rester tranquille pendant ma courte absence. Y a pas grand monde à cette heure, juste un petit groupe de fumeur caché dans un coin et un skater essayant une figure sur un muret. Mais pas de miss Sushi dans les parages. Hum... ok, c'était peut-être raciste de la nommer comme ça, mais la note dans mon carnet à son propos n'était pas mieux. Kishu Ken, une race de chien japonaise. Je n'avais vraiment pas eu les idées claires quand elle avait passé sa commande. Comme dirait ce YouTuber aux multiples personnalités; "j'en ai trop pris, gros". Mais dans l'ensemble, qu'est ce qui était le plus raciste? Que je l'appelle Miss Sushi, Kishu OU qu'elle ne soit en faite pas du tout japonaise? C'était que moi je ne faisais pas vraiment de différence entre les types d'asiatiques... je pouvais blâmer ma famille pour ne pas être plus diplomate à ce sujet, mais en faite, c'était à moi de me renseigner et de faire des efforts. Je me confesse, au final, j'en avais un peu rien à foutre. De toute manière, ma cliente ne se sentira pas offensée parce que je n'allais pas chercher à faire la conversation! Juste l'échange et je me casse! Fallait jamais trop traîner près de Blackwell, les professeurs n'étaient pas cons -encore à prouver-, surtout qu'y avait toujours la poulette blonde dans les parages...

Dissimulant le paquet sous ma veste et le bloquer sous mon aisselle, je sortis de mon entre en quête de Miss Sushi. J'étais pile à l'heure. J'attendis cinq minutes et cela me suffit à devenir nerveux. C'était que ce que j'avais sous le bras, ce n'était pas rien! C'était rare que j'aie de grosse commande pour un seul et même client chez des étudiants. Peut-être que la flicaille avait passé un marché avec Miss Sushi? Nan... si c'était ça, l'asiate serait déjà venue à moi. Fallait me prendre sur le fait pour vraiment pouvoir me pincer.

Alors quoi? Une mauvaise compréhension sur le lieu? Je fouillais ma mémoire et j'étais formel. C'était à Blackwell et nulle part ailleurs. Je soupirais, me demandant si ça valait vraiment le coup d'attendre. Faut dire qu'avec des ados shootés... ce n'était pas des valeurs sûrs en matière de mémoire.

Un appareille sillonnant le ciel finit par capté mon attention. Un drone. Putain de gosse de riche. Par réflexe, je cherche du regard la personne qui dirigeait ce truc et je tombais sur... Miss Sushi! Ni une, ni deux, je me rapprochais d'elle. C'était malin d'utiliser son drone pour m'attirer à elle, en plus elle avait pu veiller à ce que rien dans les parages ne puisse nuire à notre échange.

- Hé, t'as le reste?

Je me réjouissais de toucher le reste du fric. Y avait un petit bénéfice pour moi que j'allais utiliser pour Pompidou. Il avait besoin de faire ces vaccins chez le véto et il fallait que je lui rachète un produit anti-tique. S'il reste un pécule, je me permettrais un bon repas au Two Whales Diner! Mais je n'avais pas le temps de saliver sur mon prochain repas, Miss Sushi ne me répondait pas. Elle m'ignorait même. Putain, d'ado.

- Te fous pas de moi, j'ai pas le temps pour tes crises existentielles. J'veux pas m'éterniser ici, bordel!

Je croisais les bras, réajustant discrètement le paquet que j'avais sous le bras. Je ne la lâchais pas du regard, refusant de me faire encore une fois ignorer. Elle commençait à le gonfler avec son air irrité sur la gueule. J'avais sa putain de marchandise, elle devait plutôt être contente, non!? Pfff, c'est bien une gosse de riche. A moins qu'elle n'ait pas l'autre moitié de ce qu'elle me devait? Ce serait une toute autre histoire. Je pourrais toujours lui taxer son petit joujou. Il avait l'air suffisamment sophistiqué pour bien se revendre sur le marché.
©️ 2981 12289 0
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Mar 14 Aoû - 17:12
Invité
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Anonymous
DO I LOOK LIKE I'M INTERESTED IN YOUR SHIT, JUST LEAVE ME MOPE ALONE
Frank Bowers & Brooke Scott
Après avoir bidouillé avec un agacement modéré mon drone, je range mes outils dans mon sac (juste des tourne-vis, rien d’high tech), prends ma tablette et le fait voler. Parfait, ça marche à nouveau. Non parce qu’il avait fait une sacrée chute le pauvre. Si on peut appeler une chute. C’était plus à l’horizontale et contre un mur.
C’est pas de ma faute. Je faisais voler tranquillement le drone dans la cour du campus, quand j’ai vu sur mon écran ce qu’il était en train de filmer. Warren et Max ensemble, dans une salle de cours. Ils ne faisaient que discuter, mais voir Warren baver jusqu’à ses chaussures et se dandiner devant Max ne m’a franchement pas mise dans de bonnes dispositions. Ptit salopard. Salopard beaucoup trop mignon. Aaarf. Enfin bref, après avoir eu un léger bug de colère, j’ai vite conduit mon drone ailleurs pour ne pas me faire voir ET pour ne pas continuer de voir cette monstruosité sur ma tablette ET comme j’étais en même temps un peu colère (ou folle de rage suivant  l’échelle que vous prenez), j’ai un peu foncé dans un mur. Enfin, le drone. (Ensuite, certaines personnes aux alentours ont eu une réaction apeurée bizarre, comme si ça allait exploser. Je le répète, c’est pas une arme, sérieux. Je vais pas me balader avec une bombe, enfin pas aux yeux de tout le monde. Il y en a, il leur manque vraiment des cases. Et il n’y aura jamais assez de briques pour toutes les remplir.)

Et on aura beau dire, mais il a pas coûté une fortune pour rien, parce qu’après quelques réglages par-ci par-là, il fonctionne parfaitement. Cette fois je prends soin de ne pas m’approcher des fenêtres de Blackwell et le dirige un peu plus vers le parking. C’est mieux. C’est bon maintenant, je suis un peu plus détendue. Bon, c’est moins joli niveau images. Surtout avec le camping car miteux qui est tout le temps là. Sérieusement, il s’est cru dans Breaking Bad. Oh bah oui tiens, regarde sa plaque. Dans la série l’engin est poussiéreux parce qu’ils vivent au Nouveau Mexique. On est en Oregon, il a plu hier, comment il fait le gars pour avoir un truc aussi crade. Si je fais ça avec mon drone il est foutu. Alors je m’y connais pas en voiture, mais je suppose que ça doit pas être bon. Rho puis j’imagine pas l’intérieur aussi. Ca doit être encore pire. Alors oui, ma chambre est en bordel. Mais elle est propre. Ca, j’y tiens.  

Je ramène le drone vers moi et vers la cour. Je m’en fiche du parking au final. Et il y a la voiture de Warren, du coup j’y pense, du coup ça m’aide pas. J’entends un mec parler vers moi, mais je fais pas gaffe. Peut-être que si j’approche la caméra du bureau de la conseillère je verrai quelque chose. Ca fait longtemps que j’ai pas espionné les profs et le staff de l’école. On s’occupe comme on peut quand on est friendzoné. Et puis c’est toute une histoire, ce qui se passe entre Miss Wan et… Rho, il me veut quoi ce mec encore.

Je me tourne vers lui, et il ne faut pas être mentaliste pour voir que j’ai pas envie de parler.   Et surtout, on me parle pas comme ça à moi. Sérieux, j’suis pas ça copine. Et ça se voit.

«  Si tu veux pas rester ici personne t’empêche de partir. Je t’ai pas causé que je sache. »

Pourquoi il est en colère ? Il est encore plus en rogne maintenant. A quel moment c’était écrit sur mon visage que je m’intéressais à ses problèmes ? Et il bouge pas en plus, il reste planté là. Encore un drogué je parie. A un moment, faut savoir doser. J’en ai rien à faire de ce que les gens prennent ou boivent, c’est leur problème. Etant addict à la malbouffe et aux jeux vidéos, j’ai pas mon mot à dire là-dessus. Mais quand ça vient perturber mon bien être, ça me gonfle.

« Excuse-moi. T’es peut-être sourd. » Je hausse un peu la voix pour qu’il m’entende. « Je t’ai pas sonné, j’ai rien pour toi comme tu peux le voir, alors tu peux disposer. »

En plus il sentait la clope. Encore les joints, ça sent bon en général. Là, je sais pas ce que c’était, du tabac ? Un mélange ? Au final, si on devait décrire l’après-midi que je suis en train de passer, entre l’autre qui roucoule autour de Max, mon drone que j’ai cru mort, et le gars qui me veut je ne sais quoi, on le décrirait par cette odeur.  

code by FRIMELDA
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Dim 19 Aoû - 5:14
Samuel Taylor
We rise by lifting others.
Samuel Taylor
Messages : 8
Localisation : Samuel.
Emploi/loisirs : Concierge à Blackwell.
Humeur : Samuel.

Journal perso
Ardoise (dortoirs):
Samuel faire sa ronde habituelle après avoir nettoyé les toilettes souillés par les élèves - et les professeurs ainsi que le personnel - pourtant, la vie serait plus simple et belle si tout le monde faisait comme Samuel. Faire ses besoins dans un tronc d'arbre avec un trou menant à un fossé, s'essuyant avec des feuilles de buissons. Des fois, Samuel avait des démangeaisons, des fois Samuel devait consulter l'infirmière ou Peter pour en parler. Et être ausculté. Samuel être très propre et entretenu, comme l'école par Samuel. Samuel vit alors un homme âgé, qui ne travaillait pas ici. Samuel aimer se faire des amis, alors il décida d'aller le voir.

- Bonjour, je suis Samuel.

Puis Samuel vit qu'il parlait à la petite Brooke au mauvais caractère avec son animal pas naturel volant. Samuel lui lancer un regard noir avant de tourner lentement la tête vers son nouvel ami. Il vit qu'il avait un sachet sous le bras.

- Samuel avoir déjà un cadeau ? Samuel ne s'y attendait pas. Samuel n'a rien à offrir.

Samuel avança la main pour prendre le sachet, en ignorant l'asiatique, mais quelqu'un hurla son nom. C'était Raymond. Samuel soupirer. Samuel posa sa main sur la joue de son ami et déposa un baiser sur son autre joue.

- Samuel revoir son nouvel ami. Samuel être ici tous les jours. TOUS les jours. Samuel attendra.

Puis Samuel marcha sur le pied de Brooke en partant, le dos courbé, vers Raymond. Samuel pas aimer Raymond Wells. Il était grognon et sentait l'alcool, et pas la nature, comme Samuel...
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