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Ain't no rest for the wicked. feat. Elijah

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Ven 24 Aoû - 23:17
Teddy Abolick
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Teddy Abolick
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Journal perso
Ardoise (dortoirs):
Ambiance de fou dans les cellules d’Arcadia Bay ce soir ! Haha ! Je déconne. C’était clairement la merde. Depuis qu’on était ici, on s’était difficile décrocher plus de deux mots. Et tout ce que j’avais réussi à sortir à Elijah avait apparemment sonné comme un reproche à ses oreilles. Certes, quelque part, il n’avait pas tort, c’était un reproche. Et pendant un instant j’eus peur que mon camarade de soirée s’énerve à nouveau, mais contre moi cette fois. Vu mon état, j’aurais pas trop rigolé voyez vous. Pour le coup, il valait peut-être mieux ne pas trop le provoquer non plus. Je haussais les épaules histoire de ne pas en rajouter une couche. Puis je sentais bien qu’Elijah était pas trop dans son assiette et pas seulement parce qu’on était tous les deux pleins de sang et pleins d’hématome. Surtout lui d’ailleurs plus que moi.

Le silence s’installa de nouveau. Je n’osais pas trop fixer Elijah, assit sur le lit d’en face. Mais je l’entendais respirer, il essayait de se calmer je crois. Je me sentais tellement coupable de lui avoir dit ça. En plus c’était de ma faute si on en était arrivé là. Et pourtant ce fut Elijah le premier à s’excuser. Il avait l’air vraiment affecté par tout ça. Reste chill Teddy, arrête de faire ton adolescente, mais il était tellement adorable. Le problème, c’est qu’au final, ouais, on était collègue, on bossait ensemble, mais on se connaissait pas tant que ça. Et ok, on avait un bon feeling, mais… je savais pas trop comment gérer ça. J’avais un peu peur de faire encore une bêtise. J’avais bien conscience que je n’étais pas très doué avec les gens. Pour faire l’imbécile, ouais, il y avait toujours du monde. Mais quand il s’agissait de truc sérieux, c’était plus compliqué.

Alors ouais, j’avais l’avantage, d’être quelqu’un de posé, qui s’énerve quasiment jamais. Et même pas assez si on écoutait Brooke. Je cherchais en général à tout pris à éviter les conflits, mais mes talents s’arrêtaient là hein. Après, remonter le moral à quelqu’un, consoler quelqu’un, être sympa le rassurer… C’était chaud. Puis j’avais tellement pas envie de déconner avec Elijah. J’avais déjà l’impression de lui en avoir infligé beaucoup là. Je le regardais utiliser notre lavabo pour se débarrasser un peu du sang qu’il avait sur le visage. J’avais aucune idée de la tête que j’avais tiens. Mais à la douleur, je pense que j’allais avoir un bel oeil au beurre noir demain. Je lâchais un soupire en ramenant une jambe contre moi pour me servir de mon genou comme d’un repose-tête.

Soudainement j’arrêtais de respirer en voyant Elijah se redresser et attraper le bord de ton tee-shirt. Oh non… Tu vas pas faire ça petite saligaud hein ? Tu n’oserais pas me faire ça à moi, maintenant ! Oh si… Il le fait. Elijah souleva son tee-shirt… Et il avait fait ça normalement, mais mon cerveau mit la scène au ralenti sur une musique sexy - oui j’ai l’imagination facile - et vous pouvez pas savoir la déception quand je remarquais qu’il avait un débardeur en dessous. Quoique, en vrai c’était pas plus mal, parce que même ça, j’avais du mal à m’en remettre. Pour le coup, je détournais le regard. Mais difficile de l’éviter quand Elijah vient se mettre à côté de moi pour me demander sur une petite voix si notre dîner tenait toujours.

Mais arrachez moi mon coeur et jetez le loin de cet enfer qu’on lui fait subir, s’il vous plait. Comment on peut résister à une telle bouille et demandé comme ça. Et dire que je pensais qu’il m’en voulait à mort et que j’avais peur qu’il s’énerve contre moi. Maintenant il s’inquiétait de savoir si nos plans n’étaient pas remis en question. Je tournais la tête vers Elijah pour lui adresser un regard qui semblait choqué qu’il puisse douter de ma réponse :

- Evidemment ! Et tous nos jogging du dimanche matin aussi !

Je lui souris et je sais pas trop, sur un impulsion soudaine, je passais ma main éraflée dans ses cheveux. Je crois qu’il était plus à un peu de sang prêt de toute façon.

- J’suis désolé Eli. C’est à cause de moi qu’on est là. Sérieusement, merci d’avoir prit ma défense. Il resterait pas grand chose de moi si t’étais pas intervenu. Ca me fait surtout chier que tu te retrouve à passer ta nuit ici à cause de moi alors que t’aurais pu éviter ça, quoi.


Je grimaçais, enfin je voulu fait une grimace, mais je plissais juste un peu le nez, à défaut d’arriver à mieux. Je donnais un petit coup d’épaule amical à Elijah. De toute façon, j’étais vidé de toute force… Déjà que j’en avais pas énormément de base.

- Sérieusement, je vais pas t’en vouloir parce que tu t’es battu pour moi. Je suis même pas sûr d’être capable de t’en vouloir un jour pour quoique ce soit.

Je me mis à rire, sans vraiment trop réaliser ce que je venais de dire. Mais en même temps, c’était vrai, ce mec, il pourrait faire n’importe quoi, avec une gueule pareille, pleine de sang ou pas, il restait trop beau et adorable pour que je réussisse à lui en vouloir.
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Sam 25 Aoû - 15:29
Elijah Holtz
Poulet-Spartiate
Elijah Holtz
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Journal perso
Ardoise (dortoirs):
Assis à ses côtés, je craignais que sa réponse me brise le cœur. Si tous nos projets étaient annulés à cause de ma simple bêtise, il ne me restait plus qu’à me flageller pour le restant de mes jours. Le regard qu’il m’adressa me laissa perplexe. Était-il choqué que je pense que tout puisse être remis en cause, ou était-il outré que je puisse imaginer que ce ne soit pas le cas ? Heureusement pour moi (et pour mon cerveau actuellement en décomposition), il précisa vite le fond de sa pensée. Je laissais échapper un long soupir de soulagement qui fut ensuite illustré par un sourire en coin. J’étais le premier surpris que sa réponse me fasse tant d’effet alors que nous ne nous connaissions que depuis si peu. À croire que je m’étais définitivement attaché à lui. Remarquez, ça n’aurait pas été le cas, sûrement ne me serais-je pas battu corps et ongles pour le protéger de nos adversaires pochtrons. Je murmurais un doux « Merci. » transpirant la reconnaissance lorsque sa main droite vint trouver refuge de ma tignasse blonde. Ce geste simple était si délicat, exquis, que ça en était presque meurtrier. Je fermai les paupières un instant pour mieux le savourer.

Ses paroles suivantes finirent de m’apaiser. Je me sentais serein pour la première fois depuis plus d’une heure. Il ne m’en voulait pas le moins du monde contrairement à ce que j’avais cru comprendre auparavant. Ma conscience se trouvait libérée de ce poids, il ne me restait plus qu’à faire la paix avec moi-même. Probablement l’exercice le plus compliqué parmi tous. Dedans une tonalité rassurante, je murmurais :

- Inutile de jouer à qui doit porter le blâme. Ce qui est fait est fait. Que tu ne m’en tiennes pas rigueur signifie bien plus pour moi. Je t’ai défendu de mon plein gré et je suis ravi que tu ne sois pas plus amoché. Une bouille comme la tienne ne mérite pas d’avoir l’air de s’être prise une pile de briques de plein fouet. Je veux dire… je m’en serais mordu les doigts si elle ressemblait à ma gueule.

Je pointais mon faciès rebutant du doigt en ricanant. Ma main se posa de l’autre côté de sa tête. Cette emprise me permit de lui déposer un rapide bisou sur le crâne, puis je me relevais d’un bond pour éviter tout quiproquo et tentation. Loin de moi l’idée de m’aventurer plus loin dans cette quête à l’intimité. Pas dans une cellule de prison, ni aussi rapidement. Un gentleman se doit de respecter un certain nombre de conditions voyons ! La première consistait à prendre son temps et être sûr de ses sentiments avant de s’engager à quoique que ce soit. Ni lui ni moi n’y étions préparés. Je me saisis d’une serviette, bien trop courte pour représenter le moindre risque de se transformer en instrument de pendaison, et l’humidifiais avec l’eau fraîche du robinet. Je m’assis à genoux devant lui et commença à lui tamponner le visage avec le tissu.

- Même si c’est un tantinet sexy d’avoir l’apparence d’un bandit, tu seras plus à ton avantage comme ça.

Je ris tout en continuant ma besogne. Petit à petit, l’ambiance pré-guerriers du dimanche s’installait à nouveau. Le professeur était en meilleur état que moi, si ce n’est pour son œil au beurre noir qui prendrait plus de temps que mes coupures à se faire oublier. Il avait joué de malchance pour le coup. Je constatais la rapidité à laquelle le sang pouvait se propager. Si je m’en étais servi, il ne serait plus resté une seule zone blanche ! J’aimais prendre soin de lui. Je ne me connaissais pas aussi affectueux ! À croire que deux entités opposées luttaient en mon for intérieur. Une poignée de minutes s’écoulèrent jusqu’à ce que je sois satisfait du résultat. À un détail près. Je jetais la serviette dans le lavabo, mettant à profit mes quelques talents au basket.

Contre les barreaux, j’interpelais un des policiers. Il me fallut insister pour qu’il daigne m’accorder un minimum d’intérêt. Pour qui se prenait-il ? Pauvre type ! Ce n’était pas comme si nous avions assassiner quelqu’un ! Je ne faisais rien paraître de mon ennui par crainte que ma requête soit envoyée sur les roses. Par conséquent, je me montrais on ne peut plus cordial.

- Serait-il possible d’avoir un sac de glace ? Mon ami en a besoin pour apaiser son inflammation. S’il vous plaît ?


Après une argumentation qui s’éternisa et plusieurs « Il a ce qu’il méritait », « Il n’avait qu’à se tenir loin des emmerdes », le représentant des forces de l’ordre finit par accepter. Je n’avais même pas eu besoin de lui faire du charme en battant des sourcils et en le complimentant sur la taille de son insigne. J’adressais un pouce victorieux à Teddy et attendit patiemment son retour. Cette enflure prenait bien son temps. Une fois que l’objet fut en ma possession, je le tendis au jeune homme.

- Sur le coup ce sera désagréable, mais ça devrait aider à dégonfler, prononçais-je avant de retirer mes chaussures pour être plus à mon aise. Je sens que nos étudiants vont bien rigoler demain. Notons que désormais il vaut mieux sortir les vendredis et samedis soir uniquement.

Je me marrais, puis m’assis sur mon lit que j’avais abandonné depuis un moment déjà.

- Mon bon sens tente de me convaincre que nous devrions dormir. Je doute y arriver. Le service est vraiment pourri dans cet hôtel. C’est minuscule et il n’y a même pas de téléviseur. Déplorable.
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Sam 25 Aoû - 19:06
Teddy Abolick
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Teddy Abolick
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Ardoise (dortoirs):
C’est assez paradoxal, vu la situation, mais je me sentais bien là. Pourtant on était enfermé dans une prison, qui était loin d’être d’un confort de rêve, dans un état pas possible et crevé pour le coup. La soirée avait été éprouvante. Mais je sais pas, j’étais tranquille là, avec Eijah sous la main… Littéralement d’ailleurs pour le coup, vu que j’avais passé ma main dans ses cheveux et il n’avait rien fait pour s’en dégager, à mon plus grand soulagement. Ca aurait été légèrement gênant. Puis étant donné qu’on allait encore devoir passer un moment ensemble dans cette cellule, autant qu’on s’entende bien hein ?

J’avais fini par laisser ses cheveux tranquille, même si c’était tentant de continuer. comme je l’ai dit précédemment, je ne voulais pas rendre la situation trop gênante non plus. Je me contentais d’écouter Elijah parler calmement. C’était un peu bizarre et fou de se dire qu’on était devenu aussi proche en une soirée. C’était même presque flippant en fait, mais j’aimais bien ça. Maintenant, je savais que je pouvais compter sur Elijah. Pas que j’en avais vraiment douté avant en fait. Il était mon collègue et j’avais cette tendance à faire facilement confiance aux autres. Mais maintenant, j’étais sûr qu’il serait prêt à prendre ma défense en cas de problème, quitte à se faire frapper et j’imagine que ce n’est pas tout le monde qui en ferait de même pour un collègue.

- Déconne pas, je suis sûr que des types tuerai pour avoir la même gueule que la tienne.


Je disais ça en riant, mais j’étais presque sûr ne pas avoir totalement tort. Bon, c’est sûr qu’une gueule en bonne état, c’était toujours mieux hein. C’était un peu ma façon aussi de gérer ce qu’il venait de dire. J’avais une bouille qui ne méritait pas d’être trop amoché ? C’était bien la première fois que j’entendais ça. En même temps, je crois que c’était aussi la première fois que je me retrouvais avec un gars qui avait prit ma défense en prison, après une baston dans un bar, donc tout de suite, oui, c’était plus simple pour avoir l’exclu sur pas mal de truc. Mais ça me touchait vraiment en fait et à défaut de savoir comment y répondre ben… Je sortais la première connerie qui me passait pas la tête.

Suite à ces paroles, Elijah attrapa doucement ma tête pour venir m’embrasser sur la tempe. The system has crashed. Please, reboot the system. Comment cet homme pouvait-il être possible ? Comment est-ce qu’il réussissait à me mettre dans des états pareils, juste pour un baiser ? En plus, ce n’était même pas quelque chose qui avait duré, non ça avait été très vite, juste une seconde avant qu’il ne se lève pour aller… Je sais même pas où. Pas bien loin vu qu’on était enfermé. Mais là, quand je dit qu’il fallait redémarrer le système, je déconnais pas. Je restais littéralement figé, jusqu’à ce qu’Elijah revienne pour essayer de me nettoyer le visage. Putain, bouge Teddy, fait quelque chose. Il va croire que t’es mort sinon.

- Haha, pas sûr que j’aie un jour un quelconque avantage, peu importe l’état de ma gueule.

Ca m’arrivait de me vanner tout seul, oui. En vrai, je savais que je n’étais pas un mec ultra sexy, je savais que je ne serais jamais mister univers, mais je m’en foutais pas mal. J’étais juste Teddy Scott et ça m’allait bien en fait. Je n’avais pas envie de faire des efforts pour être quelque chose ou quelqu’un qui n’était pas moi. Ca faisait un bon nombre d’année que j’avais arrêter de me soucier de quoi j’avais l’air.

Je laissais Elijah nettoyer mon visage sans broncher. Quoique, si un peu quand il passait sur certaines égratignures qui me piquaient un peu. Comme ça je suis un vrai gosse ? Désolé, j’ai jamais dit que j’étais un gros mec viril qui se retient de sentir tout émotion et qui ne vacille jamais. A quoi bon que je fasse tout un discours sur je suis moi sans m’inventer de personnalité si c’est pour qu’on revienne sur le sujet juste après hein ? Evidemment que ça marchait autant pour mon physique que ma personnalité. C’était tout de même un peu bizarre de laisser Elijah me nettoyer le visage comme ça. Mais il avait l’air de tellement s’appliquer et je n’allais pas me plaindre, j’aimais bien cette proximité et… Et qu’on s’occupe de moi comme ça. Ca avait quelque chose d’apaisant. Peut-être aussi parce que c’était Elijah hein. J’étais presque sûr que si Ophelia avait été à sa place, elle râlerait en même temps : “Comment as-tu osé te retrouver dans un état pareil ? Tu m’as déjà vu infliger un tel mal à mon si beau visage ?”.

J’étais peut-être un peu nul pour imiter ma colocataire, je vous l’accorde. Mais cette idée me fit sourire alors qu’Elijah jetais sa serviette dans notre lavabo dernier cri. Alors déjà, il avait nettoyé mes blessures et maintenant il demandait de la glace pour mon oeil ? Mais quel homme ! Ca me faisait vraiment chier d’être avec un mec aussi parfait, je vous jure. Je pourrais jamais lui rendre la pareille… Tout simplement parce qu’il me serait jamais venu à l’idée de demander de la glace à un policier, en fait. Ce n’était pas par méchanceté et pas une non-volonté de soigner mon camarade de cellule hein ! Mais juste… J’y aurais pas pensé en fait.

Je souris à Elijah en guise de réponse à son signe et quelques minutes plus tard, l’officier revins avec un sachet de glace que le blond me remit en me disant que ça allait pas être super agréable. Je pris le temps de poser délicatement la glace sur mon oeil avant de répondre :

- T’inquiètes, c’est pas mon premier. Et merci Eli… T’es sûrement la meilleure infirmière de cette prison.

Malgré cette nouvelle connerie, j’étais sincère en le remerciant. Il n’avait pas à en faire tant pour moi. Cependant, je ne voulais pas râler en lui disant ça, parce que, c’était déjà trop tard pour râler. Et je savais qu’il n’avait pas fait ça parce qu’il avait l’impression de me devoir quelque chose ou quoi. On avait convenu que c’était de la faute de personne. J’aimais bien croire en l’idée qu’Elijah était juste un gars sympa qui pense aux autres.

- Ils vont croire qu’on s’est battu tous les deux surtout ouais. Quoique, s’ils ont un peu de jugeote, ils se douteront que même avec toute la volonté du monde, je ne serais pas capable de t’amocher autant. On va se tailler une sacré réputation à Blackwell n’empêche. L’année commence bien.

J’imitais mon collègue en enlevant mes chaussures pour m’allonger sur mon lit en soupirant. Ouais, la nuit allait être longue, mais d’un sens, si les prisons étaient trop confortable, ça ne gênerait personne de s’y retrouver, non ?

- Promis, la prochaine fois je demanderai à ce qu’on m’envoie des photos avant de prendre une chambre…

Je tournais la tête pour lancer un nouveau sourire à Elijah. Non mais quelles aventures, je vous jure.

- On est pas sensé avoir le droit à un coup de fil ? Parce que je pourrais appeler Ophelia pour qu’elle nous sorte d’ici non ?

Je vous l’accorde, ce n’était pas souvent que je m’étais retrouvé en prison. La dernière fois devait être quand j’étais étudiant… Ou même encore avant en fait, je ne m’en souvenais pas à vrai dire. Mais si Ophelia pouvait venir nous chercher et nous ramener à la maison, ce serait pas plus mal que de passer la nuit ici.
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Dim 26 Aoû - 0:43
Elijah Holtz
Poulet-Spartiate
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Ardoise (dortoirs):
Teddy n’était pas des plus enclins à ma « mièvrerie » alors que je le complimentais sur son visage. Mes propos avaient dû le prendre de court, car il s’empressa de retourner la situation pour que ce soit moi le plus flatté de l’histoire. Probablement n’avait-il jamais été habitué à entendre de telles douceurs de la part de quelqu’un. Ou était-ce le fait que j’étais un homme tout comme lui, et non une charmante demoiselle ? S’il ne s’était pas montré dégoûté à l’idée de flirter avec moi, j’ignorais tout de son passé romantique. Peut-être n’étais-je que l’ombre d’une possible expérience pour lui ? Non. Impossible. Il n’était pas comme ça. Je ne le connaissais que depuis peu, mais j’étais persuadé que ce n’était pas son genre. Je le sentais viscéralement. Il avait peu confiance en lui. C’était ce qui paraissait le plus plausible même si c’était une réponse facile. Pourquoi chercher midi à quatorze heures ? Je haussais les épaules pour montrer que je ne niais pas (ni ne confirmais) ses dires. Je n’étais pas le mec le plus moche au monde, mais sûrement pas le plus canon. Qui était-il d’ailleurs ? Difficile à dire puisque c’est une mesure complètement subjective. Note à moi-même : élaborer une liste des artistes les plus canons avec mon interlocuteur. Tomberions-nous d’accord ?

J’étais en train de lui nettoyer la face, gommant toutes traces de sang. Je me montrais le plus délicat possible dès que je m’approchais des rares écorchures et regrettait de ne pas avoir de désinfectant sous la main. Ce serait la première chose à faire une fois que nous aurons rejoint notre appartement respectif. Rien ne servait d’empirer les choses en ne prenant pas soin de nos blessures. J’ignore combien de secondes dura mon entreprise. Deux ou trois centaines ? Moins ? Davantage ?

- D’un point de vue objectif, tu as forcément des avantages. Je n’aurais jamais osé t’aborder frontalement à la réunion de pré-rentrée si tu ne m’avais pas inspiré confiance dès que j’ai posé les yeux sur toi. Ça me paraît logique. Mais c’est à toi de les découvrir.


Je ne désirais pas le forcer à admettre quoique ce soit. Se reconnaître des qualités, que ce soit physique ou intérieur, requérait avant tout un processus (plus ou moins long selon l’individu) de construction d’amour de soi. Si mes discussions avec le professeur de musique m’avaient appris quelque chose c’était que, s’il assumait sa façon d’être et de vivre, il n’avait pas une opinion très flatteuse de lui-même. À moins que j’aboutissais toujours aux mauvaises conclusions. Cependant, sa manie de se rabaisser régulièrement en était un indicateur. Quelle était la source de ce mal-être ? Une histoire sombre de son passé ? Une existence pénible lors de l’adolescence ? Il était bien trop tôt pour s’aventurer sur un terrain aussi dangereux. Mais j’espérais être un jour en mesure de lui apporter mon aide et mon soutien si je voyais juste.

Je m’asseyais sur le matelas tandis que Teddy reprit la discussion, posant le sac à glace sur son œil tuméfié. J’avais de mauvais souvenirs d’avoir réalisé ce même geste bien des années auparavant. Heureusement je n’en gardais aucune séquelle, si ce n’est psychologique. Je lui adressais un sourire lorsqu’il me nomma « meilleure infirmière de cette prison ».

- Tu devrais me voir quand j’enfile mon costume d’infirmière Joëlle.


Je pouffais de rire à cette remarque, imaginant la scène. J’étais près à parier que ma vision de cette dernière devait être on ne peut plus différente de celle que se faisait mon compagnon de cellule en ce moment-même. Je trouvais ça terriblement amusant.

- Plus sérieusement, que crois-tu qu’ils font toute la journée si ce n’est bouffer gras et picoler ? Ils ont forcément des glaçons pour rafraîchir leurs alcools bas de gamme. Souviens-toi en… au cas où.

Je lui tirais la langue, digne d’un gamin alors que je sous-entendais qu’il finirait bien par se retrouver à nouveau de ce côté des barreaux. S’il continuait à se balader avec de la weed sur lui, je n’avais probablement pas tort à y réfléchir. Mais qu’importe. Je n’osais pas vraiment aborder ce sujet avec lui. Il n’avait aucun compte à me rendre et ce n’était pas ma place de juger. Il faisait ce qu’il désirait de son temps libre.

La conversation dériva ensuite sur la réaction de nos étudiants et collègues le lendemain une fois que nos ecchymoses débouleraient à l’Académie. Oui, proportionnellement c’était elles qui l’emportaient vu leur étendue.

- Ils sauront que nous sommes des durs à cuire. Ou que je suis tellement un chic type que je laisse des branleurs maigrichons me tabasser pour ne pas mettre à mal leur fierté.

J’éclatais de rire et lui jetais mon oreiller sur son bras libre telle une ultime provocation. Je le faisais ouvertement tourner en bourrique. Se détendre après toutes ces émotions était l’unique issue ne conduisant pas directement à un semblant de dépression. Et puis, c’était si naturel de le taquiner de la sorte. Je prenais mon pied !

« Ce ne serait pas une mauvaise idée. Ça nous éviterait de mauvaises surprises comme ici. » répondis-je plus tard concernant la consultation de photographies avant de « réserver une chambre d’hôtel ». Il valait mieux voir la situation ainsi plutôt que la triste réalité. Ne serait-ce que pour vivre cette illusion brièvement. Le commentaire de Teddy me fit presque sursauter alors que je m’étais couché sur le dos. Il marquait un point-là !

- Jackpot ! Bien sûr ! Je ne suis pas certain qu’elle appréciera devoir venir ici à cette heure de la nuit mais… Oui. Tu vois que tu es un génie !


Et moi un idiot pour ne pas y avoir songé ! Comment est-ce que cet élément avait pu m’échapper ? Pensais-je inconsciemment que je méritais de me retrouver ici ? Car ce n’était pas le cas du jeune homme en dépit de ces possessions douteuses. Je relevais pour la énième fois et appela à nouveau le flic qui devait avoir dans nos âges. Il allait finir par me haïr à force. Mais il ne pouvait pas refuser notre requête. C’était notre droit. Je ne pus m’empêcher de le gratifier d’un compliment.

- Merci, t’es génial mec ! Teddy… À toi de jouer !
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Dim 26 Aoû - 2:45
Teddy Abolick
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Teddy Abolick
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Je ne cherchais pas à ce qu’on me fasse des compliments en me descendant moi-même. Je m’en fichais qu’on me dise “Oh ! Mais non Teddy, tu as pleins d’avantages et de qualités, voyons !” suivit d’une longue liste assez hypocrite en général. Et c’était encore plus gênant du coup. Heureusement, Elijah était bien trop parfait et il se contenta d’une sorte de message à Dumbledore… Genre “Tu as des avantages, mais il te faudra les trouver par toi même jeune Padawan”. Oulah… Je mélange les fandom là, je vais me faire frapper. Elijah sous entendait tout de même qu’il y avait quelque chose chez moi qui l’avait poussé à venir me voir le jour de la pré-rentrée. Mais sincèrement, j’avais juste envie de dire, que ouais… J’avais pas l’air d’un gars super méchant, c’était sûrement ça.

- Euh… ok... Si tu le dis....

Je n’essayai même pas de m’embarquer dans cette conversation en fait. Majoritairement par flemme plus qu’autre chose. Puis je sais pas, cette quête sur ma propre personne ne me semblait pas des plus intéressante. Dans tous les cas, elle était bien moins amusante que cette soirée. Qui aurait cru qu’il était possible de devenir aussi proche en une soirée ? Je crois qu’Elijah aussi se rendait compte qu’il y avait quelque chose et qu’il valait mieux qu’on soit prudent. Je sais pas trop trop pourquoi on devrait être prudent mais… Ou alors Elijah était juste un gars gentil et je me faisais des idées de ouf à son propos. C’était fort possible. C’était sûrement ça d’ailleurs. Il faudrait que j’arrête un jour. Ce n’était pas parce qu’il prenait soin de moi et qu’il était sympa avec moi que ça signifiait quelque chose. Enfin vous savez pas juste “quelque chose”... mais quelque chose… Quelque Chose quoi ! Ouais, je me suis compris, vous inquiétez pas.

- Ouh ! Tu me fais rêver là ! Est-ce que ça veut dire que je dois te sortir mon attirail de l’Agent Jenny ?

Une petite référence à Pokémon ne faisait jamais de mal. Pour le coup, je ne m’y attendais pas du tout et cela me fit bien rire. C’était ce genre de moment complice qui me laissaient croire que je n’étais pas le seul à me rendre compte de ce truc entre nous. Et c’est vrai que, même quand on bossait ensemble, on avait jamais eu de problème, on avait toujours été sur la même longueur d’onde, ou presque. Quitte à se corriger l’un l’autre, mais de façon constructive, pour apporter de nouvelles choses à notre cours. Donc, peut-être que cette relation elle ne sortait pas totalement de nulle part non plus quoi.

- Au cas où ? J’espère bien ne pas me retrouver encore ici… Provoque pas le karma, sinon je trouverai un moyen de te faire plonger avec moi !

Ce qui était totalement faux. Si un jour je me faisais choper par la police et mettre encore derrière les barreaux, je ferais bien tout pour éviter que ça arrive aussi à Elijah justement. Le pauvre, je l’avais déjà assez attiré dans mes embrouilles comme ça. Je n’allais pas lui faire regretter non plus de m’avoir rencontré. C’était peut-être déjà fait, me direz vous. En attendant je répondis volontiers à la grimace d’Elijah avant qu’on ne se mette à parler de nos étudiants.

- C’est vrai, j’avais oublié ta célèbre réputation de Gentleman. C’est vrai qu’après ce soir, on devrait t’adouber, Sir Elijah Holtz, le sauveur de ses Teddy en détresse !

Mmh… Non, je crois pas que j’avais plus nul. J’ai beau y réfléchir, c’était sûrement le plus ridicule que je puisse faire. Je méritais sans doute de me prendre cet oreiller. Voilà donc qu’on m’attaquait maintenant ? Comme si j’allais me laisser faire tient ! Je renvoyais son oreiller à Elijah, en riant comme un perdu. Je crois qu’on était bien les seuls pour arriver à s’amuser en prison comme des gosses… Puis tout ça pour se plaindre du service comme si on était dans un hôtel. Il n’y en avait vraiment pas un pour rattraper l’autre dans cette cellule.

- Je prend note, je prend note !

Je commençais à devoir beaucoup de chose à Elijah là. Ce n’était pas sûr que je me rappelle de tout demain matin. Quoique, non, je n’allais certainement pas oublié cette soirée qu’on c’était prévu, ni les joggings du dimanche. De toute façon, je doute qu’Elijah me laisse oublier tout ça. Et comme quoi, je n’étais pas un imbécile fini, on avait encore l’espoir de ne pas passer la nuit ici en la personne d’Ophelia. Qui aurait cru qu’un jour ma coloc me sauverai la vie ? Quoique, ce n’était pas franchement l’idée de passer une nuit avec Elijah qui m’aurait dérangé. Mais quitte à partager une chambre, autre chose qu’une cellule de prison, c’était bien aussi.

- De toute façon, on aurait pu être en plein milieu de la journée, qu’elle aurait râlé tout autant. Et ouais, en fait je suis un génie, mais je suis sous couverture, traqué par la CIA. Tu garde ça pour toi hein ?

Je me remis à rire pendant qu’Eli se levait pour interpeller à nouveau notre garde qui devait franchement en avoir marre de nous. Il me semblait l’avoir entendu nous dire de nous taire à plusieurs reprise d’ailleurs. Mais nous n’étions définitivement pas des prisonniers très disciplinés. Je me levais donc et suivit l’officier qui m’escorta jusqu’à un téléphone fixe d’où je pu appeler Ophelia. J’eus de la chance, elle ne répondit pas à la première sonnerie, mais au moins elle décrocha. Je lui expliquai donc rapidement… Et même très rapidement la situation. En gros, je lui dit que j’étais au poste de police avec Elijah et qu’on aimerait bien qu’elle vienne payer notre caution, histoire qu’on passe pas la nuit ici. Et je dû lui promettre une faveur en retour. Je sais que j’allais le regretter un jour, mais bon, si je ne faisais pas ça pour moi, je pouvais bien le faire pour Elijah.

Quelques minutes plus tard, je fus de retour en cellule. Je ne savais pas trop combien de temps ma colocataire allait mettre pour venir. Je priais pour qu’elle ne se décide pas de se refaire une beauté avant de partir. Parce que sinon autant passer la nuit ici.

- C’est bon, Ophé, devrait pas trop tarder. Enfin j’espère. Je t’ai pas trop manqué ?


Je souris à Elijah, je sais je m’étais absenté quoi… Une dizaine de minutes, tout au plus ? Mais justement, je trouvais ça drôle et pourquoi changer le ton de nos conversations hein ?
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Mar 28 Aoû - 4:30
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Anonymous
J'étais tranquillement en train de peigner Roméo et Juliette, lorsque la porta sonna. Enfin, quelqu'un sonna à la porte. Je reposais les cochons d'inde par terre puis me levais, munie d'une merveilleuse robe d'un très joli vert pastel, puis j'ouvris la porte. C'était mon oncle, qui venait livrer une commande pour Teddy... Il avait commandé un bon stock de nourriture, mais n'était pas encore là.

« Hm, attends, je vais te payer, tant pis pour ses réductions. Il mangera tout ça froid sans se plaindre. »

Puis je réglais avec la carte bancaire de Teddy sa commande et saluais mon oncle en allant poser la commande sur la table de la cuisine. Puis j'eus un coup de fil juste après. Je regardais mon téléphone puis ne reconnaissant aucun numéro, je répondis et entendis que c'était un appel du poste de police... Teddy me parla ensuite, me demandant de venir et de régler sa caution pour les sortir, lui et Elijah de là-bas. Que faisait-il en prison ? Pourquoi était-il avec le professeur de cinéma ? Et pourquoi étaient-ils tous les deux coincés dans une cellule ? Je soupirais alors, prenant la carte bancaire et mon sac avant de fermer l'appartement à clé et d'aller emprunter la voiture d'un voisin, qui de temps en temps, acceptait de ma la prêter si j'en avais vraiment besoin. (Ils n'avaient pas encore la voiture à l'époque) Je partis donc vers le commissariat, puis saluais mes anciens collègues avant de dire pourquoi j'étais là à l'entrée. Je payais alors la caution de mon colocataire et de son nouvel ami visiblement, puis j'attendis qu'ils me rejoignent. Une fois faces à moi, je regardais Teddy. Il m'avait promit une faveur en retour un jour, et je l'avais bien noté. Oh oui. Donc je souriais puis saluais Elijah d'un sourire.

« Alors, qu'est-ce-que vous avez fait pour vous retrouver ici ? »

Puis je leur fis signe de me suivre jusqu'à la voiture pendant que j'attendais des explications. Je repensais alors à la commande de Teddy et me tournais vers lui.

« Ah et au fait, ta commande est arrivée à la maison juste avant que tu ne téléphone... Je ne sais pas quand tu as commandé, mais au moins tu as de quoi manger. ON a de quoi manger. Je te ramène quelque part Elijah ou tu viens avec nous à l'appartement ? »
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Ven 31 Aoû - 18:05
Elijah Holtz
Poulet-Spartiate
Elijah Holtz
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Localisation : Arcadia Bay
Emploi/loisirs : Professeur de cinéma

Journal perso
Ardoise (dortoirs):
Nous devions sûrement être les seuls à nous amuser derrière les barreaux. Qui d’autre que nous pouvait se marrer à ce point alors qu’ils étaient surveillés par les représentants des forces de l’ordre ? C’était on ne peut plus étonnant qu’il n’y a pas si longtemps que ça j’étais en train de me haïr de toutes mes forces pour m’être laissé emporter par l’adrénaline intrinsèque à la violence gratuite. La seule conclusion que je pouvais en tirer était que Teddy avait une bonne influence sur moi. Parviendrait-il à emmurer pour de bon le monstre tapit dans l’ombre ? Ok, j’en fais peut-être des tonnes mais ce n’est pas si abusé que ça. La preuve en est de la scène dans le bar.

Je me mordais la lèvre inférieure d’un air faussement sensuel lorsque mon interlocuteur me proposa d’endosser le costume de l’agent Jenny. Était-ce une provocation de sa part ? Si oui, je ne m’en offusquais pas le moins du monde et allais même jusqu’à surenchérir.

- J’ai hâte de voir ça. N’oublie pas les menottes pour plus de crédibilité.

Je collais mes deux poignets l’un contre l’autre dans l’optique d’illustrer mes paroles. Le plus ironique était l’endroit où nous nous trouvions. Je me retenais presque de passer une commande auprès du policier à qui j’avais déjà adressé la parole. Pas besoin de bricoler des décors ! Oui, mes nerfs compensaient avec la crise précédente et je commençais sincèrement à divaguer. Mais c’était plutôt drôle n’est-ce pas ? Remarquez, c’était plus une excuse qu’autre chose pour justifier mes pensées.

Les minutes défilaient et nous continuons sur notre lancée. Le musicien semblait ne plus être dérangé par la glace posée sur son œil gonflé et se donna pour mission de convaincre sa colocataire de venir nous chercher afin de nous éviter une nuit bien peu confortable. Tandis qu’il me faussait compagnie, je fis quelques pompes en m’appuyant sur le sol frais de notre cellule. Ça m’éviterait de m’endormir et me rafraîchirait les idées si je devais faire la discussion avec la psychologue de l’Académie. Nous n’avions échangé que quelques mots par le passé, mais je doutais que cela changerait des masses dans l’heure à venir. La situation s’annonçait des plus gênante alors autant être éveillé si besoin. J’étais toujours occupé à ma besogne quand il revint à mes côtés.

- Je ne peux vivre sans mon génie traqué par la CIA favori, dis-je en me redressant le sourire aux lèvres.

Vingt minutes après environ, nous nous retrouvions façon à Ophelia à qui j’adressais un petit sourire timide. Oui, la honte était revenue au galop et m’assaillait de toute part. À sa question, je décidais de répondre sur un ton humoristique dans l’espoir que cela me détendrait à nouveau.

- Disons que Teddy se l’est joué Terminator.

Je retins un rire et me contenta de le regarder du coin de l’œil. Dès que la femme nous tourna le dos, je lui pinçais le bras en ricanant. À voir s’il allait rétablir la vérité par lui-même où si sa roomate allait tenter d’en savoir plus. Ce qui risquait de briser ma couverture.

- Je pense qu’il serait plus raisonnable que je rentre chez moi si ça ne te dérange pas. J’ai besoin d’une bonne douche et… Bon sang. Il y a cours demain ! fis-je remarquer en grimaçant. À charge de revanche !

Oui, moi aussi j’avais une dette envers elle. Dans quel pétrin venais-je de me fourrer ? Je lui indiquais ensuite mon adresse qui n’était qu’à quelques pâtés de maisons d’ici.
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Ven 31 Aoû - 23:16
Teddy Abolick
We rise by lifting others.
Teddy Abolick
Messages : 731
Emploi/loisirs : Régisseur

Journal perso
Ardoise (dortoirs):
Je crois qu’aucun de nous deux allait oublier cette nuit en prison facilement. En même temps, comme je pourrais oublier une soirée pareille ? Et surtout avec un gars pareil ? Je n’étais pas réputé pour avoir une bonne mémoire des événements, mais ceux, là, vous pouvez être sûr que j’allais les retenir. Quoique, je dis ça maintenant, c’est simple, ça vient d’arriver. Non mais comment je pourrais oublier une soirée passé avec Elijah ? On pouvait dire qu’on avait fait fort pour une première sortie d’ailleurs. J’avais autant peur que hâte de voir ce que l’avenir allait nous réserver.

En attendant, j’adressais un sourire et un clin d’oeil à Elijah qui en disait assez long sur ce que je pensais des menottes. Comme quoi, on avait pas fini de se faire des avances, aussi bêtes soit-elle. Parce qu’on partait quand même d’un délire de cosplay de personnages de Pokémon là. Est-ce que je devrais pas noter l’idée quand même quelque part ? Après tout, Halloween n’était que dans un mois ou presque. Et c’est vrai que voir Elijah menotté dans un lit… Ouais, peut-être que je devrais tenter de pas trop imaginer la scène non plus. Mais c’était un peu difficile quand, à côté, mon collègue était précisément en train de la mimer. Il ne manquait que les menottes. Ce qui eu le mérite de me faire bien rire quand même.

Je fini par avoir un déclic. J’aurais volontiers passé une nuit avec mon collègue, mais dans une prison, ce n’était vraiment pas l’idéal. Puis on avait déjà des gueules assez défoncées comme ça. Pas la peine de se rajouter des courbatures en plus à cause de manque de confort. J’étais donc partis appeler Ophelia pour qu’elle nous sorte de là. Et à mon retour, je savais pas trop où Elijah sortait ses idées de génies et de CIA mais, le fait qu’il utilise un pronom possessif me fit sourire. Il tenait donc à moi hein ? Ouais arrête Teddy, t’es pas possible.

- Je le savais !

Je me mis à rire avant de reprendre ma place sur mon lit en attendant Ophelia. En attendant, nous restâmes un peu plus calme. Cela ne pris qu’une vingtaine de minute à ma colocataire pour faire son apparition. Et évidemment sa première question fut de demander ce qu’on avait fait…

- J’aurais plus dit que je me la suis joué Batman et toi Robin…

Un bon duo iconique comme on les aime avec aucune ambigüité dans leur relation, évidemment ! Haha ! Nan sérieusement, j’avais pas du tout pensé à ça en le disant en fait. C’est qu’après coup que je me dis que ça aurait pu être interprété différemment. Bref, une fois qu’Ophelia eu le dos tourné, Elijah me pinça le bras, je pris un air outré en frottant l’endroit où il m’avait fait mal avant de lui tirer la langue, taquin. Ca n’arrêterai donc jamais hein ? Il faut croire qu’on s’était bien trouvé tous les deux. De vrais gamins.

- Oh ouais ! J’ai super faim ! J’avais oublié que j’avais commandé un truc ! Et merde… C’est vrai qu’on a cours demain…. Ca va être beau tient…

Je soupirais à cette idée alors qu’on rentrait avec la voiture qu’Ophelia avait emprunté au voisin. Nous déposâmes Elijah chez lui en chemin. C’était un peu triste que cette soirée se finisse comme ça mais… ouais, on bossait demain. Et ce n’était pas comme si on serait sans se revoir non plus. Puis pour le coup, j’avais bien envie de rentrer aussi de prendre une douche, de manger et me jeter dans mon lit pour repenser à cette soirée de fou et rêver du beau sourire d’Elijah…
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