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Encounter with Teddy

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Jeu 1 Aoû - 19:39
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Je suis arrivé à Arcadia Bay il y a peine une semaine.
Déboussolé, j'ai passé ce temps libre à explorer la ville et les rues voisines de mon appartement. J'ai repéré un petit café qui a l'air d'être fréquenté, quelques boutiques et un magasin tout ce qu'il y a de plus banal. J'aime bien l'ambiance qui émane de cette ville, la nature qui l'entoure et l'aspect tranquille de ses habitants.

Inconsciemment, je cherchais quelque chose de familier tandis que j'arpentais ses trottoirs.
Ces derniers jours ont été un peu éprouvants. Malgré ce besoin impérieux d'indépendance qui m'a poussé à quitter la maison de mes parents, il s’avère que l'écho caractéristique d'un foyer neuf -et vide- m'angoisse.
Bien sûr, David m'a appelé pour me proposer de passer chez lui en me signifiant que je serai toujours le bienvenu, mais je n'ai pas le cœur à m'incruster. Et puis, le connaissant, il voudra qu'on se siffle quelques bières tout en me rabattant les oreilles sur les responsabilités qui m'incombent désormais. Peut-être même qu'il voudra que je regarde le match avec lui. brrr...

Aujourd'hui je me suis levé vers 10h avec une idée en tête.
Ma mère m'a envoyé une petite somme pour m'aider à meubler mon nouveau chez-moi. Ce n'est qu'une question de temps avant qu'elle ne débarque ici pour inspecter mon lieu de vie. Il me suffit de jeter un oeil aux murs nus et à mon vieux clic-clac pour décréter l'état d'urgence.
Je me douche rapidement et ouvre en grand la fenêtre de ma cuisine. Il fait chaud, mais rien de bien insupportable.
Je vis dans ce qui était autrefois le garage d'une boutique de pêcheurs. Mes voisins les plus proches ont une petite maison située à quelques minutes de marche, mais mon logis est principalement entourée de pelouse mal entretenue. Ils possèdent un chat tout blanc qui me regarde passer avec de grands yeux, l'air de dire "qui c'est ce malade ?"
Il faut dire que mon look ne manque jamais de faire se tourner quelques têtes. En ce moment, mes cheveux arborent une couleur bleu nuit assez remarquable.
Il me faut un petit quart d'heure pour atteindre le centre-ville. Comparé à Columbus, Arcadia Bay a vraiment des allures de trou paumé. La moitié des places de parking sont inoccupées, et les quelques voitures que j'aperçois ne sont plus toutes jeunes. Des petits vieux sont occupés à lire le journal en sirotant leur café derrière la vitrine des café, ils me regardent passer avec curiosité alors que j'entre chez l'apothicaire qui se trouve en face.
J'y trouve une table basse ainsi que quelques chaises qu'il accepte de me livrer à domicile à moindre coût. Un peu plus loin, je trouve un meuble de cuisine et de salle de bain que je pourrais facilement revenir chercher en voiture.
A midi, je commence à fatiguer. D'ordinaire, j'aime beaucoup faire du shopping mais bizarrement, je n'éprouve aucun plaisir à faire ces achats.
Je décide de me poser au "Croissant de lune", où je commande un jambon beurre ainsi qu'un café. Au loin, j'entends le bruit des vagues qui s'échouent inlassablement sur le sable. Tout est calme et serein ici. On a du mal à croire la pub qui est faite de la ville via les journaux, comme quoi elle a été le théâtre de catastrophes climatiques.
Cela ne m’inquiète pas pour le moment.

C'est en levant le regard de la carte des desserts que j'aperçois pour la première fois une boutique d'instruments de musique. Je manque de renverser mon restant de café sur la table tant l'émotion est grande : dans la vitrine d'exposition se trouve une batterie rouge et noire d'une beauté absolue.
Je m'empresse de terminer mon repas et me dirige à grand pas vers la boutique dont la devanture "Instrumen'tales" semble indiquer qu'il s'agit d'un magasin d'occasion.
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Jeu 1 Aoû - 20:52
Teddy Abolick
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Teddy Abolick
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Journal perso
Ardoise (dortoirs):
Je crois que je commençais à comprendre mes collègues quand ils disaient que les prof n’étaient jamais vraiment en vacances. Certes, techniquement, nous n’avions pas à nous pointer à l’académie jusqu’à septembre prochain. Ou tout du moins jusqu’à la première réunion de pré-rentrée qui avait lieu fin Août. Mais on ne débranchait jamais notre cerveau de la pédagogie. Si bien que, même en vacances, je pouvais passer des heures à bosser sur mes cours de l’année prochaine. Cette année c’était mieux passée que ce que je l’aurais cru, mais il y avait toujours moyen de faire mieux.

Ainsi, j’avais passé la matiné à faire du tri dans mes cours pour voir ce que j’allais re-bosser, laisser comme ça ou pas. En vrai, je n’avais pas envie de réutiliser exactement le même schéma. Puis on ne va pas se le cacher, moi et l’organisation… C’était chaud quoi. Il suffisait de voir l’état de ma chambre. Le reste de la maison, ça allait, mais c’est parce que Ophelia repassait souvent derrière moi. Elle était définitivement la maman de cette colocation. Mais une maman qui faisait clairement du favoritisme envers certain de ses enfants. Et malheureusement, ses préférés, n’étaient autre que ses chers cochons d’indes qui passent toujours avant le reste.

J’avais mangé avec Brendon ce midi et j’avais bien envie de faire une bonne sieste bien mérité. Je manquais cruellement de sommeil à cause de ces derniers mois. Mais à présent ça allait mieux avec Elijah. Ok, tout n’était pas redevenu comme avant non plus, cependant, on progressait bien. Après presque un mois de rupture, il était temps qu’on recolle le morceau. Surtout que cette histoire était bête quand on y repensait. Mais c’était de ma faute, je le savais. J’avais été un lâche à éviter Eli, alors que j’aurais pu juste aller le voir directement, lui expliquer ce qu’il s’était passé. On aurait gagné du temps. Au lieu de se tourner autour, en attendant qu’un des deux vienne voir l’autre.

Bref, j’étais donc en train de dire que mon plan était de faire une sieste. Sauf que Brendon réussi à me faire changer d’avis. Comme d’habitude, notre conversation tourna autour de la musique. Et on avait lancé l’idée de faire quelques reprises des chansons de notre ancien groupe, pour le fun. Evidemment, j’avais déjà pas mal de matos. Surtout que je pouvais abuser de celui financé par Blackwell. Ok, c’était peut-être pas super autorisé. Mais qui nous jugerai ? Si quelqu’un nous chopait, je pourrais éventuellement, prétexter que c’est un projet qu’on bosse pour l’année prochaine. Enfin, sauf si c’était Madsen. Avec lui, la seule solution était de fuir tant qu’on le pouvait encore.

Le chef de la sécurité devait en avoir marre de moi. J’étais presque sûr qu’il avait déjà essayé de convaincre le directeur de me virer. Mais pas de bol pour lui, pour une raison obscure, Wells m’adorait. C’était parfois gênant, toutefois, je n’allais pas m’en plaindre non plus, ça avait ses avantages. Mais le dites pas à Elijah, hein ! Quoique il le savait sûrement déjà, tout le monde le savait. Les nouvelles vont vite dans l’académie, croyez-moi. Je n’avais pas de doute que ça se saurait vite si je venais utiliser ma salle de musique pendant les vacances. Il y avait même des chances pour que j’y croise des collègues.

Du coup, oui, on peut dire que j’avais fait une croix sur ma sieste pour aller bosser, encore. Ou plus exactement pour aller à “Instrumen’tales” vers ce qui s’y faisait en ce moment et éventuellement remplacer quelques câbles ou céder à la tentation face à un nouvel instrument. J’étais faible dans ce genre d’endroit, je le savais parfaitement. C’est pour ça que rien que l’idée de me retrouver dans une pièce pleine d’instruments et d’amateurs de musique, je ne pouvais résister. Malheureusement, Brendon ne pouvait pas m’accompagner. J’avais aucune idée de ce qu’il avait de prévu, mais parfois, il valait mieux ne pas savoir avec celui là.

Une fois le repas terminé, la table rangée, et le Teddy propre, bien habillé. Enfin, bien habillé, c’était relatif. J’avais enfilé un short et un tee-shirt qui faisaient pas trop pitié quoi. Je suis pas styliste non plus, faites pas chier. Bref, cela me prit quelques minutes pour rejoindre le magasin en trottinette. C’était cool de vivre dans une maison, hein. Mais du coup on était plus loin de tout. Ce n’était pas bien grave, mais pour moi qui n’aie pas le permis, ça pouvait être agaçant par moment. Heureusement, Arcadia Bay était une petite ville. En arrivant devant Instrumen’tales, j’étais comme un gosse qu’on emmène à Disneyland. Je ne pouvais pas m’empêcher de sourire comme un débile. J’avais salué le vendeur avec un peu trop d’entrain alors qu’il parlait avec un autre client qui essayait une batterie.

Je fis un petit tour. Mais j’avais du mal à dévier mon regard du type à la batterie. J’étais curieux de l’entendre. Ayant été batteur, évidemment que je voulais l’écouter. Le juger ? Naaa, je savais que je n’étais pas le meilleur des batteurs. Et quand le type aux cheveux bleu commença à jouer, il n’était pas difficile de comprendre qu’il n’en était pas à son coup d’essai. Telle une fangirl, je m’approchais du spot et attendit que le batteur aie fini pour l’applaudir.

- Waah ! Dude ! Tu gères, et cette batterie… Sérieusement, si t’hésite, je te dirais de la prendre à 100% !

Bonjour, moi c’est Teddy, le mec random qui se permet de donner des conseils à n’importe qui. Oui, c’est toujours un plaisir de mêler d’affaire qui ne me concernaient pas. Roh mais désolé, c’est plus fort que moi. Quand il s’agissait de musique, je m’emballais toujours trop facilement. Puis ce serait clairement une perte de ne pas aller discuter avec un mec pareil. Comment ça se fait que j’aie jamais rencontré ce type avant ? Certes, je ne connais pas tous les musiciens d’Arcadia Bay, mais j’avais grandit ici, alors j’en connaissais un bon paquet quand même.
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Jeu 1 Aoû - 22:08
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Ô joie.
Le vendeur de cette boutique n'a rien d'un de ces connards arrogants qui vous toisent pendant que vous louchez sur leurs instrument. A l'instant où je suis entré, il m'a salué sobrement et ce n'est qu'après m'avoir laissé contempler la batterie tout mon soûl qu'il s'est avancé pour entamer la conversation.
Je suis assez réservé avec les gens que je ne connais pas, aussi ais-je beaucoup de mal à supporter les commerçants "trop" sociables. Celui-ci m'inspira tout de suite confiance.

_ Je l'ai reçue il y a à peine une semaine, dit-il avec un sourire bienveillant.
_ Ça se voit, répondis-je en désignant le vernis intact. Elle est superbe.
Le vendeur acquiesça d'un air appréciateur.
_ Vous vous y connaissez ?
_ J'en joue depuis que je peux tenir des baguettes.

C'était dit sur le ton de la blague, mais l'idée que cet inconnu me prenne pour un prétentieux m'incita à rire jaune. L'homme ne sembla pas se formaliser. Il me fit signe de l'attendre un instant, se dirigea vers l'arrière-boutique et en revint avec une paire de baguettes.

_ Vous voulez l'essayer ? Dit-il avec entrain. J'ai jamais su en jouer, mais ça m'a toujours fasciné, comme instrument.

J'hésitais. Je n'avais jamais été fan de mon jeu malgré les retours positifs de mon audience. Cependant quelque chose me poussa à prendre les baguettes. Sans doute ce besoin de familiarité.
Je m'installais presque hâtivement sur le tabouret et tendais les bras en l'air, sorte de toc que j'avais à chaque fois que je m'apprêtais à jouer.
A l'instant où les baguettes entrèrent en contact avec les cymbales, que mes pieds s’emparèrent de la grosse caisse, je perdais le fil de la réalité.
Lorsque je joue, j'oublie qui je suis, où je suis, ce qui se passe autour de moi. Tout ce qui compte, c'est le rythme, les battements, la sensation de chaleur qui envahit le moindre de mes muscles.

Ces quelques minutes de set me décidèrent : j'allais prendre cette batterie, quitte à ne m'acheter aucun autre meuble. Ma vieille batterie n'aurait de toute façon pas supporté le voyage jusqu'à Arcadia. Lorsque les vibrations de mes tympans cessèrent et que je levais la tête, je m'apercevais qu'un nouveau client avait assisté à toute la scène.
Il se tenait tout à côté du vendeur et applaudissait de bon cœur.
_  Waah ! Dude ! Tu gères, et cette batterie… Sérieusement, si t’hésite, je te dirais de la prendre à 100% !

J'étais affreusement embarrassé. La familiarité de ce nouveau venu me donna envie de prendre mes jambes à mon cou mais le besoin d'acquérir cette batterie était plus fort que mon anxiété. Je m'efforçais donc de lui adresser un sourire reconnaissant sans trop rougir.
C'est qu'il était mignon, ce bougre.

_ Heu... Merci. Je pense que je vais me la prendre effectivement.
Le nouveau venu m'adressa un regard chargé de sous-entendu qui me poussa à préciser :
_ la batterie. Je vais prendre la batterie.
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Jeu 1 Aoû - 22:44
Teddy Abolick
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A force de venir ici, je crois que les vendeurs commençaient à me connaître et vu mon attitude, je devais leur faire peur. Mais en voyant que je commençais à discuter avec le batteur, l’employé du magasin s’était éloigné. Il avait visiblement confiance en moi pour faire son job à sa place. Et il avait totalement raison, c’est ça le pire. Non mais désolé, cette batterie était géniale et ce type avait totalement le talent à la hauteur de la qualité de l’instrument. Personne ne méritait mieux cette batterie que lui quoi.

D’ailleurs je crois que j’avais fait peur au musicien présent. En même temps, j’étais loin d’être subtile. Et c’est amusant, parce que je ne me décrivais jamais comme un type sociable. Il faut croire que je l’étais un peu ? Enfin quand il s’agissait de musique, j’avais aucune honte à aller vers les autres, c’est sûr. Je répondis volontiers à son sourire. Quelque part, je comprenais sa gêne. Je n’avais pas toujours été aussi à l’aise à l’idée de jouer devant un public. Pour ça, on peut dire que mes années à Blackwell et avec les One Brain m’avaient bien aidées.

Je retins un rire à sa réflexion. Ok, c’était maladroit, et j’avais un esprit mal placé. Mais c’était drôle quand même, il fallait l’avouer.

- Haha ouais ! C’est une bonne décision !

Je n’allais pas contredire. Alors je me disais faible face aux instruments, mais je n’étais visiblement pas le seul. Comme quoi, le vendeur avait peut-être déjà senti que c’était vendu. Puis quitte à laisser les fanatiques de musique ensemble, hein ! Le mec il s’en foutait je pense, temps qu’il vendait sa batterie avant la fin de la journée. Ainsi, j’en profitais pour continuer la conversation. Le pauvre batteur, il ne savait pas sur qui il était tombé.

- Ca fait longtemps que tu fais de la batterie ? T’es dans un groupe ?

Allez, Inspecteur Teddy, le retour. Il faut croire que passer trop de temps à proximité de Madsen laissais des marques. Merde, bientôt j’allais installer des caméras partout dans ma maison et prendre des notes de qui rentre et sort à quelle heure et pourquoi. Ca ferai peur n’empêche. Puis ce serait bien trop de travail. Déjà que j’avais du mal à organiser mes cours, alors je vous laisse imaginer si en plus je devais me charger de conneries du genre. Bon, réalisant que je mettais le type mal à l’aise, je passais une main dans mes cheveux en lâchant un rire embarrassé :

- Désolé, j’ai tendance à m’emballer un peu trop vite. J’suis musicien aussi. Et j’ai été batteur dans un groupe pendant un temps… Mais, wahou, vraiment, je t’arrive pas à la cheville…

Elijah serait là, il râlerait que je devais arrêté de me descendre comme ça. Mais il était mignon lui aussi, il n’y connaissait pas grand chose en musique. Et des fois j’avais l’impression que je pourrais lui jouer n’importe quoi, avec n’importe quel instrument qu’il trouverai ça génial… Non, mais j’allais pas dénigrer mon petit-ami non plus. Il était adorable.
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Ven 2 Aoû - 1:15
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Je ne savais plus où me mettre.
Mes parents m'avaient toujours dit que j'étais incapable de prendre un compliment.
Je ravale cependant ce besoin viscérale que j'ai de me dévaloriser pour répondre :

_ C'est gentil.

Puis, voyant que le type me dévisage curieusement, j'entreprend de répondre à ses questions sans laisser paraître ma gêne.
_ Je joue depuis que je suis tout petit. J'aime beaucoup les percussions mais j'ai aussi pratiqué la trompette pendant un temps. Je n'ai malheureusement jamais fait partie d'un groupe, soupirais-je en déposant les baguettes dans les socles prévus à cet effet.

Je décidais alors de prendre le taureau par les cornes et de me présenter. Après tout, à part mon frère, je ne connaissais personne ici. Alors autant m'ouvrir un peu.

_ Je m'appelle Alex, ajoutais-je en lui tendant la main. Je viens d'arriver en ville.

Il ne se rend probablement pas compte du combat qui vient d'être mené pour parvenir à ce simple salut. C'est précisément pour cela que j'évite autant que possible les interactions sociales : je suis incapable d'établir le moindre contact avec autrui de peur de me ridiculiser.
J'ignore comment j'en suis arrivé à redouter de saluer le moindre inconnu. Enfin, je me doute que c'est lié à quelques mauvaises rencontres à certains moments-clefs de ma vie mais je n'ai pas non plus la prétention d'être mon propre psy.
Quoiqu'il en soit je pense être physionomiste et ce type m'a l'air doté d'un charisme dont il ignore l'existence. Qui plus est, il est musicien et il a fait de la batterie. Cela nous fait un point commun non-négligeable.
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Ven 2 Aoû - 11:51
Teddy Abolick
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Je souris à nouveau à mon interlocuteur. Au moins il ne niait pas les faits, il accepta timidement mon compliment. Pour tout vous avouer, je trouvais ça adorable. Il me faisait un peu penser à moi quelque part. J’étais nul pour accepter les compliments aussi. En général quand on me faisait, je me mettais à rire nerveusement et je tentais de faire une blague nulle pour détourner l’attention. A chacun son truc, que voulez vous.

Réalisant que j’avais peut-être posé un peu trop de question d’un coup (trop d’enthousiasme en moi), j’avais préféré rester silencieux et laisser mon interlocuteur en caser une. Il se lança alors, expliquant qu’il jouait depuis tout petit, qu’il faisait de la trompette aussi, mais qu’il n’avait jamais fait parti d’un groupe. Il avait dit ce dernier point, déçu. C’était trop touchant, je vous jure. Si les One Brain étaient encore debout, je l’aurais engagé direct. Ok, je sais, c’était moi le batteur du groupe, donc ça revenait à m’auto-virer. Mais qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour des talents pareil ?

A ce niveau, je devrais peut-être songer une reconversion dans la recherche de talent. Woh, ok, t’emballe pas Teddy, c’est pas parce que t’as trouvé un prodige que t’as un truc pour les trouver tous. Perdu dans mes pensées, ce fut le batteur qui me ramena sur terre en se présentant.

- Ah ! Je me disais que ta tête me disait rien ! Tu viens d’où ?

Tout s’expliquait. J’étais tellement en train de passer pour le mec qui pense connaître tout le monde en ville. Je me désespérais moi-même.

- Moi c’est Teddy ! J’suis musicien aussi. Enfin, maintenant j’suis prof de musique, mais on ne cesse jamais vraiment d’être un musicien. J’étais batteur dans mon groupe justement - One Brain (to rule them all), si ça t’évoque quelque chose - mais clairement, j’avais pas ton talent.

Je lâchais un rire gêné avant de continuer, histoire de pas passer mon temps à lui dire combien il était bon, même si c’était tout de même tentant.

- En vrai, j’ai pris le poste parce que personne n’en voulait vraiment. J’suis un peu touche à tout, mais j’ai quand même une préférence pour la ukulélé, le piano, la basse, la guitare un peu aussi, éventuellement le chant, et la compo…

A le dire, je me rendais compte que ça faisait une sacré liste. J’étais décidément pas capable de me décider sur un seul instrument. Que voulez-vous quand on aime, on ne compte pas. Le silence s’installa pendant un instant, puis désignant la batterie du menton, je lançais :

- Du coup tu la prends ? T’as besoin d’aide pour l’emmener quelque part ?

Quitte à ne rien avoir de prévu pour la journée. Autant se rendre utile.
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Ven 2 Aoû - 14:05
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Le dénommé Teddy semblait incapable de me poser une question à la fois, mais son attitude enjouée était quelque peu contagieuse. C'était sympa de voir quelqu'un s'intéresser à moi après 7 jours d'errance solitaire.

_ Je viens de Columbus. C'est pas la porte à côté, mais mon frère vit dans le coin et il m'a aidé à me trouver un petit taff à l'Académie Blackwell. Du coup je suppose que tu es prof là-bas ?

"C'est vraiment une petite ville" ajoutais-je mentalement. Quelles étaient les chances pour que je croise un collègue ici avant la rentrée ? Je pensais qu'ils partiraient tous en vacance dans des endroits exotiques, vue la paie exorbitante qu'ils devaient se taper. Et puis, back in Columbus, il m'était impossible de croiser des amis sans leur donner rendez-vous quelque part avant.

Mon monde venait soudainement de rétrécir tout en prenant des dimensions vertigineuses.

J'ignore pourquoi, mais les mises en gardes de mes parents concernant mes fréquentations dans cette nouvelle ville me revinrent en tête. Apparemment, plusieurs disparitions avaient été rapportées mais l'on ignorait s'il s'agissait de fugue ou de choses plus préoccupantes - d'où le nouveau poste d'agent de sécurité proposé par Blackwell. Ma mère, évidemment, m'avait tenu la jambe pendant des heures sur l'importance de toujours garder son téléphone sur soi, de bien fermer les volets et les portes à double tour la nuit et de ne jamais m'aventurer seul dans la nature sauvage. L'Oregon était réputé pour ses parcs forestiers gigantesques où des attaques d'ours et de loups avaient été recensées. Tout cela me fascinait autant que ça terrifiait ma mère, et j'avais bien entendu prévu de faire quelques randonnées sans le lui dire.
Voyant qu'il hochait, je décidais de poursuivre :

_ One Brain ?... ça me dit rien. Mais je viens d'arriver, il faut dire. Pour ce qui est du talent, je suis sûr que tu exagère un peu, j'veux dire, tu ne m'as vu jouer que cette fois, aha ! Mais du coup tu joues du Ukulélé ? Trop classe ! J'aimerais beaucoup voir ça. J'ai toujours été une brêle avec les cordes... Il faut croire que j'étais destiné à la percussion.


Je me grattais nerveusement la nuque. ça y est, j'atteignais la limite de ma barre d'énergie sociale. Je décidais d'employer mes dernières forces pour accepter son aide. A deux, je n'aurais pas besoin d'attendre une minute de plus avant de ramener ce nouveau bébé.

_ Tu es sûr que ça ne t'ennuie pas ? J'habite à une bonne quinzaine de minutes à pied. Je peux aller chercher la voiture.

Puis, repensant à l'invitation sous-jacente, je précisais :

_ ça nous évitera de trop galérer, et puis sur le chemin je nous prendrais quelques bières si ça te dit ?

Intérieurement, je me félicitais. "C'est bien, Alex. C'est comme ça qu'on se fait des amis. Un pas après l'autre, en souriant et ignorant ton envie de fuir."

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Dim 4 Aoû - 0:20
Teddy Abolick
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S’il avait de la famille dans le coin, ça se justifiait pas mal. Sinon, qui voudrait venir à Arcadia Bay volontairement ? Certes, beaucoup de jeunes faisaient le déplacement pour suivre les études à Blackwell. Mais à part pour son académie, la ville n’avait pas forcément une bonne réputation non plus. J’allais dire “et pas une mauvaise non plus” mais vu les récentes disparitions, je doute que cela soit toujours le cas. Sincèrement, je m’en fichais de la réputation de la ville. Après pour les disparitions, je ne pouvais pas en dire autant. L’un des gamins avait quand même été un de mes élèves.

- Ah ouais, ça fait un sacré bout ! Mais c’est cool que tu aie de la famille ici ! C’est qui ton frère ? S’il bosse à Blackwell, je le connais peut-être aussi…

J’étais curieux, on pouvait le dire. Et j’étais aussi content de rencontrer un nouveau futur collègue. J’avais du mal à me faire à l’idée que ça y es, ça faisait un an que je bossais à l’académie, je faisais parti de la ‘team’ maintenant. De nombreux postes allaient bouger, j’avais entendu des collègues dire qu’ils allaient partir et laisser leur poste vacant. Ca allait faire bizarre, mais en même temps, c’était compréhensible. Parce que la plupart des profs de Blackwell étaient des artistes, donc ils avaient des projets en plus de leur cours. Et parfois ils préféraient partir pour se concentrer là dessus plutôt que de rester dans l’enseignement.

De mon côté, j’étais bien. Même si j’avais retrouvé beaucoup des membres de mon anciens groupe, je n’étais pas sûr qu’on le remettrai sur pied un jour. Bae n’avait plus l’air si déterminé à faire de la musique. Brendon, peut-être. A vrai dire, c’était même presque sûr pour Brendon, il m’avait déjà évoqué l’idée. Bref, je n’allais pas en vouloir à Alex de ne pas connaître mon groupe. Après tout, si nous avions eu notre petite notoriété, ça n’avait pas beaucoup dépassé les frontières de l’Oregon. Mais c’était déjà beaucoup pour un groupe de simple étudiants, de base.

- Haha ! A chacun son domaine, il faut croire ! J’ai bien peur qu’il va falloir qu’on se fasse un duo un de ses quatre pour se juger un peu mieux l’un l’autre alors !

Je souris pour appuyer mes propos. Bien sûr que j’étais toujours content de partager ma musique avec les autres. Et pour une fois que quelqu’un trouvait ça classe de jouer du ukulélé. En général, j’avais le droit à un regard de travers du genre “Quoi ? Tu joues de ça ? Cette sorte de petite guitare ? C’est ridicule…”. Alex me plaisait déjà comme type. Même s’il était timide, qu’il semblait déjà crevé. J’espérais que ce n’était pas mon enthousiasme qui était en train de le tuer à petit feu.

- Bien sûr que non, sinon j’aurais pas proposé. J’suis en vacances en ce moment, ça m’occupera un peu.

Je souris à nouveau, à croire que j’avais du mal à afficher autre chose. Puis je pousuivis :

- Et t’as une voiture en plus ? Oh c’est chouette ça ! J’ai eu peur pendant un instant qu’on soit obligé de tout porter ou d’essayer de bricoler un truc pour faire tenir un tom ou deux dessus.

Je lâchais un rire embarrassé. J’oubliais bien trop souvent qu’il existait en ce monde des personnes qui avaient des voitures et le permis qui allait avec. Je pourrais faire parti de ces personnes d’ailleurs. Mais j’avais tellement un mauvais karma que ce n’était même pas la peine d’essayer.

- Puis si en plus il y a de la bière, comment refuser. Si tu veux je repasse par chez-moi en chemin, histoire de choper un uk’ !

Je pourrais en acheter un nouveau. L’avantage des ukulélé c’est qu’ils étaient bien moins cher qu’une batterie. Mais sur le coup, ça ne m’était pas venu à l’idée. Puis j’avais déjà une belle collection à la maison, ça ne servait à rien d’en acheter plus. Le pauvre vendeur, je n’allais pas l’aider à faire son chiffre du jour à être un aussi mauvais client. Mais il savait que je reviendrais, c’est bon.
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Dim 4 Aoû - 12:37
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_ Heu... Mon frère est chef de la sécurité à Blackwell, David Madsen, ça te dit quelque chose ?

Voyant que son visage se décomposait, je m'empressai de préciser :
_ Nous n'avons quasiment rien en commun !
Il n'était pas rare qu'on me serve ce genre de réaction lorsque je parlais de mon frère. Je l'aimais, bien sûr, mais quel beauf... Il faudrait vraiment que j'arrive à avoir une discussion sérieuse avec lui sur ce sujet. Si tant est qu'il arrive un jour à me prendre au sérieux, tant notre différence d'âge était grande.
Je tâchais de changer de sujet :

_ Faire un duo ? Vraiment ? J'adorerai ! Même si je doute que tu me trouve aussi talentueux à ce moment-là, aha...
J'avais mis un peu trop d'enthousiasme dans cette phrase. Je me sentais ridicule, mais au moins le visage de Teddy n'affichait plus cet air caractéristique des gens connaissant David Madsen.

Il semblait soulagé que je sois en possession d'une voiture. C'était inhabituel,un prof sans permis de conduire. Mais bon, cette ville semblait vraiment minuscule et puis pouvoir tout faire à pied avait quelque chose de réconfortant.

C'était entendu, alors.

Je trouvais le vendeur en train de dépoussiérer un rayon et lui demandais s'il était possible de régler en plusieurs fois : si ma mère apprenait que j'avais claqué l'intégralité de son petit cadeau dans une batterie plutôt que dans des meubles et de quoi remplir le frigo, elle me ferait une syncope.
Une fois le premier versement effectué, je lui demandais de préparer la batterie et me dirigeai vers la sortie non sans adresser un petit signe à Teddy.
Une fois hors de vue, je m'élançais à toute allure, mortifié à l'idée de faire attendre ce potentiel nouvel ami.
Il me fallut dix petites minutes au pas de course pour rejoindre mon appartement.

Ma voiture était garée juste à côté, sur la pelouse mal entretenue. Je me demandais brièvement si ce bout de jardin m'appartenait, vu que personne d'autre ne louait dans le coin, avant d'entrer.
Je prenais rarement la voiture, d'abord parce qu'elle n'était plus toute jeune et ensuite parce que l'essence, c'est quand même une grosse part de budget. Je laissais donc généralement les clefs chez moi dans un des tiroirs de la cuisine (celui qui aurait dû abriter des couverts mais qui pour l'instant ne contenait que quelques vis et un peu de poussière. Il allait vraiment falloir que je m'achète quelques fourchettes...) J'en profitais pour reprendre mon souffle et passer rapidement par la salle de bain.
A part mes cheveux, éternellement indomptables, tout allait bien. C'était rassurant de constater qu'au moins mon apparence ne me faisait pas défaut. Et puis j'aimais le bleu nuit dont j'avais teint mes cheveux : il avait quelque chose d'apaisant.
 Je m'emparais donc des clefs avant de foncer vers la voiture.
Quelques minutes plus tard, je me garais devant l'Instrumen'tales, le cœur battant à tout rompre.
En plus de la batterie, j'emmenais Teddy !
Ce dernier m'attendait sur le trottoir, un pack de bière à la main et un grand sourire planté sur son visage.

Ravi de constater que mon lien de parenté avec David ne l'avait pas fait fuir, je descendais pour ouvrir le coffre, et nous nous mîmes à charger ma nouvelle batterie. J'avais réellement hâte d'être seul à seul avec ce nouveau bébé, mais la perspective d'avoir de la compagnie était plus attrayante. Teddy avait l'air d'avoir une personnalité complètement opposée à la mienne. C'était rafraîchissant, et à la fois déprimant. Si seulement j'étais un peu plus ouvert au monde, un peu plus sociable... Pourtant l'attitude enjouée et insouciante de ce nouvel ami me redonnais espoir. Peut-être que c'était en m'entourant de gens comme lui que j'y parviendrais ?
 Chaque aller-retour du magasin à ma voiture me confortait dans l'idée que je venais de faire une belle rencontre.
Oui, je commençais à croire que j'allais me plaire à Arcadia Bay.
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Dim 4 Aoû - 22:43
Teddy Abolick
We rise by lifting others.
Teddy Abolick
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Journal perso
Ardoise (dortoirs):
Ok, ouais, si j’avais été en train de boire quelque chose, j’aurais sans doute manqué à m’étouffer en entendant la nouvelle. Alex ? Le frère de Madsen ? Non, pas possible. Est-ce que c’est à ce moment que je devais prendre la fuite ? Parce que si les frère sont de la même trempe, il n’y avait pas de meilleure solution que de courir le plus loin possible. Imaginez, Madsen lui avait parlé de moi ! Alex devait déjà me haïr ! Quoique, il était plutôt chill pour un gars censé me haïr. D’ailleurs, mon effroi dû s’afficher sur mon visage, car le batteur ajouta avec empressement qu’il ne ressemblait en rien à son frère.

Je lâchais un soupire de soulagement. Si vous saviez à quel point je n’avais pas envie de me taper un sprint, là, tout de suite. Je n’étais juste pas prêt pour une telle épreuve. Pas pendant les vacances.

- Roh, tu me rassures… Sérieusement, ton frère… Je l’aurais jamais deviné.

Et je crois que j’allais m’en remettre. Comment David Madsen pouvait avoir un frère aussi talentueux et sympa ? Ouais, mais ça pouvait aussi avoir des avantages. Quoique, est-ce que les frères Madsen s’entendaient bien ? Là était la question. Bref, dans tous les cas, je n’allais pas juger Alex que sa famille, ce n’était pas mon genre. J’étais bien trop content d’avoir trouvé un nouveau pote avec qui partager ma musique. Je haussais les épaules lorsqu’il assura qu’il ne serait peut-être pas aussi doué en duo.

- Après, si c’est que pour nous, on s’en fout un peu ! Le but c’est de s’amuser !

Ce n’était pas comme si je lui proposais de monter avec moi sur scène devant des milliers de gens non plus. Puis sincèrement, ouais, le but c’était juste de s’éclater à faire ce qu’on aime, comme deux bons adultes consentants… Euhm… Attendez, non, c’est un peu étrange de finir ma phrase comme ça, non ? Ok, juste. Oubliez, ce que je viens de dire (enfin d’écrire). Alex finit par aller trouver le vendeur pour lui annoncer l’achat qu’il allait faire. Il passa en caisse pour régler la première partie avant de s’enfuir en me saluant pour aller chercher la voiture.

Pendant ce temps, je discutais un peu avec le vendeur et en apprenant qu’Alex n’avait payé qu’une partie de la batterie, sans doute pour finir de la financer plus tard, et bien je proposais de payer le reste. Ouais, je sais, pour une fois que j’avais ma carte bleu sur moi, autant en profiter. Puis ce n’était pas ça qui allait faire un trou dans mon budget. Ensuite, je quittai la boutique pour aller acheter le fameux pack de bière et attendit devant la boutique qu’Alex revienne. Cela ne lui prit pas plus de quelques minutes. Il gara la voiture et nous commençâmes à charger la voiture.

C’est fou ce que c’était encombrant une batterie. Mais c’était toujours moins pire à transporter qu’un piano. Je m’assis du côté passager une fois que nous eûmes fini de tout charger. Alex démarra le moteur et nous étions partis.

- Du coup ça te vas si on passe par chez moi ? C’est pas très loin…

En même temps, qu’est-ce que qui était loin dans cette ville ? Mais vu qu’Alex venait d’arrivait, je me doutais bien que j’allais devoir lui indiquer le chemin. J’espérais ne pas trop me planter. Parce que, ouais, je connaissais bien la ville. Malheureusement, j’étais un peu un plouc quand il s’agissait de donner des indications. Mais on allait s’en sortir “va à gauche, va à drotie” ce n’était quand même pas bien diabolique.
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