Revenir en haut Aller en bas



AccueilRechercherDernières imagesMembresS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à -50% (large sélection)
Voir le deal

i wasn't expecting you (elijah)

 :: Les RP terminés Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Ven 13 Sep - 22:10
Invité
Invité
Anonymous
i wasn't expecting you
brendon & elijah

Un pote à moi venait juste de me ramener en voiture jusqu’à la maison. J’en profitais alors pour rentrer dans le plus grands des calmes dans la maisonnée, espérant ne réveiller personne. Charlie était sûrement endormi, Ophelia aussi, et Teddy… il devait sûrement avoir la tête ailleurs. Dormir ? Possible. Il y avait eu l’anniversaire d’Elijah, avec qui il s’était remit récemment. Il devait donc avoir la tête en chou fleur après cette journée à s’amuser et à profiter un max. J’étais content qu’il se soit remit avec lui, mais j’espérais que son copain ne lui referait pas le coup de disparaître ou autre, car ça ne me plairait pas beaucoup. Au prochain coup - s’il y en avait un prochain - je serai vraiment vénère. Je partis donc à l’étage et fonçais dans ma chambre, me laissant tomber dans mon lit comme une crotte sur le sol, puis je m’endormis aussitôt, telle Blanche-Neige après avoir croqué dans sa foutue pomme.

En me réveillant, je sentis d'abord mon odeur de transpiration nauséabonde, aussi je finis par grogner, avant de me lever de tout mon long, m'étirant au passage. Je profitais de ce moment pour me foutre à moitié à poil, prenant ma serviette par dessus mon épaule, et je partis en boxer jusque dans la salle de bain. Une fois là-bas, je virais mon sous-vêtement dans le panier de linge sale - oubliant au passage mes autres fringues dans ma chambre - et je fonçais tête la première sous le jet de la douche. Je me shampouinais les cheveux avec mon super shampoing à la fraise, et utilisais mon gel douche à la noix de coco pour me savonner le corps, mon corps de dieu. Une fois ma douche terminée, j'en profitais pour bien me sécher, puis je peignais mes cheveux d'apollon avec délicatesse, le secret étant dans le geste... puis j'appliquais un lait corporel à la noix de coco sur mon torse et mes bras. C'était le lait d'Ophelia, mais elle n'en saurait jamais rien, puisque ça avait la même odeur que mon gel douche... que j'avais choisi exprès pour l'occasion, héhé.

Puis je finis par sortir de la salle de bain, la serviette autour de la taille, direction la cuisine. Je mourais de faim, et un bon café ne serait pas de tout refus. Je me précipitais alors vers la cafetière nespresso que j'avais acheté pour l'occasion à la coloc' et je me fis un cappuccino. Je rajoutais un nuage de lait sur ma boisson chaude et un peu de sucre, puis j'entendis un bruit. Je me tournais alors avec mon mug dans la main. Je me rapprochais alors de la source du bruit, et aperçus un grand blond bien bâtit sortir de nulle part. C'était Elijah. Qu'est-ce-qu'il faisait là ? Il n'avait pas dormi ici, si ? Je bus une gorgée de café, de la crème au dessus de ma lèvre supérieure, puis je rajoutais quelques mots.

« Alors comme ça, Ophelia a un frère biologique ? »
made by black arrow
Revenir en haut Aller en bas
Ven 13 Sep - 23:14
Elijah Holtz
Poulet-Spartiate
Elijah Holtz
Messages : 852
Localisation : Arcadia Bay
Emploi/loisirs : Professeur de cinéma

Journal perso
Ardoise (dortoirs):
Mon anniversaire avait été célébré plus que dignement. Cocktails, gâteaux, virée dans la piscine, danse… Mais surtout : Teddy et moi avions guéri des blessures infligées par le Russe. Nos vieilles habitudes resurgissaient, je ne craignais plus de me prendre un vent en me penchant pour lui déposer un baiser sur les lèvres, etc. D’ailleurs, j’avais dormi comme un bébé. Nos galipettes nous avaient achevé, mais nous avions réussi à dévorer un bon repas – cela nous avait creusé l’appétit – avant de finir à l’extérieur à blablater avec Ophelia, le brun assis contre moi sur l’une des chaises longues. Celle-ci semblait se réjouir de nous revoir enfin sur la même longueur d’ondes après nous être égarés durant plus d’un mois. Bonheur évidemment partagé mais multiplié à l’infini. Il était près d’une heure du matin lorsque nous décidâmes d’aller nous coucher. N’ayant aucune tenue de rechange, je dormis nu comme un ver. Ce qui n’avait, en soi, rien d’exceptionnel et je pouvais compter sur ma bouillote en cas de frissons dérangeants.

J’ouvrais l’œil. Il était près de onze heures et mon petit-ami était toujours perdu dans ses songes. Je jubilais de cette vue. Malgré sa bouche grande ouverte que je parvenais à décrire dans l’obscurité de la chambre, il paraissait si serein, si paisible. Un large sourire sur le visage, je vins l’embrasser sur le front en prenant soin de ne pas le réveiller. Qu’il se repose et profite d’être enfin libéré du poids qui l’avait hanté ces dernières semaines, j’en profiterais pour lui préparer un bon plateau de petit-déjeuner avec ce qui me tomberait sous la main. Hors question de le faire à poil par contre. Je tirais un boxer d’un tiroir entre-ouvert et l’enfilait sans me poser plus de question. Je ne tardais cependant pas à prendre conscience que celui-ci était peu adapté à ma taille. Teddy était une crevette à côté de moi ! Ainsi, je me retrouvais avec un sous-vêtement serré et plus moulant que de décence. Mais pourquoi m’en inquiéterais-je ? La blonde était déjà au travail à cette heure-ci et aucun des deux garçons n’étaient à la maison. À moins bien sûr que leur retour ne soit passé inaperçu.

Bref, je sortis de la pièce et me dirigeais vers la cuisine en faisant du mieux possible pour avancer dans cet étau en tissu. Pénible pour moi, mais j’étais persuadé que mon chéri ne se plaindrait pas de la vue pour autant. Bien au contraire. J’étais prêt à parier qu’il me pousserait à porter ses affaires jusqu’à la fin de mes jours après ça. Toutefois, il ne fut pas le premier à poser son regard sur cet essayage aguichant. Je sursautais en tombant nez à nez avec un homme que j’imaginais être Brendon. Ok, parfait. Super la première impression ! Moi qui craignais toujours de ne jamais être à la hauteur aux yeux de ses proches, j’aurais quasiment pu être à poil que ça aurait été la même chose ! Remarquez, il n’était guère mieux avec sa simple serviette enroulée autour de sa taille. Et autant avouer qu’il n’était pas mal fichu ! Je commençais à paniquer à l’idée que lui et mon mec vivaient sous le même toit ! À chacun son tour d’être jaloux.

- Tu tiens vraiment à ce que sa folie soit dupliquée ? répondis-je du tac-au-tac avec un petit rire.

Ce n’était pas méchant, cela s’entendait à mon ton. J’étais le fan numéro un de l’ancienne psychologue de Blackwell ! Sûrement avait-il eu vent de notre numéro de comédie musicale à l’occasion. Pour empêcher la situation de devenir plus embarrassante qu’elle ne l’était déjà, je tendis ma main dans sa direction pour officialiser notre rencontre.

- Elijah. Brendon c’est ça ?

Cela serait étonnant qu’il n’ait pas déjà fait le lien mais qui sait ? Le musicien ne lui avait peut-être pas montré de clichés de nous deux. Dans le doute, autant lui confirmer mon identité. Ne serait-ce que par politesse.

- Désolé pour l’accoutrement. Je ne pensais pas que je passerai la nuit ici
, commençais-je à me justifier.
Revenir en haut Aller en bas
Sam 14 Sep - 12:55
Invité
Invité
Anonymous
i wasn't expecting you
brendon & elijah

Mon interlocuteur ne portait qu'un morceau de tissu - sûrement un boxer de Teddy, car ça semblait serré là-dessous si vous voyez ce que je veux dire - pour protéger ses bijoux de famille. C'était, autant le dire, une situation des plus gênantes. Je bus quelques gorgées de mon café.

« Oh non, une c'est déjà bien suffisant ! »

Je me mis à rire, surtout nerveusement, comprenant bien de qui il s'agissait. Je n'aimais pas Elijah, autant le dire. Heureusement que Teddy, lui, l'aimait, car ça me permettait d'au moins le supporter de ne pas vouloir me battre avec lui. Le fait qu'il ait laissé mon meilleur ami autant de temps pendant sa, selon moi, dépression post-traumatique, me pesait. J'avais été là moi, mais ça n'avait pas été suffisant. Il nous manquait, toujours je supposais, l'être aimé. Je n'avais jamais réellement été amoureux moi, ou bien alors si... de la drogue. Mais c'était un amour interdit. Je me soignais de cette rupture chaque jour que dieu fasse.

« C'est bien ça. »

Pas de "enchanté", je ne l'étais pas de le voir ici à moitié à poil dans notre cuisine. Je finis par attraper sa main pour la serrer, plus par politesse et pour éviter de lui mettre un blanc qu'autre chose, et je sentis quelque chose tomber à mes pieds. Je ne lâchais cependant pas le regard soutenu d'Elijah, je sentais que c'était un combat de mâles virils en cet instant précis, et je ne lâcherai rien. Pas même ma serviette. Qui en fait, était tombée toute seule...

« Je vois. C'était comment cet anniversaire ? »

Je soupirais, avant de lâcher ces quelques mots qui m'épuisaient déjà.

« Joyeux anniversaire d'ailleurs. J'étais parti faire du paintball avec mon meilleur ami, Tyler, hier. On a bu après et je suis rentré dans la nuit. Je ne savais pas que tu étais resté dormir, c'est nouveau ? Enfin, c'est reparti ? Enfin, tu vois ce que je veux dire. »

made by black arrow
Revenir en haut Aller en bas
Sam 14 Sep - 15:20
Elijah Holtz
Poulet-Spartiate
Elijah Holtz
Messages : 852
Localisation : Arcadia Bay
Emploi/loisirs : Professeur de cinéma

Journal perso
Ardoise (dortoirs):
Non mais imaginez une minute ! Ophelia qui aurait un jumeau doté du même caractère. Cela serait fort amusant pour sûr et une journée passée en leur compagnie suffirait à me faire les abdos pour le mois entier. Et le suivant. À condition bien sûr de survivre à ces quelques heures en leur compagnie. Visiblement, ce scénario n’était pas pour plaire à mon interlocuteur qui exprima son contentement avec l’unique personnage existant. « Bien suffisant » pour le citer. Je pouffais, comprenant pourquoi cette situation serait tant à craindre qu’à souhaiter. Trop de folie nous mènerait tous à notre perte ! Couplé à la poisse de Teddy, un piano tomberait du ciel pour se faire une place confortable sur nos corps écrasés lors de nos représentations musicales dans les rues. Qu’est-ce que je les aimais ces deux-là je vous jure ! Je ne m’étais jamais autant amusé de toute ma vie qu’en leur compagnie. Quoique mes péripéties adolescentes avec Alec n’étaient pas mal non plus dans le genre mais… On est toujours à côté de ses pompes durant cette période transitoire. Une fois adulte, il est bien plus complexe de se lâcher et de faire tomber les barrières dressées avec l’âge. Pourtant, en un claquement de doigt, la fine équipe me rendait barge.

Je décidais d’officialiser les présentations pour nous éviter un silence gênant. Déjà que nous étions tous les deux embarrassés dans une telle tenue… Ou absence de tenue plus exactement ! Brendon ne semblait pas être des plus enthousiastes à l’idée de faire ma rencontre. J’ignorais pourquoi. Une part de moi espérait qu’il était bougon à cette heure de la journée mais… Mon intuition me soufflait que cela était plus complexe. Aïe. La technique de la froideur pour mieux me tester ? Sans le savoir j’étais peut-être déjà en train d’être jugé par l’homme comme digne, ou non, de son meilleur ami. Je partais d’emblée si mal que ça ? Sur le coup, assommé par ces diverses interrogations, je ne remarquais pas que sa serviette venait de tirer sa révérence pour mieux laisser le service trois pièces pendre à l’air libre. Nous nous regardions droit dans les yeux, comme dans une lutte pour déterminer qui baisserait le regard en premier. Signe de soumission ? Sérieusement ? Un combat de coq maintenant ? Il ne manquait plus que ça. Tellement stupide…

Le brun finit par me souhaiter un bon anniversaire et se lança dans une investigation particulière : qu’est-ce je foutais là dès le matin ? Celui-ci paraissait tout aussi surpris que je l’étais. En me réveillant, mon cerveau avait commencé à douter de la véracité de ses souvenirs. Et si tout n’avait été qu’un rêve ? Preuve que non puisque mon petit-ami dormait sagement à mes côtés. Je ne réagis pas plus que ça à la mention de Tyler. S’il s’agissait bien de celui à qui je pensais, ce n’était pas le moment de lui livrer nos anecdotes fâcheuses le concernant…

- Je te remercie ! J’avoue ne pas t’avoir entendu rentrer. Tu as passé une bonne soirée au moins ? demandais-je pour ne pas paraître comme le mec totalement désintéressé.

En principe, les amis de Teddy étaient mes amis. Encore fallait-il que l’on m’en accorde l’opportunité. Je percevais toujours comme un sentiment d’hostilité omniprésent de la part de mon interlocuteur et je peinais à m’en dépêtrer. Ne pas aggraver la situation serait déjà un bon commencement ! Je répondis ensuite à ses interrogations. Comme à mon habitude, à la simple mention du musicien, un large sourire se dessina sur mes lèvres et mes yeux s’adoucirent, les traces de fatigue restantes miraculeusement gommées. Dans ces instants, je devais vraiment ressembler à un panda affectueux à en mourir.

- Je ne m’y attendais pas moi-même. Quand on s’est remis ensemble il y a quelques semaines, j’ai senti qu’il avait besoin de temps. Qu’il ne fallait pas être trop brusque ou insistant, physiquement parlant surtout. Et hier, j’ignore comment, il a eu un déclic. Donc oui... C'est officiellement reparti.

J’étais si ravi que je sentis le rouge me monter aux joues. Être aussi expressif devant un étranger n’était pas mon fort. Je baissais mes billes bleues par réflexe pudique et… Je réalisais enfin que le garçon qui me faisait face était entièrement nu. J’eus comme un bug, détournant le regard dès que j’en eus retrouvé la capacité. Je vins me gratter la nuque à l’aide de ma main gauche et lâchais :

- Hum… Je crois que tu as un petit problème technique.

Je me retenais de rigoler. Moi qui pensais qu’on ne pouvait faire pire ! Achevez-moi ! Peut-être que cet accident permettrait de briser la glace une bonne fois pour toute ? À moins qu’il ne le mette sur les nerfs encore plus. Je ne tarderai pas à le savoir. Nerveusement, je rajoutais :

- Promis, je tiendrai ma langue.


Ma promesse de ne partager cet instant gênant au reste de la colocation manqua de peu de me provoquer une crise cardiaque lorsque je réalisais le double-sens qu’on pouvait lui attribuer. Elijah… Tu sors avec un mec, tu vois son pote à poil… Et le mieux que tu trouves à dire est de mentionner ta langue ?! N’en pouvant plus, j’explosais de rire malgré moi. Tout était si ridicule !
Revenir en haut Aller en bas
Dim 15 Sep - 16:52
Invité
Invité
Anonymous
i wasn't expecting you
brendon & elijah

C’était gentil de la part d’Elijah de se demander si j’avais passé une bonne soirée. Peut-être que c'était un type bien finalement ? Peut-être que je pouvais faire confiance à Teddy là-dessus et laisser le bénéfice du doute à Elijah ? J’en avais presque envie quelque part. Le fait de le rencontrer enfin m’aiderait sûrement à pouvoir oui ou non lui faire un minimum confiance. Il ne faudrait cependant pas qu'il oublie que j’étais et serais toujours l’un des meilleurs amis de Teddy, et que lui aussi était l'un de mes meilleurs amis. Je serai toujours de son côté, peu importe ce qu'il faisait. Il aurait beau tuer quelqu’un ou autre, je serai là, prêt à brûler le corps avec lui. Il fallait éviter les lacs, les gens se font toujours retrouver quelques temps après, comme par hasard. Les séries m'avaient bien apprit ça.

« Oui c’etait cool, ça fait du bien de profiter de son été… enfin, d’être « libre ». »

Je faisais allusion à ma cure de désintoxication, mais ne souhaitait pas pour autant lui en parler. Ou pas de suite si jamais, en tous cas. Elijah rajouta alors que lui non plus ne s’était pas attendu à se remettre avec Teddy au point de pouvoir revenir dormir ici. J’étais gêné. Elijah connaissait peu la maison, et moi si. J’avais squatté le canapé de son ancien appartement avec Charlie, jusqu'à ce que Ophelia revienne en ville et prenne cette maison. Je lui étais reconnaissant de m’avoir hébergé aussi. Bien-sûr, je lui payais un loyer chaque mois. Enfin, j'avais négocié un peu en prenant la chambre que je voulais aussi, parmi les trois qui restaient. Nous nous étions arrangés entre garçons, puisque Ophelia avait la chambre la plus grande, fatalement. Alors au fond, pourquoi est-ce-que j’étais gêné ? Car Elijah connaissait mieux Teddy que moi, sur cette dernière année. J'avais loupé tellement de choses… toute leur relation, par exemple. J’étais le vieil étranger qui revenait en ville et n’aimait pas la nouveauté.

« Tant mieux alors, j’imagine. Tu ne le laisseras pas tomber, hein ? »

Pas qu’il l’ait vraiment laissé tomber, mais je parlais surtout au futur. S’il l'aimait vraiment, il prendrait soin de lui.

« Oh et juste, sache que ce n'est pas son genre de tromper. Donc si quelque chose venait à se reproduire - ce que je n’espère VRAIMENT PAS - prends soin de lui. Je suis de retour moi et je serai toujours là pour lui, que vous soyez ensemble ou non. Mais il a besoin de toi aussi. »

Il fallait que je lui fasse comprendre qu'on ne laissait pas tomber Teddy comme ça. Que moi, j'aurai toujours une place privilégiée. On se connaissait depuis longtemps maintenant, et on serait toujours amis. Teddy était venu me voir, et j’étais allé le voir quelques fois lors de mes permissions lors de ma cure de désintoxication. On avait pas pu garder un vrai contact, mais on avait au moins eu ça. Puis Elijah reprit la parole, déclarant qu'on avait un petit problème technique. Je le fixais quelques instants, reprenant un peu de café, puis je baissais les yeux vers une boule de poils passant entre nous… et c’est là que je vis ma serviette, avec le cochon d'inde en train de jouer avec. Satané boule de poil ! Je posais mon mug et repris ma serviette pour la remettre autour de ma taille, avec un sourire gêné.

« Si tu n’as rien vu, je n'ai rien vu non plus. On a rien vu. Tu veux un café ou un thé ? »

Manière subtile de changer de sujet, et aussi de lui proposer quelque chose de courtois et convivial. Je me tournais vers la cafetière, il restait du café. Je soupirai en me demandant combien de temps ma serviette était restée au sol sans que je ne le réalise… puis je me mis à rire moi aussi.

« Bon… j’imagine que tu n’as pas trop de repères dans cette maison encore ? Je te laisse check si tu veux du café, pour le thé la bouilloire est près du robinet… si tu veux un thé, je te les sors, attends. »

Je sortis la collection de thé colocatairiale d’un placard puis laissais les sachets de thé à vue avec le sucrier et le lait.

made by black arrow
Revenir en haut Aller en bas
Lun 16 Sep - 16:31
Elijah Holtz
Poulet-Spartiate
Elijah Holtz
Messages : 852
Localisation : Arcadia Bay
Emploi/loisirs : Professeur de cinéma

Journal perso
Ardoise (dortoirs):
« Être libre. » Oui, je savais pertinemment à quel chapitre de sa biographie il faisait référence. Teddy m’avait conté le principal lorsque nous avions abordé l’histoire de son groupe ainsi que ses membres. Même s’il avait fallu que ma belle-mère, Alice, crache le morceau à ce sujet. Sinon, peut-être ne serais-je toujours pas au courant concernant son impact dans le monde musical ! Yep, le musicien était très secret malgré lui, persuadé que sa vie n’intéressait personne. Moi qui désirais le connaître de A à Z, il ne me facilitait pas la tâche. Mais ça faisait partie du challenge que de parvenir petit à petit à l’apprivoiser. Mon interlocuteur était l’un de ceux qu’il considérait comme étant son meilleur ami. (Oui, c’est parfois compliqué de départager quand on est bien entouré.) C’était pour cette raison que je ne m’affolais pas à l’idée que tous les deux cohabitent. Purement platonique. Élément qu’il se plaisait à me répéter pour me rassurer et continuerait probablement, en particulier maintenant que je m’apprêtais à voir Brendon des pieds à la tête, sans la moindre censure. En outre, je n’osais pas épiloguer ni même mentionner son addiction à la drogue. De petit matin, avec un étranger, dans sa propre cuisine… Pas l’idéal pour se confier n’est-ce pas ? Je ne voulais pas jouer davantage l’intrus. Je me contentais donc de lui sourire en hochant légèrement la tête, signifiant que j’étais ravi pour lui. Qui plus est, je ne voulais pas plonger mon petit-ami dans l’embarras s’il n’était pas censé me livrer les noirs secrets du garçon.

Enfin, on arrivait au cœur du malaise. La manière dont j’avais géré la crise autour de Vladmir. Pas besoin de lire longuement entre les lignes. C’était évidemment ça qu’il me reprochait. Coupable, je baissais les yeux un instant, le temps de fixer mes pieds nus et de le laisser achever sa tirade. Je m’éclaircis la gorge, ne sachant pas comment m’y prendre pour remonter dans son estime. Il m’en voulait d’avoir « laisser tomber » son ami lorsque les choses allaient au plus mal. Maintenant que je savais la vérité autour de cette affaire, j’étais le premier à m’en blâmer ! Mais comment aurais-je pu deviner après ce qui s’était offert à mes yeux, chez moi ?

- Je ne vais pas me chercher d’excuses. Tout ce que j’ai à dire c’est que… Oui, j’ai merdé. Je le reconnais. Je ne lui ai laissé aucune chance de s’expliquer avant de réagir. On a tous les deux merdé à notre manière. Mais j’apprends énormément à ses côtés. Je ne m’étais jamais projeté avec quiconque auparavant et c’est pour cette raison que je fais tout pour m’améliorer.

Même si j’étais encore loin d’être parfait. Pour preuve ! Mais qui ne commettait jamais la moindre erreur ? Tout en lui confiant cela, mon regard s’était progressivement relevé vers celui de Brendon. J’étais embarrassé, mais je préférais être direct avec lui si cela permettait de crever l’abcès rapidement. Ainsi, quand nous nous retrouverions tous les trois, l’enseignant n’aurait pas à supporter la moindre animosité entre deux des personnes les plus importantes pour lui. Pas besoin d’ajouter une couche de stress supplémentaire !

- Et pour être franc, moi aussi j’ai besoin de lui. J’en ai pris conscience plus que jamais durant notre « pause ». Après ça, je ne peux pas te demander de me faire confiance mais… Sois rassuré que je ne veux que son bien. C’est un être exceptionnel. Même s’il refuse de l’admettre.

Je l’aimais tellement ce clown ! Ce n’était pas du papotage pour me faire bien voir par mon interlocuteur. Teddy était la personne que j’avais recherché toute ma vie sans le savoir. J’en étais persuadé. Nous étions faits pour être ensemble même si cela ne signifiait pas que ce sera facile tous les jours. Pour quoi se battre si ce n’est pour ce qui en vaut réellement la peine ? Je regrettais qu’il ne soit pas à côté de moi – enfin, cela aurait rendu la scène encore plus gênante – car j’aurais sûrement illustré mes paroles par un câlin à l’en faire défaillir.

S’ensuivit le summum de la honte lorsque l’homme dû remonter sa serviette, tombée à ses pieds et piétiné par un cochon d’inde en furie. Ces boules de poils étaient partout, en particulier là où on ne les attendait pas ! Je priais pour ne jamais leur marcher dessus. Ophelia ne me pardonnerait pas et je ne serais pas en mesure de vivre avec moi-même si je le planquais quelque part pour simuler sa disparition ! Mais assez de scénarios stupides. Actuellement, nous étions tous les deux en train de pouffer de rire comme des oies. Parfait pour détendre une atmosphère tendue à mort !

- J’emporterai ton secret dans ma tombe ! promis-je avec amusement.

Je n’eus pas le temps de lui répondre qu’il sortait déjà tous les sachets de thé d’un placard pour les poser sur le plan de travail. Bon sang, il en avait une collection ! Je me frayais un chemin jusqu’à lui (en n’oubliant pas de gesticuler dans une tentative continue d’être plus à mon aise dans le boxer) pour y jeter un œil. Ça me tentait bien tient ! Mais je n’en oubliais pas ma première mission pour autant.

- Merci. Je tenterai bien celui-ci. Idéal pour lutter contre l’haleine matinale, développais-je avec humour. Hum… Je comptais préparer un plateau pour Teddy. Crois-moi, il n’y a rien de tel pour le mettre de bonne humeur que de lui apporter de quoi manger au réveil !

Je rigolais. Oui, le musicien pouvait être de très mauvais poil tant qu’il n’avait pas le bidou plein et sa boisson chaude ingérée. Je ne pouvais pas lui cuisiner mes spécialités ici mais j’improviserai avec ce qui me tomberait sous la main ! Après avoir reçu l’autorisation de mon interlocuteur de farfouiller un peu, je commençais à constituer le petit-déjeuner de mon chéri (et le mien au passage). Je lui fis quelques grillées sur lesquelles j’étalais beurre, confiture et ainsi de suite, et récupérais des restes de la veille. La senteur de la pièce avait de quoi séduire les narines désormais. Bien sûr, je m’attelais également pour Brendon dont l’humeur s’était grandement améliorée. Je préparais le café de l’enseignant lorsque je repris la parole :

- Il paraît que vous rebossez d’anciens titres ? Je l'ai déjà proposé à Teddy mais si un jour vous avez besoin d'un cameraman ou même photographe... Vous pouvez compter sur moi.

Je ne souhaitais pas imposer ma présence. C'était leur projet, pas le mien. Mais au moins, tous deux savaient que je répondrais présent si besoin.

- J'ai hâte d'entendre tout ça...
Revenir en haut Aller en bas
Mer 25 Sep - 15:12
Teddy Abolick
We rise by lifting others.
Teddy Abolick
Messages : 731
Emploi/loisirs : Régisseur

Journal perso
Ardoise (dortoirs):
Il n’y a pas à dire, j’avais dormis comme un roi. Si je m’étais tapé des insomnies horribles ces dernières semaines et même ces derniers mois, là, je n’avais eu qu’à fermer les yeux pour glisser dans les bras de Morphée. Malgré le fait que, techniquement, j’étais déjà dans les bras d’Elijah. Ou alors l’allemand m’avait caché être en réalité la divinité grecque antique des rêves… Ce qui expliquerai certaines chose. Déjà le fait qu’il soit taillé comme un dieu, ensuite que je dorme toujours bien à ses côtés…. Mais ça n’expliquait pas l’accent allemand et les talents en cuisine.

je ne fus pas étonné de trouver le lit vide au réveil. Je ne sais pas comment il faisait, mais le blond était toujours levé avant moi. C’était presque, je sais pas, un principe. Je traînais un peu dans le lit, en me disant qu’il allait peut-être finir par revenir. Et surtout par flemme de bouger. Je n’avais fait que me retourner que mes muscles s’en plaignait déjà, douloureux souvenir de la veille. Je pourrais m’en plaindre, mais c’était en grande partie ma faute si les événements avaient pris cette tournure. Au grand plaisir de tout le monde, hein, sauf de mes muscles, sûrement de mes colocs, des voisins peut-être aussi… Ouais ça commence à faire pas mal de monde en fait.

Je fini par prendre mon courage à deux mains et à me lever. Je passais encore quelques minutes assis à penser au sens de la vie. Puis je fini de repousser la couverture. J’enfilais un bas de jogging qui trainait et un tee-shirt sans trop me soucier de leur propreté et sorti de ma chambre d’un pas conquérant. Non, je rigole, j’avais clairement la dégaine et la tête du type mal réveillé. Par automatisme, j’allai vers la cuisine. Je n’étais que vaguement étonné d’entendre des voix provenant de cette pièce. De toute façon, dans cet état, il pourrait passer une licorne chevauchée par un lutin, que j’en aurais pas été étonné, pour vous dire.

Les personnes présentes sur les lieux du crime étaient Brendon et Elijah. Vu que le premier était mon coloc et le second avait passé la nuit avec moi, c’était assez logique. Par contre leur tenue… Enfin j’étais pas franchement mieux. Je me dirigeai vers eux et lâcha un :

- Vous vous êtes fait voler vos fripes ?

Je bâllais alors grandement, plaquant ma main devant ma bouche trop tard pour masquer mes molaires. Je me mis entre les deux et les embrassais sur la joue chacun leur tour :

- Salut Bibou, salut Chaton. Bien dormi ?

Je m’en fichais un peu de la réponse pour tout vous avouer. Je me frottais les yeux alors que mon regard s’attardait sur Elijah avant de lâcher.

- C’est à moi ça non ? Mec, s’il te plait, te penche pas trop, tu vas le faire craquer sinon. Pas que j’ai pas envie de voir ça. Mais j’ai pas énorme de boxer.

Je bâillai à nouveau et saisi une tranche de pain pour croquer dedans sans me soucier de savoir à qui elle appartenait. Elle était sous ma main, elle était à moi.
Revenir en haut Aller en bas
Ven 15 Nov - 21:54
Invité
Invité
Anonymous
Bon, au moins il semblait sincère, et regrettait d'avoir "lâché" Teddy durant quelques temps. Je l'avais quand même à l'oeil cependant, je n'étais pas dupe. L'amour ne dure jamais vraiment, d'après les quelques exemples que j'avais eu à disposition, sous mes yeux... ou bien même ceux que j'avais connus. J'étais sorti avec Erika et Mallory, mais je n'avais jamais su les aimer autant que j'avais désiré et aimé la drogue. Ça me semblait si bizarre, si lointain... mes relations, mais aussi et surtout, la consommation particulière que j'avais avant. Je regardais vaguement Elijah, me demandant ce qui avait été le pire. Laisser tomber Teddy et le groupe en faisant une overdose, ou laisser tomber Teddy car on aurait pensé qu'on avait été trompé ? Lorsque le blondinet me dit que Teddy était un être exceptionnel, je me sentis obligé de réagir.

« Personne n'est vraiment exceptionnel. C'est un ami merveilleux et sûrement un petit ami génial par contre. Mais si tu le trouves exceptionnel, c'est car tu en es amoureux. Rien n'est vraiment exceptionnel, malheureusement. »

Une vision sans doutes un peu pessimiste des choses, mais je n'aimais pas les gens qui se faisaient trop d'idées, qui étaient trop optimistes, et qui avaient une trop belle vision des choses. Parfois, "l'amour" me dérangeait. Peut-être parce que je n'avais jamais été réellement amoureux. En tous cas, de si bon matin, entendre tout ce miel sortir de sa bouche m'exaspéra un peu. Il était très gentil finalement, peut-être trop. Ça manquait de part d'ombre tout ça, et ne m'inspirait guère confiance. Tout le monde possède une part d'ombre, et j'étais persuadé qu'un jour ou l'autre, la sienne ressortirait elle aussi.

« Je veux juste dire, que personne n'est parfait. Mais l'amour permet d'idéaliser beaucoup de choses je crois, dont la personne que l'on aime. Enfin, à ce qu'il parait. »

Je ne pouvais l'affirmer pour sûr néanmoins. Il me rejoignit finalement vers le "rayon des thés" colocatairial, et en choisit un, déclarant que c'était parfait pour l'haleine matinale. A cette pensée, je retroussais le nez, espérant qu'il n'ouvre pas la bouche trop près de mon museau. Je laissais cet honneur-là à Teddy... je fis donc chauffer de l'eau dans la bouilloire, puis préparais deux tasses avec le thé d'Elijah dans l'une, et un thé à la mentre pour moi dans l'autre. Je versais ensuite le contenu de la bouilloire dans les deux tasses tandis que Elijah faisait chauffer des toasts. Ça sentait divinement bon dans la pièce désormais, aussi je me tournais vers lui, lui tendant sa tasse de thé. Il me parla alors de notre projet de rebosser quelques vieux titres à deux, et se proposa de nous aider en sa qualité de caméraman ou de photographe. C'était une bonne idée.

« On te fera sûrement signe alors je pense ! J'ai vraiment hâte de commencer à travailler avec Teddy sur un premier titre en tous cas, ça nous rappellera le bon vieux temps. »

Puis j'entendis la voix de mon colocataire s'élever, nous demandant où étaient passés nos fringues. Je me mis à rire, et regardais sa tenue à lui. Du pur Teddy, en tee-shirt et jogging. Il enchaîna en baillant et nous demanda si nous avions bien dormi.

« Salut Dydy. Ça a été, couché un peu tard. Apparemment, tu as passé une bonne soirée hier, ça fait plaisir. »

Puis vint le moment gênant où Teddy indiqua à Elijah que son boxer était à lui. Je roulais des yeux pour regarder ailleurs, m'attardant légèrement sur la fenêtre, regardant ce qu'il se passait un peu dans la rue. Rien. Personne. En même temps, nous vivions à Arcadia Bay, pas très étonnant. Puis je finis par reposer mes yeux sur Teddy. Il était debout depuis très peu de temps sans doutes, et beaucoup moins frais que Elijah. Quand je les regardais comme ça, je voyais surtout deux personnes normales faire leur vie, et qui étaient en couple. Rien d'exceptionnel, justement. Mais si, au fond, c'était moi qui ne tournait pas rond ? Si c'était moi qui était incapable d'aimer ? Je scrutais ma tasse, en buvant quelques gorgées, puis je me rendis compte que je déprimais déjà, encore. Depuis que j'avais fait mon overdose, si mon corps allait mieux, ma santé mentale, elle, déclinait. J'étais probablement tombé en dépression, je refusais juste de me l'avouer. Mais plus l'été avançait et plus ce constat me sautait aux yeux. Je finis donc par leur adresser un sourire à tous les deux.

« Bon, ben bon petit déjeuner à vous deux ! Je ferais mieux de... m'occuper un peu. »

En faisant quoi, Brendon ? Le seul ami qui te restait vraiment, c'était Teddy, et il était en couple maintenant. Et là tout de suite, il était avec son petit ami, qui au passage, m'avait vu à poil. Quelle matinée... je m'étais pris la honte sans trop le réaliser, mais maintenant que j'en avais conscience, je me sentais un peu minable. Je me sentais de plus en plus seul, depuis des mois à vrai dire. Finalement, sans l'once d'un sourire, je finis par rejoindre ma chambre avec ma tasse, en profitant pour m'habiller, faire mon lit, aérer ma chambre et me laisser tomber sur le lit. Je finis par prendre mon ordinateur pour aller espionner la vie trépidante de mes anciens amis, et des très rares nouveaux.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1

Sauter vers :
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Life is Strange :: Les RP terminés-