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Che mi sento di morir (Tyler)

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Mar 10 Sep - 14:49
Eddie Abolick
Creativity takes courage.
Eddie Abolick
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Localisation : un agent secret ne révèle jamais sa position...
Emploi/loisirs : policière & modèle à blackwell
Humeur : j'suis toute fifou, alors attention à vos miches !

Journal perso
Ardoise (dortoirs):
Che mi sento di morir
tyler & graziella

C’était le jour J. Le jour de mes dix-neuf ans. La rentrée avait commencée et Halloween approchait. Nous étions le quatre octobre et aujourd’hui, c’était mon anniversaire. Est-ce-que je me sentais différente ? Pas spécialement. J’avais surtout honte par avance d’une tradition italienne qui consistait à se faire tirer les oreilles le nombre d’années que l’on avait prit - en l’occurence, dix-neuf fois - pour… aucune raison particulière. Simple histoire de tradition, une tradition assez spéciale si vous voulez mon avis. J’avais demandé à mes parents de m’épargner ça, et ils étaient d’accord… mais mes frères eux, n’avaient rien dit. Ils étaient bien capable de me foutre la honte devant Tyler, que j’avais invité pour l’occasion. J’avais également invité Lucas aujourd’hui et Dana, mais ils n’avaient pas pu se libérer. J’avais donc prévenu mon ami que nous serions seuls avec ma famille, et qu’il pouvait ne pas venir si cela le gênait, mais il avait décidé de venir quand même. C’est à ça qu’on reconnaissait de vrais amis selon moi, lorsque l’on voit jusqu’où ils sont prêts à aller pour nous. Même si c’est se jeter à corps perdu dans une famille italienne à cheval sur ses traditions mafieuses.

« Pourquoi est-ce-qu’on te mettrait la honte ? C’est ton petit copain ? Tu vas nous annoncer une grande nouvelle ? Tu veux qu’on le fracasse ? Tu sais, le garage a été nettoyé l’autre jour alors on a de la place pour le torturer si besoin est… »

Mes frères avaient un sens de l’humour bien particulier. Haha.

« Je crois que ça va aller… et non, rien à signaler, c’est mon meilleur ami, rien de plus. Alors vous vous tenez à carreaux ! »

Ils s’étaient faits un clin d’oeil avant de disparaître, me laissant avec ma mère dans la cuisine. Elle me sourit et me fit goûter un peu de pâte à gâteau à la noix de coco, mon préféré.

« C’est délicieux maman, merci ! »

Elle me vira ensuite de la cuisine pour que je ne vois pas la suite du programme culinaire, et je rejoignis mon père qui était dans le salon, à m’attendre. On aurait dit un défilé.

« Tu vas nous jouer quelque chose j’espère, j’ai envie de t’entendre jouer. »

Je le regardais et lui adressais un sourire, avant de m’asseoir au piano qui se trouvait près de lui. J’entamais alors une chanson italienne qu’il aimait beaucoup, avant qu’il ne vienne m’interrompre.


« Tout à l’heure. Plus de gens pourront t’écouter jouer. N’oublie pas que les amis de la famille seront là. »

Ah bon ? Je n’étais pas au courant à vrai dire. Je fis les yeux ronds, puis entendis la sonnette sonner. Je me levais précipitamment et allais ouvrir à Tyler. Je lui fis la bise et l’invitais à entrer. Il pleuvait dehors, alors nous avions allumer un feu de cheminée, et des décorations italiennes peuplaient la maison avec des « joyeux anniversaire » écrits sur une banderole. Elle avait été faite par les enfants d’amis de mes parents.

« Mets toi à l’aise, tu peux retirer tes chaussures ! Je vais te présenter à ma famille, comme ça ce sera fait. Il reste encore des invités à venir, des amis de mes parents, italiens eux aussi. Ils sont très gentils. »

Mon père attendait dans l’ombre du couloir, avec un air effrayant, aussi je lui fis un signe de tête pour rouspeter, et je présentais Tyler à mon père.

« Tyler, je te présente mon père. Et là… ce sont mes frères. Paolo et Leonardo. »
« Tu peux m’appeler Filippo. » lui dit mon père.

Je lui adressais un sourire puis lui présentais mes deux frères, plus âgés que moi et en train de faire les pitres, à savoir lequel des deux avait mit le plus de gel dans ses cheveux… puis je fis signe à Tyler de me suivre. Je fis signe à mon père que je montais temporairement dans ma chambre avec Tyler, ce qui lui sembla suspect et qui valut un regard noir à mon meilleur ami… puis je refermais la porte de ma chambre une fois que Tyler fut entré dedans.

« C’est une famille italienne, ils sont… un peu spéciaux, mais ne t’en fais pas, c’est normal. Ils sont très conservateurs juste. »
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Lun 16 Sep - 15:55
Invité
Invité
Anonymous


Ma voiture passa nerveusement les grilles de l’immense propriété des Speranza. Pourquoi étais-je aussi tendu à l'idée de rencontrer la famille de ma petite Grazli ? Ce n'était pourtant pas comme si je venais demander sa main à son père...Mais rien ne pouvait empêcher les gouttelettes de sueur de rouler le long de mon front et de mes tempes. Une fois garé, j'attendis quelques instants de me calmer avant de quitter mon véhicule. Une boîte en carton couleur crème dans la main avec un épais ruban rouge autour, je m'avançais vers la porte et finit par sonner. A mon grand soulagement, ce fut Graziella qui vint m'ouvrir. "Here's the birthday guuurl !" plaisantais-je en souriant tout en lui faisant la bise. J'étais content de la voir. N'osant enlever mes chaussures, de crainte de me présenter à sa famille avec mes chaussettes Star Wars, je la suivie dans le couloir. On tomba nez à nez sur son père dont l'apparition si discrète donna l'impression qu'il venait de sortir du mur. "Enchanté Monsieur !" lui lançais-je en lui serrant la main, me demandant à qui sa tête me faisait penser.

Dans le salon, j'eus le droit naturellement à la présentation de toute la famille. La ronde me parut durer une éternité, si bien que je m'emmêlais les pinceaux lorsque je parlais. J'observais Paolo et Leonardo, cherchant les ressemblances physiques avec leur sœur. Il n'y avait pas photo : ils faisaient bel et bien partis de la même famille. Mes yeux s'attardèrent sur Leonardo qui était plutôt pas mal dans le style brun et musclé. Je me tournais alors vers Grazli et lui fit un clin d’œil en tirant la langue. Depuis que j'avais vu la photo de ses frères lors de ma première visite, j'avais depuis toujours plaisanté sur le fait que j'allais les draguer le jour où je les rencontrerai, ce qui n'était bien sûr pas au goût de la jeune femme, même si elle savait que je la taquinais.

Son père ne cessait de me fixer sans vraiment de discrétion, ce qui me mettait un peu mal à l'aise, mais je me faisais violence pour ne rien laissé paraître. Lorsque sa fille m'entraîna par la main hors de la pièce, je fuyais aussitôt ses yeux sombres qui auraient pu me tuer s'il avait eu à la place des revolvers. "C'est vraiment le cliché de la famille italienne, pouffais-je en m'écrasant sur son lit, espérant qu'elle ne prendrait pas mal ma remarque. Ils ont l'air tous très gentils, même si ça serait pas mal qu'ils ne me regardent pas comme si j'étais ton prétendant...". Sournoisement, je me mis à m'imaginer révéler subtilement mon homosexualité, me demandant comment sa famille allait réagir. Étaient-ils ouverts d'esprit ou au contraire conservateurs ? Graziella répondit à mes soupçons sans que je prenne la peine de formuler ma question.

"Je me tiendrai à carreaux alors ! lui promis-je en lui donnant le cadeau que j'avais toujours dans mes mains. Tu peux l'ouvrir maintenant ou plus tard, c'est toi qui choisie !"

Bien que cela ne faisait que un an à peine que nous nous connaissions, nous nous étions très rapidement bien entendus, si bien que j'avais la sensation de la connaître depuis des années. Lui trouver un présent n'avait pas été très compliqué, même si j'avais eu peur qu'elle puisse déjà avoir ceci chez elle. Après tout, la fortune de sa famille lui permettait sûrement d'obtenir tout ce qu'elle désirait. Je lui laissais alors le loisir d'ouvrir ou non son présent, à savoir un coffret dvd avec pleins de pièces de théâtre dessus. Tandis qu'elle prenait sa décision, je me roulais sur le matelas moelleux, me demandant si d'autres personnes de Blackwell étaient invités.

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