Revenir en haut Aller en bas



AccueilRechercherDernières imagesMembresS'enregistrerConnexion

Hey Sister ! feat - Klara Ioutchenkova

 :: Les RP abandonnés Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Mar 22 Oct - 16:13
Clyde Buchanan
Creativity takes courage.
Clyde Buchanan
Messages : 166
Localisation : Arcadia Bay
Emploi/loisirs : Photographe à son compte / C
Humeur : Meh

Journal perso
Ardoise (dortoirs):

Hey Sister !

Oh, if the sky comes falling down, for you, There's nothing in this world I wouldn't do.

Hier j’étais rentré comme à mon habitude par la fenêtre de ma chambre. C’était tout l'avantage de vivre dans une Villa. Choisir une chambre avec une position stratégique. Une terrasse accessible en montant sur le toit de la voiture de la Tantine sans avoir à faire trop d’efforts. Enfin excepté quand comme hier soir j’avais abusé de multiples substance dont certaines étaient plus légales que d’autres alors qu'elles produisaient approximativement le même effet. Mais bon, je n’étais pas là pour tergiverser sur la logique de l’état d’Oregon en matière de loi.

Donc, après quelques essais infructueux, dont un qui m’avait permis de m’ouvrir l’arcade en pestant bruyamment. J’avais fini par réussir à rentrer chez moi vers 4h50 du matin un vendredi soir. Contre toute attente et malgré le bouquant que j’avais fait, le dragon ne s’était pas réveillé ou alors elle avait abandonné depuis longtemps d’essayer de me faire la morale. Probablement au moment précis où j’avais posé un pied dans cette maudite villa d’ailleurs. Ce qui était vraiment étonnant d’ailleurs c’est qu’elle soit là un vendredi soir. Mais trop occupé à grommeler je ne sais quoi en retournant la salle de bain en quête de straps pour recoller ma pauvre arcade qui ne m’avait rien demandé et qui semblait vouloir me vider de mon sang par une entaille d'à peine 1 cm, je n’avais pas déduit ce que j’aurais dû en déduire.

Et en déduire quoi me diriez vous ? Et bien je n’en avais aucune foutre idée. Je m’étais contenté de nettoyer ma tronche, et avait finalement décidé que, je méritais aussi une bonne douche avant d’aller m’affaler dans mon lit de de fermer les yeux, happé dans un sommeil de plomb communément appelé : une cuite. Ou tout du moins un truc qui y ressemblait. Quelle ne fut pas ma surprise, et le mot est faible, lorsque à peine 4 heures et 30 minutes plus tard, la tantine ségossilla à hurler mon prénom dans toute la villa en cherchant probablement à se faire entendre par l'entièreté de la ville d’Arcadia Bay.

Réveillé en sursaut d’un doux rêve que je ne raconterais pas ici, mon corps s'enquit lui de me rappeler à quel point le mode de vie que j’avais choisi n’était pas le plus healthy qui soit. J’avais les mains moites, les pieds poites, la bouche pâteuse et une barre dans le crâne ainsi qu’une vision défaillante et probablement l’équivalent de 3 tonnes dans chaque jambe. Je remerciais néanmoins le moi bourré et pas que, de la veille d’avoir eu la présence d’esprit de prendre une douche. Je sentais bon c’était ça de gagné.

Je répondis aux hurlements incessant de la sociopathe qui me servait de garante jusqu'à ma majorité par un grognement sourd et réprobateur qui signifiait : J’avais entendu la première fois alors pourquoi continuer de scander mon prénom comme si t’étais entrain de faire un malaise cardiaque ?

Est-ce qu’elle était entrain de faire un arrêt !? Ni une, ni deux je sautais de mon lit… enfin du tas de draps froissés sur un matelas, pour courir dans le couloir et passer ma tête dans l’encadrement de l’escalier pour voir ma Tante en parfaite santé me jeter un regard noir. Hm. Faux espoir.

- Descend Clyde, ça fait au moins 20 fois que je t’appelle… J’ai plus l’age pour tes conneries. T’étais où encore hier soir hein ? T’es vraiment comme ton…

- Non Gwladys ne le dit pas.

- Comme ton père, Clyde…


- Sache que intérieurement je te maudis sur au moins 100 générations, en somme reste une éternelle célibataire sans enfant ça  vaudrait mieux.

Elle poussa un profond soupir en levant les yeux aux ciel. Moi aussi. On était clairement de la même famille.

Je m’en retournais à ma chambre pour attraper un t-shirt, et un pantalon avant de descendre la tête dans le cul, en manquant probablement de me casser la gueule 3 ou 4 fois. Pourquoi un escalier à pas japonais Gwladys… POURQUOI ? On pouvait tout de même difficilement faire plus américains que notre famille alors je me demandais bien ce que la culture japonaise pouvait bien venir foutre dans l’architecture de cette fichue baraque.

Regard blasé cheveux en pétards j’arrivais enfin en bas face à ma chère tantine qui me fixait un sourire amusé aux lèvres. Pourquoi elle souriait ? Elle s’était trouvé un mec ? Une meuf ? Elle avait engagé un mec louche pour me servir de chaperon ? Elle avait adopté un petit chien ? Faites que ça soit un petit chien. Quoi que non mon chat aurait mal vu la présence de l’animal et la maison ne sentait rien d’autre que… bah son odeur clinique habituelle et… le parfum de Spoutnik.

Le parfum de… Un raclement de gorge me fit enfin me retourner et je vis sur le palier, une tête blonde, blonde platine même, que je ne connaissais que trop bien me faire un grand sourire accompagnée de valises. De beaucoups de valises. Du genre des valises de quand on s’installe pour un moment pas de quand on vient rendre visite à celui qu’on considère comme son grand frère pour la semaine. C’était quoi cette arnaque ? J’arquais un sourcil, content mais un peu déboussolé.

- Vodka ? Mais… Qu’est ce que tu fiches en Oregon ?

Je me retournais paniqué vers Gwladys.

- Oh merde je suis mort et tout ceci n’est qu’une vaste blague de mon subconscient c’est-ça ?



Revenir en haut Aller en bas
Mer 30 Oct - 13:07
Invité
Invité
Anonymous

Hey Brother!  ♪

FEAT Clyde & Klara
What if you're far from home?Oh brother I would hear you call!
Treize heures de route. On n’imagine pas à quel point c’est long et fatiguant, lorsque l’on s’installe pour la première fois sur le siège conducteur. Mais rien que pour le plaisir de conduire le nouveau coupé cabriolet décapotable d’un superbe rouge flamboyant que m’avait offert mon beau-père, sous le soleil levant, ça en valait la peine.
Machinalement, je caressai le cuir qui protégeait le volant et un sourire ravi s’épanouit sur mes lèvres. J’étais totalement grisée par le sentiment de liberté gonflant dans ma poitrine que me procurait la conduite.

J’avais quitté Los Angeles la veille, en début d’après-midi. Direction l’Oregon. J’avais roulé longtemps sans m’arrêter, puis, épuisée et à l’approche de la tombée de la nuit, je m’étais arrêtée dans un motel perdu quelque part à la frontière entre les deux Etats. C’était miteux, mais je ne me sentais pas capable de rouler de nuit. Puis ce n’était pas non plus comme si je n’avais jamais connu la misère.
A ce moment-là, et durant une minute, la petite fille que j’étais avant que ma mère ne décide de travailler pour la famille de Clyde m’étais revenue en mémoire. Cette gamine pauvre, possédant à peine de quoi se vêtir et survivant dans la rue la faim chevillée au corps. Elle était loin, à présent, cette petite Klara. Même si elle ne me quittait jamais vraiment, me rappelant constamment la chance que j’avais eue.

De nouveau émue, je jetai un coup d’œil à mon reflet dans le rétroviseur intérieur. Le visage à moitié dévoré par une large paire de solaire noire de grande marque et encadré d’une cascade de cheveux blonds soyeux, j’avais tout de la gosse de riche ayant grandi dans l’opulence. C’est fou ce que les êtres humains pouvaient parfois se montrer résilients et adaptables…

J’appuyai sur l’accélérateur, faisant ronronner (ou plutôt vrombir, pour être exacte) le moteur. Le petit bolide, ne demandant que cela, bondit en avant, et c’est à une vitesse un peu trop élevée pour être vraiment réglementaire que j’entrai dans l’Etat de l’Oregon, à la fois impatiente et angoissée à l’idée de commencer ma nouvelle vie.
Ici, les routes étaient bien plus sinueuses que chez moi et traversaient les immenses forêts qui recouvraient le territoire. Il n’y avait pas âme qui vive au milieu de ces arbres parés de leurs incroyables couleurs d’automne et je me sentais apaisée.

Les quelques mots d’adieu de ma mère, avant de partir, me revinrent alors en mémoire.

« Tu verras, ma chérie, c’est une région incroyable. J’ai cherché quelques images sur internet ! Ça fait envie, surtout à cette période de l’année… »

Elle m’avait ensuite adressé ce regard appuyé si caractéristique. Elle aurait aimé m’accompagner, je le savais. Pas tant pour le paysage, en réalité. Elle était surtout apeurée à l’idée que je disparaisse pour la première fois de sa ligne d’horizon. J’avais toujours été son point de mire, son repère dans le brouillard. Elle ne m’avait jamais quittée des yeux, par peur qu’il ne m’arrive quelque chose. C’était donc difficile pour elle de me voir partir seule si loin. Mais elle l’avait finalement accepté et ça, pour moi, c’était le principal. Car j’avais besoin de prendre mon envol, je le sentais.

Le soleil était à présent totalement levé lorsque je m’engageais sur l’artère principale de la petite ville d’Arcadia Bay. Et, malgré le GPS intégré à l’habitacle, je me perdis à la recherche de la villa qu’occupait Gwladys, la sœur de mon beau-père.

Je n’avais jamais vu cette femme, mais les quelques clichés qui trônaient çà et là dans la maison ainsi que les histoires rocambolesques que racontaient Thomas sur elles témoignaient d’un personnage original, charismatique, et quelque peu truculent. J’étais donc très curieuse à l’idée de la rencontrer.

Après quelques minutes à tourner en rond dans les beaux quartiers de la ville, je trouvai enfin l’immense villa ultra moderne protégée par une enceinte semblable au mur de Berlin et une nuée de caméras de surveillance.
Impressionnée, j’appuyai la sonnette de l’interphone d’un doigt légèrement tremblant, toute mon appréhension refaisant surface. Ce qui m’inquiétait le plus dans tout cela, c’était la réaction qu’aurait Clyde en me voyant. Serait-il content de me revoir ? Ennuyé ? Ou encore en colère ? On ne savait jamais vraiment à quoi s’attendre avec lui. Sans parler de tous les événements que son père avait absolument tenu à passer sous silence et que j’avais peur d’évoquer à un moment ou à un autre par inadvertance…

J’expirai avec force l’air contenu dans mes poumons, tentant de reprendre le contrôle des battements désordonnés et un peu trop puissants de mon cœur contre ma cage thoracique.

-Oui ? répondit immédiatement une voix féminine.

Je m’éclaircis la gorge afin de me donner une contenance.

-Euh… Bonjour, je suis Klara Ioutchenkova, je suis attendue…
-Ah oui ! Bien sûr ! pépia la voix. Je ne pensais pas que tu arriverais si tôt, mais c’est très bien car ça me fera une excuse pour secouer ce gros fainéant de Clyde ! Entre !

Aussitôt, les immenses portes qui tenaient la propriété à l’écart des regards indiscrets s’ébranlèrent et j’engouffrai la voiture dans le passage qu’elles libérèrent.

Depuis la cour, la maison était encore plus impressionnante. S’étalant sur trois étages successifs et présentant d’immenses baies vitrées qui remplaçaient des pans entiers de murs, elle donnait l’impression que les niveaux flottaient littéralement au-dessus du sol. Les incroyables ouvertures révélaient des hauteurs sous plafond vertigineuses et d’incroyables puits de lumières inondaient les espaces d’un flot de rayons dorés. En un mot, si le manoir traditionnel du père de Clyde était magnifique, cette villa, elle, était carrément époustouflante. Un petit mont de terre artificiel avait même été créé pour encastrer le rez-de-chaussée et y implanter un garage immense, devant lequel je me stationnai.

Au premier étage, l’un des murs transparents s’ouvrit soudain sur une femme d’aspect assez jeune qui faisait de grands gestes.

-La porte d’en bas est ouverte ! me cria-t-elle depuis son perchoir. Monte ! Le personnel viendra chercher tes bagages.

Un peu désarçonnée par cet accueil, j’acquiesçai et m’approchai prudemment de la grande porte d’entrée de la maison, qui s’ouvrit avant même que je n’aie eu le temps d’en toucher la poignée.
-Bienvenue, Mademoiselle Klara, me salua la voix grave d’un majordome au sourire poli. Nous vous attendions. Suivez-moi je vous prie !

Il me fit signe de me diriger vers un immense escalier de verre, devant lequel je ne pus que me faire la réflexion de ne jamais porter de jupe, et, prudemment, j’en gravis les marches jusqu’au gigantesque salon. Depuis cette pièce, aussi design que celles que l’on pouvait trouver dans les magazines, la vue était exceptionnelle. Surplombant un parc finement dessiné et une grande piscine à débordement, elle donnait à voir la ville en contre-bas. Il n’y avait pas de doute, l’architecte s’en était donné à cœur joie.

-Ah mon Dieu Klara ! s’extasia la femme qui m’avait apostrophée à l’extérieur en me serrant dans ses bras jusqu’à m’étouffer. Je suis ravie de te voir. Depuis le temps que mon frère me parle de toi !

Elle me relâcha presque aussi violemment qu’elle m’avait agrippée et pressa ses mains contre mes joues, scrutant mon visage sans retenue.

-C’est fou ce que tu es belle ! s’exclama-t-elle encore. Thomas n’a pas menti ! Ces yeux verts… Et ses cheveux blonds… Tu as dû briser pas mal de cœurs, ma jolie !

Un peu étourdie par un tel déferlement de paroles et d’attention, je ne réagis pas et elle poussa un profond soupir, l’air contrit.

-Ah lala… Si tu savais comme je regrette de ne pas avoir pu assister au mariage… Il devait être magnifique ! Mais j’étais en affaire à Bali, alors tu comprends…

Je hochai la tête à la manière d’un automate, ne sachant pas trop comment me comporter face à cette inconnue qui me parlait comme si nous étions de très vieilles copines. Mais cette-dernière ne sembla pas s’en formaliser, puisqu’elle enchaîna directement sur autre-chose, donnant à son personnel l’ordre de monter mes bagages dans ma chambre en même temps qu’elle hurlait le prénom de mon demi-frère à travers la maison.

- Descends Clyde, ça fait au moins vingt fois que je t’appelle… J’ai plus l’âge pour tes conneries. T’étais où encore hier soir hein ? T’es vraiment comme ton…

Un véritable raffut, signe que quelqu’un dévalait les escaliers avec la douceur d’un éléphant dans un magasin de porcelaine, retentit alors.

- Non Gwladys, ne le dis pas, menaça une voix bougonne que je ne connaissais que trop bien.

Apparemment, il avait encore la tête dans le brouillard, car il avait la voix éraillée de celui qui n’a pas dormi, a trop bu, et trop fumé.

- Comme ton père, Clyde, acheva sa tante, visiblement ravie de lui balancer ça comme ça.

- Sache que, intérieurement, je te maudis sur au moins cent générations, répliqua le jeune homme sans se laisser démonter. En somme, reste une éternelle célibataire sans enfant, ça vaudrait mieux.

Trop concentré sur sa joute verbale, il n’avait pas remarqué ma présence légèrement en retrait. Je décidai donc d’intervenir, et me raclai légèrement la gorge afin d’attirer son attention, ce qui, bien sûr, ne manqua pas d’arriver.

- Vodka ?! éructa-t-il après une seconde de silence, durant laquelle il sembla clairement se demander s’il n’était pas en train d’halluciner. Mais… Qu’est-ce que tu fiches en Oregon ?

Il ne me laissa pas le temps de répondre et se tourna vers sa tante, les yeux écarquillés.

- Oh merde je suis mort et tout ceci n’est qu’une vaste blague de mon subconscient, c’est ça ?

J’éclatai de rire, rassurée. Il n’avait vraiment pas changé.

-Non, répondis-je pour elle. Je suis venue étudier à l’académie Blackwell aussi, car ton père m’y a envoyée pour que je suive le cursus de danse. C’est l’un des meilleurs du pays…

Clyde continua de me dévisager comme si j’avais trois têtes alors, n’y tenant plus, je me jetai sur lui et le serra dans mes bras.

-Tu m’as manqué, asshole…  
Revenir en haut Aller en bas
Mer 6 Nov - 12:54
Clyde Buchanan
Creativity takes courage.
Clyde Buchanan
Messages : 166
Localisation : Arcadia Bay
Emploi/loisirs : Photographe à son compte / C
Humeur : Meh

Journal perso
Ardoise (dortoirs):

Hey Sister !

Oh, if the sky comes falling down, for you, There's nothing in this world I wouldn't do.

Il se passa bien deux minutes, peut être cinq, sans que je ne sois capable de dire le moindre mot. La petite Ukrainienne un peu sauvage et très très chiante de mon enfance se tenait devant moi le sourire aux lèvres et une montagne de valise à ses côtés entrain d'être déchargée par le Alfred personnel de ma chère Tante. Si vraiment, j'avais parfois l'impression d'être Bruce Wayne... mais sans le costume en cuir moule b... ENFIN, là n'était pas la question. Elle était venue, ici, à Arcadia Bay, pour suivre un cursus de danse alors que Papounet m'avait balancé sur un ton solennelle avant que je partes :

" Tu rentreras la queue entre les pattes et la tête basse ou tu pourras passer ton chemin quand tu finiras sous les ponts, à toi de voir. "


Ou du moins il avait dit un truc du genre, je l'avais pas vraiment écouté. Je m'étais contenté de lui présenter mon majeur avant de sauter dans un bus. Et voilà que la fille de sa maîtresse se présentait sur le porche, avec visiblement sa bénédiction, et si j'en croyais la peinture tape à l’œil d'une carrosserie qui reflétait les derniers rayons de soleil d'une matinée d'automne en Oregon, un coupé cabriolet flambant neuf. Et bah... parfois je regrettais ne pas être né, ukrainienne, blonde, bien roulée et avec une gueule d'ange. Mais toute les piques acides, toute la jalousie sournoise, tout la haine que j'avais laissé macérer depuis des années envers cet homme s'envolèrent subitement lorsque la petite blonde parcouru d'un pas habile les quelques deux mètres qui nous séparaient encore pour me serrer dans ses bras.

Presque immédiatement je pouffais de rire et lui rendis son accolade en la soulevant de quelques centimètres, presque rassuré de pouvoir à nouveau sentir son parfum.

-Tu m’as manqué, asshole…

Elle n'avait pas changé à première vue, et en plus elle avait retenu mes leçons d'Anglais à merveille.

- Dites-donc c'est quoi ce langage châtié jeune fille ? On dirait que t'as appris l'anglais avec Clyde Buchanan...

Je retins un rire avant de jeter un regard foudroyant à ma Tante.

- Quoi ? Je t'en avais parlé tu m'écoutes juste jamais Clyde...


Grommela soudain la concernée. Elle leva ensuite les yeux au ciel en agitant ses mains au dessus de sa tête en espérant surement que ça allait changer quelque chose à mon comportement. Raté, je serais une plaie pour l'éternité.

- BON, je vais vous laisser, j'ai du travail d'éternelle célibataire sans enfants qui m'attend. Clyde soit gentil montre lui la maison et évite de foutre le feu en mon absence.

- J'essaierai de pas empoisonner Alfred, promis.

Je fis un grand sourire angélique à la tantine et à robocop qui en vérité s'appelait Quentin, et n'était pas si méchant au fond, juste... juste il avait un sacré balais dans le cul quoi...

La porte claqua sur le départ précipité de Glwadys et le silence retomba dans la maison. L'avantage quand on est l'équivalent d'une mauvaise herbe sur patte, c'est que le personnel de maison vous évite comme la peste et que ça vous donne le champ libre. Et pour l'instant le champ libre c'était d'avaler un truc pour me remettre de ma cuite.

- Alors ? On a profité de mon absence pour soutirer à Daddy une voiture ? Tu sais que tu devrais te lancer dans l'extorsion de fonds ? Café ? C'est comment la Californie depuis que je me suis auto rayé de la carte ? Ta mère va bien ?

Est-ce que j'avais pris du speed hier soir moi ?

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1

Sauter vers :
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Life is Strange :: Les RP abandonnés-