Revenir en haut Aller en bas



AccueilRechercherDernières imagesMembresS'enregistrerConnexion
-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal

Don't bite me, please. feat. Loup

 :: Les RP abandonnés Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Dim 4 Aoû - 1:17
Teddy Abolick
We rise by lifting others.
Teddy Abolick
Messages : 731
Emploi/loisirs : Régisseur

Journal perso
Ardoise (dortoirs):
Il y a quelques jours, j’avais reçu un message étrange dans mon casier. Apparemment un certain Loup, qui voulait me parler de moi et Elijah. J’avais eu du mal à saisir la chose. Je crois que j’arrivais à visualiser qui était le jeune. Mais je n’arrivais pas à déterminé, s’il était sérieux ou si c’était une vaste blague. Je croyais tout le monde à l’académie savait pour notre couple. Ok, en ce moment, ça battait un peu de l’aile mais… Ca ne concernait personne d’autre que nous. Alors pourquoi ce jeune venait se mêler à tout ça ? Comme si la situation n’était pas déjà assez compliqué.

L’étudiant m’avait donné rendez-vous aujourd’hui même, sur le parking de l’académie. Ca sonnait pas mal comme une menace. Je vous avoue que je n’étais pas super rassuré. Et j’avais, prendant un instant, hésité à me défiler. Mais j’avais promis que je serais là. Je n’étais pas du genre à ne pas me pointer. Puis qui sait ce qu’il pourrait se passer ? De ce qu’il me semblait me souvenir, Loup n’avait pas la carrure de Schwarzenegger non plus. Ou alors je me trompais de gars et j’allais me prendre la raclé du siècle. Quoique, il n’y avait pas besoin d’être le meilleur boxeur du continuant pour réussir à m’en coller une.

Cette journée m’avait paru tellement longue. Stressée à l’idée de ce rendez-vous auquel je ne savais pas quoi m’attendre, je n’avais cessé de regarder l’heure sur mon portable. Ce n’était pas possible d’être anxieux à ce point. Ce n’était qu’un rendez-vous, j’allais parler avec Loup, mettre les choses au clair et tout le monde rentrerai chez soi, en un seul morceau ! Mais je ne pouvais pas m’empêcher d’imaginer le pire. Et si Loup voulait me casser la gueule ? Et s’il avait appelé des copains pour l’aider ? Et si c’était une blague et qu’on allait me filmer à me ridiculiser ? Trop d’alternatives possible…

En attendant dix-huit heure, je n’allais pas rentrer chez moi pour revenir. Donc j’étais resté à l’académie. De toute façon, avec les examens, j’avais bien assez de copies à corriger pour m’occuper jusque là. J’étais tellement stressé par ce truc, que j’arrivais à l’heure sur le parking. Je sais, ça à l’air normal. Mais venant de moi, pas vraiment. J’avais un don pour être toujours en retard. Je vis alors une tête de rapprocher de moi. Lorsqu’il fut assez proche pour m’entendre, je lançais :

- Hey, Loup, c’est ça ? C’est cool que tu sois là. Tu voulais qu’on parle de quoi du coup ?

J’étais débile, je savais pourquoi il voulait que je vienne. Mais dans le doute, je préférai demander. A croire que, des fois, j’arrivais à vivre dans le déni assez longtemps. Roh sérieusement, j’espérais que ça n’allait pas durer trop longtemps, il fallait que je finisse de corriger mes copies. Bon ok, je sais j’abuse, parce que j’aurais tout mon temps de le faire cette nuit. Mais toute cette histoire ne me rassurait pas. Alors si on pouvait en avoir fini au plus vite, je ne m’en porterai pas plus mal.
Revenir en haut Aller en bas
Dim 4 Aoû - 16:00
Invité
Invité
Anonymous
[Accord parental souhaitable...]

"Je serai là à 18h."

Loup relisait inlassablement les lignes qui marquaient la lettre tenue entre ses mains. 18h, l'heure où sonnera le glas pour l'un d'entre eux.

Il avait déjà vu le professeur Scott. Un type à l'allure faiblarde, le regard ahuri et les lèvres un peu grosses. À moins que ce ne soit pas lui...
Peu importe. Loup emporterait avec lui le souvenir d'un Teddy Scott apeuré et obéissant.

C'est tout du moins ce qu'il se dit en se rendant sur les lieux du rendez-vous, à la fin de son cours d'art plastique.

Un chapeau sur sa tête, afin qu'on ne le reconnaisse pas (c'est bien connu que dès que quelqu'un met un chapeau, plus personne ne le reconnait), le pas léger mais menaçant de Fitzgerald le faisait progresser jusqu'au parking de Blackwell. Lieu propice aux retrouvailles, il ne s'agirait cependant ce soir-là que d'un champ de bataille pour règlement de comptes, ni plus ni moins.

Aussi vit-il apparaître une tête brune près des pickup garés. Apparence dégingandée, l'air niais qui ne sait pas trop pourquoi il est ici. Ce doit être ce Teddy. Il est professeur de quoi déjà ?

- ... Bonsoir.

Son ton est sec, inhumain. Sous sa lourde veste en cuir noir, Loup a amené des choses. Personne ne sait quoi, il est parti trop vite de l'atelier de bricolage.

- Vous êtes le professeur Scott ?

Histoire d'être sûr de l'identité de sa victime.

Posté à quelques mètres de distance, un courant d'air se profile entre les paires de jambes présentes. Loup plisse ses yeux noirs, noirs d'encre. De l'encre qui se jette hors de leur pupilles pour éclabousser la vulnérabilité de professeur Scott.
Première technique d'intimidation amorcée.

- Vous savez pourquoi je suis entré en contact avec vous.

Il a lu ça dans les livres. Les bandits entament les dialogues de cette façon menaçante et distinguée à la fois. Ça a plu à Loup la première fois qu'il a lu ça.

- Vous avez quelque chose qui m'intéresse. Ce quelque chose est un autre professeur. J'aimerais que vous me le donniez.
Revenir en haut Aller en bas
Dim 4 Aoû - 22:45
Teddy Abolick
We rise by lifting others.
Teddy Abolick
Messages : 731
Emploi/loisirs : Régisseur

Journal perso
Ardoise (dortoirs):
L’étudiant était froid. En même temps, il n’avait pas de raison d’être chaleureux, vu le contenu de ses lettres, je me doutais qu’il n’était pas content de me voir. D’ailleurs, sa tenue était étrange, chapeau, veste en cuir… Ca lui donnait des airs de méchants énigmatique de film. Il cherchait vraiment à me faire peur ? Pour le moment, toute cette scène me laissait surtout perplexe. Mais bon, j’espérais que ce n’était que de la mise en scène et qu’on allait pouvoir discuter calmement comme deux adultes responsables.

Je hochai la tête pour répondre à sa question sur mon identité oui, “professeur Scott”, c’était moi. Même si ça sonnait bizarrement. Personne ne m’appelait comme ça. Même mes élèves m’appelaient “Teddy”, pour vous dire. Loup n’était donc pas venu pour être sympathique. Il répondit à ma question fermement, sans vraiment y répondre d’ailleurs. Ok, je savais. Donc il venait bien me parler d’Elijah. Pourquoi pas. Par contre sa réplique suivante était étrange.

- “Quelque chose” ? Tu parles de Elijah, là ?

Sérieusement ? Cette conversation commençait bien. Il me parlait de l’allemand comme si c’était un objet et non, ça ne me plaisait pas des masses. Enfin, passons, c’était peut-être juste maladroit. Ou alors, il s’agissait d’une référence que je n’allais pas ? Ouais, pour le moment ça ressemblait quand même pas mal à une vaste blague.

- Désolé Loup. Je ne peux pas de “donner” Elijah.

Je lâchais un petit rire et poursuivit :

- Pour la simple et bonne raison qu’il ne m’appartient pas. Elijah n’est pas un objet qui se passe comme ça. Elijah n’appartient à personne d’autre que lui-même.


Ca me semblait assez logique. Je n’avais jamais écrit mon nom sur lui. Certes, nous avions échangé beaucoup avec Elijah. Certes, je l’aimais, mais il ne m’appartenait pas. Je sais pas si c’était clair mon affaire. On ne pouvait pas posséder un humain. Sinon c’est ce qu’on appelait de l’esclavage et cette pratique était interdite dans l’Oregon depuis un bail maintenant.

- Sérieusement, Loup, c’est bon, arrête la blague, ça va. Pourquoi t’en a autant après Elijah ?

J’étais censé savoir que l’étudiant aimait le blond. Mais je ne voulais pas y croire ? Sérieusement, comment croire à une histoire pareille ? Des étudiants qui avaient des crush pour leur prof, oui ça arrivait souvent. Mais ce n’était que des crush, des histoires de couloirs et il fallait être réaliste. Ce genre de relation étaient interdites de toute façon. Alors même si Loup parvenais à ses fins, il suffirait que quelqu’un soit au courant de sa relation avec Elijah pour les dénoncer et là… Ce dernier risquait gros.
Revenir en haut Aller en bas
Lun 5 Aoû - 0:15
Invité
Invité
Anonymous
La réponse négative ôta une expression fâchée à Loup. À vrai dire, il s'agit précisément du genre d'expression que l'on trouve sur le visage des gamins qui n'ont pas ce qu'ils exigent.

Un geste nerveux travaille ses muscles cachés sous toutes ces couches de tissus et de cuir. Le corps de Loup paraît bien malingre, empaqueté à ce point de vêtements lourds et épais. Alors que Teddy s'attelle à lui donner des réponses qui ne font que le contrarier un peu plus, le bout de la chaussure à Loup commence à dessiner des cercles dans les graviers. Le son distinct des pierres claquant entre elles retentit dans leur discussion.

- Vous pouvez pas me le donner... Parce qu'il vous appartient pas... Attendez je repète juste. C'est pas possible. C'est parce qu'il tient à vous que personne d'autre ne peut l'avoir. Je le sais.

Le comportement étrange de Loup s'amplifie en un reniflement de nez. Puis il renâcle, comme ces bêtes en colère sur le point d'attaquer.

Et son ton se durcit davantage quand il comprend que son aîné ne semble pas le prendre au sérieux. Qu'est-ce que Loup a mal fait ? C'est le chapeau en feutre ? Ses chaussures, peut-être ? Ou bien il a quelque chose entre les dents ? Il ne comprend pas où il a pu faire une erreur, Loup. N'importe qui tremblerait d'effroi à sa simple vue, n'est-ce-pas ?

- Ne riez pas. On a échangé un baiser passionné avec professeur Holtz, vous savez. Et... Voilà ! C'est arrivé. Mais ça n'a pas pu aller plus loin... à cause de vous.

La carcasse de Loup s'agite sur place, incapable de rester tranquille. Les cercles au sol sont devenus des nids de poules. Le noir de ses yeux s'est intensifié, ne laissant presque plus de place pour le blanc. On dirait qu'il va sortir un couteau de n'importe où, d'une minute à l'autre.

- Arrêtez de vous moquer de moi. Arrêtez de mentir, tous... ARRÊTEZ !

Un froncement de sourcils fait naître des rides sur son front encore jeune. Et puis il se mord la lèvre, convaincu d'être la cible d'un terrible complot. On entend les pans de son blouson de cuir claquer au rythme de ses gestes, comme un second cœur qui aurait pris l'apparence d'un textile.

- ... J'aime professeur Holtz. Il est le premier à m'avoir... Le premier. Et vous allez tout gâcher, c'est inacceptable. Écoutez monsieur : je vous en veux pas personnellement. Mais... Mais tant que vous êtes là, jamais je pourrai avoir ce que je veux. Vous comprenez hein. Oui je suis sûr. Vous comprenez...

Ses jambes sont en train de faire les cent pas sur le goudron du parking. Le soleil se couche sur eux, laissant place à un crépuscule inquiétant.

C'est vrai qu'il fait peur, Loup. Mais pas de la manière dont il aurait voulu.
Revenir en haut Aller en bas
Lun 5 Aoû - 21:56
Teddy Abolick
We rise by lifting others.
Teddy Abolick
Messages : 731
Emploi/loisirs : Régisseur

Journal perso
Ardoise (dortoirs):
Ok, mon interlocuteur n’aimait pas de ce que je racontais. Ce qui était compréhensible. Personne n’aimait s’entendre refuser une requête. Puis je m’y étais mal prs aussi. J’avais voulu détendre l’atmosphère, en rire, jouer sur les mots. Mais je crois que tout ça ne fit que contribuer à monter la tension de la situation. Je n’étais pas particulièrement tendu de mon côté, cependant, Loup était hostile. Je n’avais même pas besoin d’y réfléchir ou quoi. Ca se lisait dans son comportement. Il suffisait d’être capable d’observer.

- Ecoute Loup je…

J’allais tenter une autre approche, comme il venait de reformuler sa demande. Mais l’étudiant me coupa pour se justifier. Ou tout du moins apporter quelques arguments en sa faveur. Et attend, j’avais bien entendu ? Il avait embrassé Elijah ? D’où ? Quand ça ? Pourquoi ? Je vous avoue que, soudainement, il y avait de la grosse remise en question dans l’air. La tête légèrement penchée sur le côté, je fronçais les sourcils, perplexe. Mais apparemment ça n’avait pas été plus loin ? J’avoue que, sans le contexte, c’était difficile de comprendre.

Loup continua son discours en me hurlant d’arrêter de mentir et… Je ne savais plus quoi dire, alors je le laissais continuer. Cette situation m’échappait totalement. L’étudiant enchaîna alors, décrivant ce qu’il ressentait pour Elijah, à quel point il tenait à luI. C’était fou cette histoire. Je le laissais parler parce que… Parce que je suis pas un connard et je voulais vraiment comprendre.

- Mh… S’il y a bien quelqu’un pour te comprendre là dessus, c’est moi. Crois-moi. Je suis désolé Loup. Je sais que c’est dur. Et je sais à quel point le premier est important…


Putain, pourquoi j’étais toujours aussi nul en explication ? Allez Teddy, fais fonctionner tes neurones, et sort quelque chose d’intelligent, pour une fois.

- Mais, il faut que tu y réfléchisses. Ce que tu ressens. Dis-toi que je ressens pareil pour Elijah. Et jusque là, il me semblait qu’il ressentait la même chose pour moi. Et ce baiser… Je ne sais pas. Sans contexte, je ne peux pas t’expliquer grand chose. C’est à Elijah qu’il faut que tu demandes ça.


Je restais calme, je faisais de mon mieux pour parler posément. Ce n’était pas la peine de s’énerver.

- Crois-moi, pas expérience. Si Elijah partage ce que tu ressens. Il plaquera tout pour toi. Et je ne suis en rien un obstacle. C’est comme ça que fonctionne l’amour. On ne réfléchit pas, on fonce.

Je fixais du regard un point au sol. Alors Teddy ? On est nostalgique ? Est-ce qu’on ne serait pas en train de repenser à une certaine relation où on t’a plaqué pour un autre ? Ouais, j’avais quelques histoires sympa dans le genre, avant de rencontrer Eli, ma vie amoureuse était un sacré bordel.

- S’il te plait, ne fais pas de connerie, Loup.

Il avait l’air de se mettre dans tous ses états pour cette relation. Et il n’avait pas l’air d’être le genre de gars qui garde son sang froid. J’espérais que ce que je venais de lui dire allait le faire réfléchir. Après tout, il n’était plus tant un gosse que ça. Il devait bien comprendre et savoir être raisonnable. Puis, techniquement, je ne suis avais pas dit qu’il ne pouvait pas avec Eli. Au contraire, s’il voulait tenter quelque chose, malheureusement, je devais bien admettre que ce serait maintenant ou jamais, vu que nous n’étions plus ensemble avec Eli en ce moment.
Revenir en haut Aller en bas
Mar 6 Aoû - 22:24
Invité
Invité
Anonymous
Loup était sur le qui-vive. Il scrutait les moindres faits et gestes de professeur Scott, comme si chaque mouvement était susceptible d'amorcer une bombe.
Et c'était peut-être le cas.

- Le premier est important...

Qu'il répète religieusement, inscrivant cette réponse dans les affres de sa mémoire. Loup a la mémoire sélective et impitoyable. Ce qui ne l'intéresse pas finit inexorablement oublié dans un vide insondable. Mais lorsqu'il s'agit de retenir le plus petit des bouts de phrases qu'on pensait être passé inaperçu, il devient vainqueur de la catégorie complète.

C'est à la suite des mots de son vis-à-vis que les muscles de Loup se tendent comme les cordes d'un arc. La mâchoire serrée, au cœur amer pris dans un étau imaginaire, l'étudiant s'ébroue comme un chien trempé, et son ton se pare d'une chape de plomb.

- L'explication que j'ai eue c'était que... Il a fait ça pour me dire comment mieux faire.

Difficile d'y comprendre quelque chose, hein Teddy. On n'est pas dans la tête d'un Loup qui perd les pédales. Le souvenir de sa scène avec professeur Holtz lui apparaît pourtant clair et limpide, mais il pourra bien mieux l'exprimer en croquis plutôt qu'avec ses mots bateaux.

Les sons clinquants des breloques sur sa veste en peau de vache tintent entre eux à la façon d'une menace qui se rapproche lentement.

Ne fais pas de conneries, Loup.

- Non... Pas de conneries.

Au moment où l'on pense que son visage va encore se durcir, c'est après quelques secondes éternelles de tension que le faciès du blond se crève pour laisser apparaître une sérénité étrange et inattendue.

- Vous avez raison, professeur Scott... Un loup ne mord pas imprudemment. Jamais.

Puis il cligne des yeux, agressé par les rayons d'un soleil trop proche du goudron maintenant. Leurs ombres s'étirent, happées par les ténèbres rampants jusqu'à leurs pieds.

De façon tout à fait impromptue, Loup s'approche de Teddy. Après sa curieuse réplique, sa bouche s'est cousue de silence, il n'y eut plus rien d'autre qu'un silence doux et pesant.

D'un geste habile, il ôte son couvre-chef, dévoilant sa crinière teintée aux mèches peu coopératives. Sans poser le moindre mot entre ses actions calculées, Loup dépose son bien sur le crâne de son interlocuteur qui ne doit rien y comprendre.

Un silence, encore.
Suivi d'un pas en arrière.
Loup observe, puis l'on surprend une expression nouvelle sur son visage. Elle ressemble à celle des mères bienveillantes qui contemplent le résultat d'un nouvel habit sur leur précieuse progéniture.

- ... Il vous va bien. Mieux qu'à moi. Gardez-le s'il vous plaît.

Un sourire écorche ses lèvres. Mais Loup n'a pas terminé, il joue des épaules pour faire couler son blouson de ses bras. Et voilà qu'il entoure à présent le corps de Teddy avec, prêt à lui faire enfiler.

Au dernier instant, il cesse tout mouvement.

- Dites... Vous pensez que... vous pourriez la mettre ? Juste pour voir. Ça doit être parfait pour vous, moi je nage dedans, vous avez vu.

Quel étrange personnage. Professeur Scott va-t-il se montrer conciliant face à la requête particulière de son élève ?
Revenir en haut Aller en bas
Jeu 8 Aoû - 17:28
Teddy Abolick
We rise by lifting others.
Teddy Abolick
Messages : 731
Emploi/loisirs : Régisseur

Journal perso
Ardoise (dortoirs):
Le bon point, c’est que Loup avait de comprendre et d’assimiler de ce que lui disait. La situation n’était pas moins étrange, mais au moins, il s’était calé, il avait plus ce comportement agressif, presque bestial. Enfin, je crois, j’étais un peu nul pour analyser ce genre de comportement, j’étais musicien les gars, pas comportementaliste, ok ? Je faisais de mon mieux avec ce que j’avais. Et pour le moment ça marchait bien, alors oui, j’étais plutôt fier de moi. Il ne restait qu’à attendre de voir où tout cela allait nous mener.

Je poursuivis mon discours, tranquillement, pour laisser le temps à Loup de tout comprendre et éventuellement digérer les informations. Et il finit même par admettre que j’avais raison ? On pouvait dire que je m’en sortais très bien alors. Je lui adressais un sourire rassuré. Je ne sais pas ce que j’aurais fait si Loup n’avait pas voulu m’entendre. Il était bien hors de question que je me batte avec un élève. Même si c’était la fin de l’année, je tenais à mon poste à Blackwell.

Loup s’approcha alors. Je fis un mouvement de recule. Ce n’était pas contre lui, mais je n’étais plus trop un fan des contacts physiques depuis ma mésaventure avec Vlad. Mais ça va, l’étudiant se contenta de poser son chapeau sur ma tête en me disant qu’il m’allait bien. Attendez, il y a quelque minutes il voulait presque ma mort et maintenant il me donnait son chapeau ?

- Euh… si tu veux, merci ? J’imagine…

Je n’osais pas dire grand chose de plus. Je n’étais pas un fan des chapeaux. J’étais sûr d’avoir une tête des plus débiles avec ça. Déjà que sans j’avais pas l’air bien fin, alors avec… je vous laisse imaginer. A la limite, si je devais choisir un couvre-chef, je préférai les bonnets. Au moins ça tenait chaud l’hiver et la basique casquette l’été pour se protéger du soleil. Mais un chapeau… Ca faisait rocker qui essaye de se donner un style ou alors détective privé de vieille série des années 80. Mais soit, c’était donné de bon coeur.

Mais sa charité ne s’arrêtait pas là. Loup enleva son manteau pour le mettre sur mes épaules en me demandant de le mettre. Ok, là, c’était trop. J’enlevais le vêtement et le tendis à son propriétaire originel :

- Ecoute Loup, c’est sympa pas, mais c’est pas mon style et je peux pas accepter, si quelqu’un nous voit,... C’est déjà assez bizarre de retrouver un élève sur un parking à une heure pareille. Alors s’il te plait, garde tes affaires.

Il n’avait pas dit qu’il allait m’offrir le manteau. Mais même si ce n’était qu’un essayage, comme je venais de le dire, si un professeur ou un autre élève passait par là, j’allais en prendre pour mon grade. On pourrait me reprocher de faire du favoritisme envers les élèves en acceptant un pot de vin. Surtout en cette période aussi proche des examen… Bref, je ne voulais pas que qui que ce soit interprète sa mal.

- Il est super lourd ce manteau en plus ? Comment tu peux porter ça en plein été ?


Certes, on avait essuyé une tempête le mois dernier, mais depuis, on avait repris un été plutôt normal pour une ville d’Oregon. Je n’allais pas porter un truc pareil… Et je n’aimais pas trop que Loup me l’impose en la posant sur mes épaules, bref, j’avais juste envie de lui rendre ses affaires et rentrer chez moi.
Revenir en haut Aller en bas
Jeu 8 Aoû - 21:13
Invité
Invité
Anonymous
Sous le refus ferme de Teddy, Loup écarquille des yeux d'un air parfaitement stupéfait. Ses coudes descendent un peu, laissant pendre la veste de dix tonnes dans le vide.
Il reste ainsi un paquet de secondes, interdit.

- Ah... Vous... Vous refusez ?

Sa réponse laisse entendre qu'il ne s'attendait pas du tout à ce qu'une telle réaction de la part de son interlocuteur puisse se présenter. La surprise laisse apparaître le choc, et la voix de Loup s'ébranle d'un coup.

- C'est pas possible, vous pouvez pas me refuser ça. Vous refusez déjà de me livrer celui que j'aime. Faites pas l'idiot, enfilez cette veste. Ça ne prend que quelques secondes.

L'insistance de Loup laisse transparaître un sentiment de panique. Ses membres tremblent, de nouveau il ronge sa lèvre avec tension. Il y a quelque chose qui lui échappe, et Loup ne trouve plus ses repères.
Peut-être a-t-il oublié de prendre ses médicaments aujourd'hui.

Il réitère sa tentative et redresse le poids du cuir sous les yeux de Scott.

- Je... Professeur... Un éclair de colère aussi vif que bref traverse l'éclat torve de ses pupilles. Il y a quelque chose de spécial pour vous, dedans. Mettez-le, s'il vous plaît. Je vous promets que ça vous fera plaisir.

On croirait entendre l'orage gronder.
Revenir en haut Aller en bas
Lun 12 Aoû - 16:10
Teddy Abolick
We rise by lifting others.
Teddy Abolick
Messages : 731
Emploi/loisirs : Régisseur

Journal perso
Ardoise (dortoirs):
Visiblement, l’étudiant ne s’attendait pas à ce que je refuse son offre. Il aurait dû se douter tout de même qu’une telle chose allait arriver. Il avait parlé d’une petite voix, mais il en faudrait plus pour me faire céder. Je lui tendais toujours son manteau, attendant qu’il le reprenne. Mais ce n’était apparemment pas dans ses plans. En effet, il commença à me sortir ses arguments. Attendez, parce que j’avais refuser de lui “donner” Elijah, j’étais obligé de mettre ce fichu manteau ? Ca ne faisait aucun sens.

Il commençait à perdre à nouveau son calme. Est-ce qu’il était sérieux ? Ou est-ce que ce n’était qu’une vaste mascarade. Je n’étais même pas capable de lui répondre quoique ce soit qui reste raisonnable. J’avais presque envie de lui jeter sa veste et son chapeau à la figure et de rentrer chez moi. Non mais je n’avais pas le temps avec ce genre d’enfantillages. Je sais que je pouvais me comporter comme un vrai gosse parfois, mais j’avais mes limites. Et là, avec les examens qui approchaient, vous pensez bien que j’avais autre chose à penser que les histoires de coeur d’un ado désespéré.

Puis ça puait le piège à plein nez son affaire. Pourquoi je devais mettre sa veste ? S’il avait quelque pour moi dedans, pourquoi ne l’enlevait-il juste pas de la poche où s’était ? Puis, je n’avais pas besoin d’un “cadeau” quelconque. Même si ça venait du coeur, je vous jure, je n’étais pas quelqu’un de matérialiste. Je lâchais un long soupire.

- Après ça tu me fous la paix ?

Ok, ça avait été dit un peu sèchement, mais pour vous dire à quel point j’en étais. Je regardais le manteau qui ne m’inspirait pas confiance du tout et le passait autour de mes épaules.

- Voilà, content ? Je peux l’enlever maintenant ? J’ai du travail, Loup, je peux pas rester à jouer plus longtemps.

Je n’aimais pas m’adresser à mes élèves de la sorte. Certes, ils étaient plus jeunes que moi, mais ce n’était plus des enfants. Ils étaient de jeunes adultes et il n’y avait rien de plus agaçant que d’avoir des professeurs qui vous parlait encore comme si vous étiez en maternelle. Mais le comportement de Loup n’avait rien de celui d’un jeune adulte. Alors, je m’adaptais à ce qu’il me donnait. Maintenant j’avais juste envie de sortir de ce manteau affreux, d’enlever ce chapeau et de rentrer chez moi.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1

Sauter vers :
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Life is Strange :: Les RP abandonnés-