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La main dans le sac et la langue dans la poche [Alec]

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Dim 30 Déc - 14:51
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Les abords de Noël… Rien de mieux pour se faire de l’argent ! Tous ces gens qui font les boutiques pour trouver des cadeaux pas chers, artisanaux : le Paradis sur Terre pour qui est agile de ses mains. Je brave donc le froid sans mettre de gants pour croiser des personnes très occupées par leurs sacs et autres cadeaux. Parfois je n’attrape qu’un mouchoir usagé, un ticket de loto utilisé, des trucs du genre bien inutiles - c’est trop rare que le ticket de loto utilisé soit gagnant ! Ce genre de trucs, ça part très vite à la poubelle. Oui, je suis bien élevée moi ! Je ne jette pas mouchoirs ou autres déchets sur la voie public moi madame ! Je continue malgré les échecs parce qu’il m’arrive quand même d’attraper un portefeuille, un porte-monnaie… Alors là… Là ça me fait la journée ! Moralement je veux dire, je ne m’arrête pas après seulement une prise.

Pour l'instant, je n'ai pas même une prise. Je suis appuyée contre un mur, entre deux boutiques. Les mains dans les poches, perdue dans mes pensées... en apparence. Je suis habillée dans des tons sobres, pour ne pas être remarquée. Soudain, une opportunité en or. Une dame a son sac tout ouvert, elle regarde les affaires dans un sac de courses. Je me redresse, quittant le mur, et me mets en marche. Je passe en mode pressée, la bouscule.

« Oh pardon ! » je m'exclame en sortant les mains des poches.

Le sac tombe et se vide un peu. Je me baisse très vite pour l’aider à ranger. Au passage, je tire un billet de $5. qui vient se nicher dans ma manche. Je ne prends jamais très gros, pour ne pas risquer gros. Puis je lui tends son porte-feuille avec un paquet de mouchoirs.

« Tenez, bonne journée ! »

Un sourire pour agrémenter tout ceci, et je m’en vais. Dos à elle, je ressors le billet, le tend un peu, en savoure la vue. Et une bonne prise, une ! Toute à mon observation, je ne vois pas l’homme sur mon chemin, et manque de le percuter. Lui, ce n’était pas prévu. Je fais un pas en arrière par réflexe, puis fourre le billet dans la poche de mon gilet.

« Hmm. Pardon m’sieur. »

Je ne suis pas une pro en impro, malheureusement. Je prends ensuite le temps de l'observer, et me rends compte qu'il n'a pas l'air beaucoup plus vieux que moi. Le "m'sieur" était peut-être de trop. Bah, c'est pas grave. Tant qu'il ne m'a pas vu prendre le billet... et qu'il ne veut pas que je le rende surtout ! Le pire, ce serait qu'il m'amène voir la police. Je suis tout ce que la police n'aime pas.
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Dim 30 Déc - 16:06
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Holy water cannot help you now Thousand armies couldn't keep me out I don't want your money I don't want your crown See I've come to burn your kingdom down Alec & Sarah

La main dans le sac et la langue dans la poche

D
ebout ! Aucun membre ne bougea et resta au contraire bien au chaud sous la couette rassurante de son lit. De légers cercles noirs entouraient les yeux bleu azur du jeune homme et témoignaient de la nuit agitée qu’il avait passé. Rien de romantique, bien au contraire, mais Alec s’était bien tourné et retourné sur son matelas en sueur, fiévreux et consumé. Dans ses cauchemars, des coups de feu retentissaient et un grand et bel homme blond s’approchait de son corps affaibli et allongé sur le sol froid de la ruelle déserte. « Elijah », tentait-il d’appeler au secours. Mais la silhouette protectrice sortait peu à peu de la confusion et dévoilait Arthur, un ami laissé derrière. Son visage sérieux et fermé semblait le frapper plus fort encore que le coup de crosse qui avait servi à le mettre à terre. Ses vêtements humides et rouges du sang de ses proches le glaçaient jusqu’aux os. « Arthur », appelait-il de nouveau. « Aide-moi ». Celui-ci s’agenouilla pour se mettre à son niveau et termina de s’allonger sur le sol, son oreille enfermée dans la main qu’il avait placée là pour se protéger du froid. Les lèvres du policier bougèrent mais ne purent surpasser le sifflement strident qui broyait chacun des sens de l’étudiant. La tête lourde, Alec se concentrait sur le regard bleu océan de son ami pour y chercher du réconfort. Mais le vide qu’il y découvrait le glaçait à présent plus que le sang froid de ses parents répandu sur le sol. « Il faut que tu sortes de là. Il est encore temps… Je t’en prie, sauve-toi. », articula-t-il à nouveau. Rien de tout ceci n’avait de sens.


Debout, ordonna-t-il de nouveau à son corps ankylosé par le sommeil et des courbatures. Pivotant nonchalamment sur la droite, Alec parvint à se hisser sur le bord du matelas et à y rester assis quelques minutes, la tête dans ses mains froides et blanches. Ne tenant plus dans cette pièce et ce silence – qu’il ne supportait plus depuis ce soir-là – Alec se dressa sur ses jambes et parcourut les quelques mètres qui le séparaient de sa salle de bain en caleçon long. L’eau chaude sur sa peau pâle acheva de réveiller l’universitaire qui n’attendait maintenant plus qu’un café pour émerger parmi le monde des vivants. Ou presque.
Et merde. La carafe de la cafetière fut reposée rudement sur le comptoir de la petite cuisine américaine. Il avait oublié de racheter du café. Prêt à affronter le froid pour satisfaire ses besoins en caféine, le grand brun enfila son long manteau de coton noir et laça diligemment ses chaussures avant de prendre la porte.
Le bus le déposa à quelques rues de l’avenue commerçante. Ce jour de décembre ne dérogeait pas à la règle ici, en Oregon, et le vent froid s’engouffrait à chaque croisement de rues. Rajustant le col de manteau pour cacher son cou de la fraîcheur, Alec pressa le pas et se précipita sur le premier petit café ouvert. En quelques jours à peine, le jeune homme était parvenu à se créer de petites habitudes rassurantes et réconfortantes. La petite boutique en faisait partie. Il fut accueilli avec un sourire vendeur mais néanmoins chaleureux et interrogé sur sa commande du jour. Son café noir, sans sucre, sans lait en main, le jeune homme se laissa engloutir de nouveau par le froid hivernal et décida de profiter de sa sortie impromptue pour se dégourdir les jambes tout en observant les gens. Ou plutôt une jeune femme et une autre femme, plus âgée, qui venaient de se percuter, et qui ramassait à présent le contenu du sac à main de la dame. Ralentissant le pas, le jeune homme plissa des yeux en voyant la plus jeune cacher un billet dans sa manche. Une vraie magicienne. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres lorsqu’il s’entendit penser. Elle ‘est pas gênée, celle-ci. C’était comme si la voix d’Arthur avait pris le dessus sur son monologue intérieur. Il décida d’aller à sa rencontre, le regard sévère, mais un sourire aux lèvres.

« Vous êtes sûre que c’est à moi que vous vouliez présenter vos excuses ? », demanda-t-il, en faisant voyager son regard du sien vers le billet et vice versa.

Autour d’eux, les gens continuaient leur bout de chemin sans prêter attention à eux, et la dame percutée un instant plus tôt s’était déjà évanouie dans la foule. Le regard vif, Alec repéra les lieux avant de redonner toute son attention à la jeune femme et de boire une gorgée de café chaud.

« Cinq dollars ? », demanda-t-il, visiblement amusé.


(c) crackle bones

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Sam 19 Jan - 18:13
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Le type a pas l'air méchant, même s'il a le regard sévère. À contre-sens du sourire sur ses lèvres. Un peu comme mes parents quand ils veulent me gronder alors qu'en vrai ma bêtise les amuse, ça fonctionne pas. Son regard fait des allers-retours entre ma poche où se cache le billet et mes yeux. C’est sûr, il m’a vue faire. Reste plus qu’à prier que ce soit un type sympa qui ne va pas m’emmener dans les ennuies.

« Vous êtes sûre que c’est à moi que vous vouliez présenter vos excuses ? »

Je vous en pose des questions ? J'aurais pu lui répondre "bah ouais c'est vous que j'ai failli percuté", mais je sais que ça sert à rien de faire comme si j’avais pas compris, du coup je boude. Non, je veux pas lui présenter d’excuses, oui je suis sûre. J'ai déjà dit "pardon" pour l'avoir percutée la madame, ça suffit. J’ai aucun doute que c’est pas 5$ qui va lui causer tellement de difficultés à la fin du mois, ça va. Et si je me trompe, bah tant pis. Comme je réponds pas, il continue.

« Cinq dollars ? »

Il a l’air de s’amuser, tant mieux pour lui… Sarah, spectacle vivant ! Ça pourrait me faire une reconversion, si ça paye mieux que le pickpocket, le baby-sitting et l’aide aux devoirs. Bon, partir là maintenant en mode “je prends la fuite”, ça me paraît pas très poli, et puis il n’a pas l’air de me vouloir trop de mal. Je peux me tromper, mais j’aurais tout le temps de fuir plus tard si la situation change. En attendant, va falloir que j’ouvre la bouche sinon ça va juste être ennuyant, voire gênant.

« Ouais, cinq dollars, et il y avait de plus jolis billets dans son porte-monnaie. J’ai pas pris le plus gros, et c’est fait exprès, ok ? Cinq dollars plus cinq dollars plus cinq dollars plus et caetera, au bout d’un moment ça devient intéressant. » j’explique en haussant les épaules.

Je viens d’avouer que c’est pas la seule fois que je fais ça, que je compte carrément recommencer. Tant pis. En même temps qui n’a pas volé ? Et puis s’il ne comprend pas ben tant mieux pour lui ! Vraiment ! Tant mieux s’il n’a jamais été à ce niveau ! J’irai pas jusqu’à dire que je suis contente pour lui non plus hein ça va, faut pas exagérer.

« Vous voulez juste me faire la leçon où faut que j’aille retrouver la madame, lui rendre son pauvre billet, présenter des excuses que je ne pense pas ? Sauf si vous êtes dans la team police auquel cas la nana vous vous en fichez, vous voulez juste que j’aille au poste… »

Autant y aller franchement, ça se finira plus vite. C’est pas la première fois que quelqu’un me prend sur le fait. Enfin, ce n’est arrivé qu’une fois avant, mais du coup ce n’est pas la première fois. Par contre l’autre fois le gars avait été très clair sur ce qu’il comptait faire. Cette fois le gars trouve ça amusant, ce n’est pas clair du tout. Je ne sais pas trop ce que je suis censé faire. Puis je le connais pas lui aussi, il doit pas être là depuis longtemps. J’avoue, c’est un peu déstabilisant. Heureusement il n'a pas l'air méchant, pas comme l'autre. C'est déjà un mieux.
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Dim 20 Jan - 12:25
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La main dans le sac et la langue dans la poche

Le mutisme pour seule défense, la jeune femme le regardait avec un air de défi. L’amusement d’Alec grandissait de seconde en seconde et son regard accusateur laisserait bientôt place à un regard chaleureux et interrogateur. Le grand brun ne comprenait pas ce besoin de subtiliser aux autres. Il s’était toujours gardé de telles actions, n’en ayant pas besoin. Mais la nécessité ne semblait pas non plus motiver les actes de la brunette. Si sa vue était toujours aussi affutée, Alec avait vu des billets d’une valeur bien supérieure tomber sur le sol avant de regagner aussi la chaleur rassurante du portemonnaie de la vieille dame. Sans la quitter du regard, l’étudiant tenta une nouvelle fois d’effacer les cernes qui pesaient sur ses yeux avec une nouvelle gorgée de café. C’est fait exprès ? Le mystère s’épaississait autour de la jeune femme. Alec n’était pas si curieux d’ordinaire, et se contentait généralement d’une simple explication. Arthur devait avoir eu une trop grande influence sur lui pour qu’il commence à questionner les faits et gestes d’une gamine. Elle resplendissait du feu passionné de la jeunesse. Non pas qu’il était un vieux croulant, tout juste prêt à casser sa pipe. Mais quelques années les séparaient, Alec pouvait en mettre sa main pâle à couper. S’impatientant, la voleuse l’interrogea sur ses intentions qui, pour sa défense, étaient aussi floues que la marque d’oreiller sur le visage qu’il n’avait pas rasé depuis quelques jours.

 
« Parce qu’il faut choisir tout de suite, là ? », demanda-t-il, un large sourire aux lèvres.
 
Il sembla considérer les deux options quelques secondes et se décida finalement. Désolé Arthur, mais tu n’es plus là. Et même s’il avait terriblement faux sur toute la ligne, Alec l’ignorait.
 
« J’me demandais juste ce que vous pouviez bien en tirer… C’est l’adrénaline ? C’est ça ? »
 
Son ton était bienveillant et ne laissait maintenant aucun doute sur ses plans. Alec n’avait pas l’intention de courir après une vieille dame, et ne comptait pas non plus la dénoncer à qui que ce soit. L’acte était peut-être répréhensible, mais le comprendre était sa préoccupation numéro une. Il cherchait à s’occuper l’esprit, et la brunette lui offrait l’occasion rêver de penser à autre chose qu’à la raison qui l’avait attirée en Oregon. Le regard empli de reproches des passants qui étaient forcés de les contourner sur le trottoir attira le regard inquisiteur de l’universitaire qui invita la jeune fille à marcher avec lui. La destination lui importait peu. Il ne se lassait pas des paysages de ce bel État, et la rue commerçante était grouillante de monde à cette heure-ci, ce qui avait toujours un petit quelque chose de rassurant pour Alec et ses vieux démons.
 
« Je m’appelle Alec, au fait. »
 
C’était sa façon à lui de lui indiquer qu’elle pouvait lui faire confiance. Il souhaitait juste partager un moment avec une parfaite inconnue, et en apprendre plus sur les environs. Elle semblait pleine d’incohérence, et terriblement intéressante.
 
« Et vous, vous avez un prénom Robine Wood ? »

Le regard fixe sur ce qui s’annonçait au devant, Alec marchait, une main dans la poche, l’autre entourant la tasse en carton chaude. J’aurais dû prendre mes gants. L’air se rafraichissait.


(c) crackle bones

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Ven 1 Fév - 22:43
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Plus le temps passe et plus il a l’air amusé et moins sérieux et réprimandeur. Il a, par contre, toujours l’air aussi fatigué. Pas sûre que son café soit efficace à ce stade, faut dormir m’sieur ! Enfin je sais que ce n’est pas toujours si facile de dormir. Je vais pas juger. Je ne vais pas avoir pitié non plus, j’ai rien demandé à personne à la base, c’est lui qui vient m’embêter, même traitement que pour un gars qui a passé sa meilleure nuit et est resplendissant d’énergie.

« Parce qu’il faut choisir tout de suite, là ? » il répond en question avec un grand sourire.

Plus du tout l’air sérieux, ça y est. Par contre ça ne m’amuse pas, je fais la moue, en lui jetant regard noir. Il pèse le pour et le contre avant de finalement répondre.

« J’me demandais juste ce que vous pouviez bien en tirer… C’est l’adrénaline ? C’est ça ? »

C’est tout ? Il veut juste comprendre pourquoi je fais ça ? Pas de police ? Pas d’excuses à présenter ? Pas de leçon de morale ? Je suis donc libre, su-per. Je peux donc me détendre. Les épaules s’affaissent, les poings dans les poches se desserrent. Par contre très mauvaise conclusion, je secoue la tête de droite à gauche.

« Si je voulais juste de l’adrénaline j’irais faire quelque chose qui n’embête personne. Genre du skate. »

Sans déc’, j’ai regardé Trevor faire du skate plus d’une fois, mais ça me fait flipper pour eux quand ils font des sauts, figures et autres ! J’ai toujours refusé d’en faire. Moi, monter sur une planche à roulettes ? Je tiens à mes fesses, merci bien. Je n’ai absolument aucune confiance en cette invention du Diable en personne. Je le sais, je lui ai demandé, c’est un ami.
Le type me fait signe de me mettre en marche. Apparemment on gêne sur le trottoir. Pas un mal, en marchant on va se réchauffer ! Sentez l’espoir et l’optimisme. Il en faut bien pour vivre... Il n'y a pas un dicton dans ce sens ? "Tant qu'il y a de l'espoir il y a de la vie", ou l'inverse, je ne sais plus. Sinon il y a "Il faut y croire pour le voir"... Voyons si je crois assez fort au fait que marcher me réchauffera...

« Je m’appelle Alec, au fait. »

Oh on devient intimes ? Enfin, si il veut vraiment faire la conversation, c’est la moindre des choses.

« Et vous, vous avez un prénom Robine Wood ? »

Ah par contre, là encore, j’avais rien demandé moi ! Je suis rassurée qu'il ne veuille pas me filer aux flics, je le remercie silencieusement de ne pas m'obliger à présenter mes excuses à la nana en lui rendant ses pauvres $5, mais ça ne veut pas dire que je lui fais confiance. Déjà, il n'aura pas mon nom de famille puisqu'il ne m'a pas donné le sien, mais est-ce que je vais lui donner mon prénom pour autant ? Ça c'est une bonne question. J'ai pas envie. Et puis « Robine Wood » ? Ça me fait rire. J'vole pas aux riches, j'vole à n'importe qui. Puis c'est pas vraiment pour donner aux pauvres après, c'est pour moi... pour redonner aux pompes à fric. Mais pourquoi pas.

« Robine, ça me va. On peut se tutoyer du coup ? Tu fais quoi toi dans la vie, à part boire du café et discuter avec des gens dans la rue ? »

Quitte à être coincée avec lui… Puis il n’a pas l’air méchant alors… OK, j’entre dans le jeu, je vais discuter. Ce sera une petite matinée côté monnaie, mais tant pis. Ça aurait pu être pire, je vais partir dans cet optimisme.
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Mer 13 Fév - 15:00
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La main dans le sac et la langue dans la poche

L'effrontée le toisait du regard, comme si elle décidait si elle pouvait lui faire confiance ou non. Alec ne perdit pas pieds, se disant que les actions parleraient pour lui. Il ne l’avait pas dénoncée aussitôt, n’est-ce pas ? Et le grand brun n’était certainement pas le plus crédible qu’il soit dans ses remontrances. Il avait simplement agi ainsi à cause d’un souvenir. Cette réminiscence était plus vraie que nature. Il pouvait voir dans sa tête les mèches blondes de celui qui avait été là les quelques années où il en avait eu le plus besoin. Son métier l’avait rendu présent, mais son amitié et son affection l’avait gardé proche. Arthur aurait pu démissionner plus d’une fois, ou tout aussi aisément admettre que le jeune écossais n’était plus en grand danger. Mais le policier était resté. Parce que c’était la bonne chose à faire, sans doute. Et aujourd’hui, Alec faisait honneur à sa mémoire – être à des milliers de kilomètres donnaient suffisamment d’arguments pour être en deuil – en se comportant un peu plus comme lui. La jeune femme secoua la tête, annonçant que si elle désirait une telle chose, un sport comme le skateboard serait amplement suffisant. Elle souhaitait donc embêter son monde. Fair enough!, lui concéda-t-il.
 
« J’sais pas… Ça a quand même pas l’air facile, le skateboard. »
 
S’imaginer sur quatre roues était raison suffisante pour lui donner le vertige. Alec n’avait pas un des meilleurs équilibres qui soient. Au contraire, sa maladresse légendaire lui avait causé bon nombre de bleus sur les cuisses et de coupures sur les mains. Elles formaient des petits traits plus blancs que sa peau pourtant pâle sur ses doigts. Les vestiges d’expériences passées, ou plus vraisemblablement d’une inattention développée. Elle serait peut-être fatale un jour, qui sait ? Le lettré ne commenta pas son désir d’embêter son prochain. Là n’était pas sa place, et cela lui aurait semblé déplacé. Il ne voulait pas prétendre la connaître plus que de raison. Jouer les psychologues, très peu pour lui ! Il en voyait suffisamment comme ça, merci ! Il se contenta d’entamer une marche qui était la bienvenue pour se réchauffer. La jeune femme le suivit, pour son plus grand plaisir. Après tout, elle était libre, et pouvait décamper à tout moment. Le grand brun ne se serait même pas vexé. L’étrangère garda son pseudonyme comme un bouclier et proposa l’évidence.
 
« Se tutoyer, ça me va », reprit-il, non sans humour. « Tu te trompes, il m’arrive souvent de l’acheter, d’abord. Ensuite, je le bois. »
 
La mystérieuse voleuse refusait dévoiler son identité secrète. Superman n’avait qu’à bien se tenir, la relève était assurée. Ou bien était-ce l’archer vert ? Alec jamais réussi à suivre la culture populaire. Et le nombre faramineux de films n’avait pas aidé à le réconcilier avec le genre héroïque.
 
« J’aime bien me poser dans un parc avec un bon bouquin, aussi. Ça, ou aller boire un verre en terrasse. On va dire que ça dépend de l’heure et de mon entourage. »
 
Alec se permit de rire. La conversation était irréelle.
 
« Et toi, alors, Robine ? Quand ton devoir est achevé, qu’est-ce que tu aimes faire dans la vie ? »

Il avait préféré ne pas demander sérieusement, se concentrant davantage sur ses hobbies que sur ses occupations. Elle n’aurait sûrement pas répondu, de toute façon.


(c) crackle bones

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Dim 17 Mar - 17:23
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Après que j’ai réfuté son hypothèse impliquant que je ne vole que pour l’adrénaline en mentionnant le skate, création du Diable si l’on me demande, Alec me répond que ça a l’air difficile le skateboard. Je suis tellement surprise par sa réponse qu’il me faut un temps avant de la procéder, et de commencer à chercher une réponse. Parce que c’est justement le point ! Enfin ça l’était pour moi. Si je dois monter sur cette planche de l’Enfer, je sais où mes fesses vont être dans les secondes qui suivent. Enfin, je sais que je peux tenir quelques secondes, voir même une minute s’il s’agit juste d’avancer sur une surface plane. Là, pas de soucis. Mais s’il faut partir sur la pente ou faire d’autres trucs ? Ahahah ! Non. C’est bon pour me casser la pipe, merci bien. Mais du coup, action, peur et adrénaline au rendez-vous.

Enfin, le temps que je reprenne contrôle de mon cerveau et de ma bouche, le bonhomme se présente, Alec. Tant pis, je n’expliquerai pas tout le raisonnement derrière le skateboard. Je garde l’anonymat qu’il m’offre comme sur un plateau d’argent : Robine. Comme Robine des bois, celle qui vole aux riches pour donner aux pauvres. Enfin, à moi en l’occurrence, parce que je suis pauvre. Et je ne sais pas vraiment si ceux que vole sont riches. Mais ça me va. Puis je participe à la discussion en lui demandant ce qu’il fait dans la vie, à part boire du café et aborder les gens dans la rue.

« Tu te trompes, il m’arrive souvent de l’acheter, d’abord. Ensuite, je le bois. »

Oh détail très important, en effet. Je lâche tout de même un petit rire. Je me détends peu à peu, il n’a pas l’air méchant. Tant mieux.

« J’aime bien me poser dans un parc avec un bon bouquin, aussi. Ça, ou aller boire un verre en terrasse. On va dire que ça dépend de l’heure et de mon entourage. Et toi, alors, Robine ? Quand ton devoir est achevé, qu’est-ce que tu aimes faire dans la vie ? »

J’inspire un grand coup, cherchant l’inspiration. Ce genre de question traître… Vous savez, celles qui font que, d’un coup, tu oublies tout ce que tu fais dans ta vie !

« Je rejoins mes amis pour pratiquer la magie, dans l’espoir d’un jour obtenir nos B.U.S.E.s puis A.S.P.I.C.s à Poudlard, même si on n’a jamais reçu la lettre… On attend encore ! J’aime bien lire aussi, mais je vais pas souvent au parc par contre. Tu lis quel genre de bouquins ? »
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Jeu 18 Avr - 9:29
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Holy water cannot help you now Thousand armies couldn't keep me out I don't want your money I don't want your crown See I've come to burn your kingdom down Alec & Sarah

La main dans le sac et la langue dans la poche

Un oiseau était trop beau pour être enfermé dans une cage. I know why the caged bird sings, avait-il lu une fois. Lorsqu’il regardait Sarah, l’étudiant se disait qu’il y avait bien un poème à faire sur l’oiseau qui n’a qu’une aile. Les français avaient ce je ne sais quoi pour décrire avec enthousiasme et harmonie l’image de ceux qui les entouraient. Elle volait, mais pas comme sa nature l’impliquait, non ; elle détroussait les autres pour prendre ce qu’on ne lui avait pas donné, et prendre ce dont elle manquait. Un léger sourire étirait ses lèvres. Dans ses nombreuses contradictions, la rafraîchissante jeune fille était pleine de poésie, elle aussi. La taquinant légèrement sur son acte répréhensible, Alec l’informa qu’il achetait sa boisson avant de la boire. Cette relation naissante, simple et superficielle, lui convenait. Puisqu’elle était basée sur les non-dits, il n’y avait pas de place pour la tromperie. Un pas après l’autre, ils déambulaient dans une direction inconnue ; l’important était de marcher. Alors ce fut à son tour de raconter qui il était, ce qu’il aimait faire, et de se livrer. Pas complètement bien sûr, il aurait pu l’effrayer. Au contraire, juste ce qu’il fallait pour attiser sa curiosité et ne pas briser un instant si fragile. Elle prit une grande inspiration, ce qui le poussa à jeter un coup d’œil à son visage éclairé - Robine était jolie. Le jeune homme plissa légèrement les yeux, surpris par sa référence à J.K. Rowling. Très bien…

« C’est drôle, j’y ai habité quelques années. Je suis né là-bas. »

Il ne parlait bien sûr pas de Poudlard, mais des terres sur lesquelles le château était censé se dresser fièrement. Il laissait l’oiseau libre de comprendre par elle-même. Son accent était léger, et il doutait qu’elle puisse s’en apercevoir. Les nombreuses années qu’il avait passées en Allemagne, puis à Londres, avaient atténué ces traits articulatoires si typiques de l’Écosse. Ses R n’étaient quasiment plus roulés, et ses A ne se teintaient plus de O. Beaucoup de choses avaient changé depuis sa naissance dans le pays des clans mythiques.

« Ce que je lis ? Oh… des tas de choses. Harry Potter, bien sûr. Mais plein d’autres auteurs. J’ai une licence européenne en littératures anglaise et américaine. »

Il poursuivait ses études en Oregon et avait intégré un master dans la même discipline. Mais cela, il se gardait bien de le lui révéler - chaque chose en son temps.

« J’ai un faible pour Virginia Woolf. Un véritable tourbillon, cette femme. »

Il sourit, énigmatique.

« Je crois que j’ai besoin d’un refill. La nuit a été courte. Tu m’accompagnes ? »

Il était resté mystérieux sur les circonstances de son insomnie : nuit endiablée et passionnée, ou nuit tortueuse et sinueuse ? Le jeune homme lui offrait également une échappatoire, mais il se plaisait à croire qu’elle le suivrait dans un café. Le temps se dégradait, et le froid mordait chaque parcelle de peau découverte.

(c) crackle bones

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Mar 30 Juil - 20:51
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Je fais référence à Poudlard, célèbre école qui n'a pas encore osé m'approcher pour me proposer d'y faire mes études – je suis patiente, même à 20 ans passés j'accepterai encore d'entrer en première année ! Ou au moins passer sous le Choixpeau quoi… Alec réagit, m'apprenant y avoir habité, et même y être né. Je le dévisage et l'imagine en professeur de Poudlard, lui-même fils de professeurs – d'où la naissance à Poudlard. À moins qu'il ne soit plutôt un habitant de Pré-Au-Lard. Bien sûr, je comprends qu'il parle de l'Écosse plus que l'école fictive ou même le village tout aussi fictif qui se trouve à côté.

« Tu as une tête à être un sorcier, professeur de sortilèges. Par contre, tu m'aurais pas dit j'aurais pas deviné, tu as perdu ton accent en chemin ? »

J'avais bien entendu qu'il n'avait pas l'accent typique du coin, même s'il n'est pas si marqué que ça notre accent. Mais en fait je n'avais pas trouvé d'accent du tout, alors difficile de savoir d'où il pouvait venir. Pour autant que je sache, il aurait bien pu être de la région, certains n'ont pas l'accent, ça arrive.

Alec me parle ensuite de ses lectures. Je souris quand il commence par Harry Potter. Il est plus général ensuite, disant avoir une licence européenne en littérature anglaise et américaine. C'est long comme nom… Je me demande si j'irai aussi loin dans les études. Boh, on verra bien. En tous cas, avec de telles études, c'est clair qu'il a dû en croiser des auteurs…

« J’ai un faible pour Virginia Woolf. Un véritable tourbillon, cette femme. » ajoute-t-il ensuite.

Il a un sourire étrange. Je me demande s'il en pense plus qu'il ne dit, ou s'il pense juste à autre chose. J'ai envie de lui faire confiance, je crois. Il a de bons goûts, ça inspire confiance, en général. C'est rare un homme qui dit aimer Virginia Woolf, assez pour que j'y crois.

« Virginia Woolf… J'aurais bien aimé la rencontrer. »

Combien de fois j'ai rêvé en la lisant. Elle avait une façon de s'exprimer… Et des amours qui me parlent, forcément, puisqu'elle aussi aimait les femmes.

« Je crois que j’ai besoin d’un refill, déclare Alec. La nuit a été courte. Tu m’accompagnes ? »

J'ai le choix. J'ai toujours eu le choix, partir, ou rester avec lui. Fuir, prendre ma liberté, ou suivre ma curiosité, profiter de la compagnie nouvelle. Il n'est pas désagréable, et j'ai déjà dit que, foutu pour foutu, ce serait une petite journée pour ce qui est de l'argent. S'il a besoin d'un nouveau café, je n'ai pas à m'en payer un, et profiter de la chaleur d'un intérieur ne ferait de mal à personne. Aucune raison de refuser devant moi. D'un haussement d'épaules, je le suis.

« Jamais compris l'amour que peuvent porter les gens au café. Je crois que c'est trop adulte pour moi. »

Le thé, à côté, ce n'est pas pareil. Il y a plein de parfums différents, déjà, et puis ça ne me fait pas penser aux gens qui travaillent dans un bureau avec une vie professionnelle peu intéressante. C'est plus magique, le thé, rien que pour ce cours de divination en troisième année, dans Harry Potter, toujours. Je sais bien qu'on peut lire l'avenir dans le marc de café également, mais là c'était le thé. Forcément que c'était le thé, ce sont des britanniques !
L'autre option c'est le chocolat chaud. Rien de plus enfantin et réconfortant dans les mauvais jours !

« Alors Monsieur l'Écossais et sa licence, qu'est-ce qui t'amènes dans notre trou perdu ? Retraite d'auteur en quête d'inspiration ? Ou tu vas enseigner à Blackwell peut-être ?! »

Moi, lâcher l'idée du professeur que je voyais si bien en lui plus tôt ? Bah non, hein ! Bon, difficile de nous enseigner les sortilèges à Blackwell, mais il serait certainement très sympa comme prof de littérature ! 
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Mer 31 Juil - 13:43
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HJ : Désolé, je mets un terme à ce RP parce que mon personnage a beaucoup trop changé depuis. :S Mais je serais ravi d'en refaire un autre avec toi @Sarah Graham ! Je suis désolé, je n'avais même pas vu ta réponse ! La main dans le sac et la langue dans la poche [Alec] 3693995783 La main dans le sac et la langue dans la poche [Alec] 3693995783
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